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 Et internet dans la crise ? ( Billet)

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3 participants
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ZEN
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ZEN


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MessageSujet: Et internet dans la crise ? ( Billet)   Et internet dans la crise ? ( Billet) EmptyJeu 12 Mar 2009 - 7:50

Les marques saignent les budgets publicitaires, les sites anglo-saxons sont pour la plupart en perte de vitesse, le tassement se généralise, les blogs sont moins vite mis à jour et l'actualité se tasse pour se consacrer aux annonces quotidiennes de licenciements ce qui n'est guère excitant.

La crise se pointe dans le net comme ailleurs et les sites horloger en subissent ou en subiront le contre-coup voire le contre coût.

La conséquence est l'annonce de chiffres d'audience plus ou moins maquillés, incontrolables et assortis d'une surenchère pour rester crédibles.

La question se pose du renouvellent des contenus, un site ne vit que s'il offre des choses nouvelles et mieux s'il est le seul à le faire sur certains sujets. Pour cela il lui faut une ressource qui s'épuise vite pour cause de lassitude, d'envie plus forte d'être lu par un nombre plus grand.

Passé l'euphorie des nouveaux blogs dont la fréquentation se tasse fortement, les sites doivent offrir quelques choses qui les singularise. Ce sera ici une sorte de jeu virtuel, là des informations exclusives ou sulfureuses, là des analyses plus ou moins pertinentes...

Le pire dans tout cela est probablement les succédanés de sites qui se copient les uns les autres. Du blog sur le luxe, au groupes virtuels façon facebook en passant par les sites de discussions qui reproduisent à l'extrême ce qu'ils ont cru comprendre des autres, il faut bien avouer qu'il ne se crée plus grand chose depuis 2 ou 3 ans . Watch avenue est peut-être une des dernières créations originales mais une fois qu'on y a passé une heure ou deux, y retourne-t-on ?

La crise va être l'occasion de revenir sur ce qui fait le patrimoine horloger à défaut de nouveautés fracassantes. Le problème est que les marques pour vivre et maintenir les emplois ont besoins de faire du chiffre. Elles encouragent par les rééditions, indirectement à se pencher sur leur passé pour occuper le terrain du vintage et ne pas l'abandonner à leur propre production d'hier que ne leur rapporte rien aujourd'hui.

Il demeure toutefois une gène quasi pathlogique pour les marques à accepter qu'elles faisaient parfois mieux hier quand elles étaient manufacture qu'aujourd'hui où beaucoup de font que de l'emboitage.
Et puis rééditer une montre, fait monter sa cote en occasion mais pas au niveau du prix des rééditions. Est-ce donc une si bonne affaire ?

C'est possible mais il y a une condition, c'est de savoir en parler de manière moderne , sur le net notamment. Reproduire des montres d'hier suppose que l'on soit capable d'en parler avec les technologies d'aujourd'hui... Ce n'est pas gagné quand un directeur de communication avoue se retirer progressivement du net.

Parfois les marques se trompent de méthode, elle communiquent moins par mesure d'économie et crée un effet d'entrainement, elles arrivent à contribuer elles-même à réduire leurs ventes.

Plus que jamais l'erreur est humaine, elle a ici des effets sur les emplois.

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MessageSujet: Re: Et internet dans la crise ? ( Billet)   Et internet dans la crise ? ( Billet) EmptyJeu 12 Mar 2009 - 8:31

Je vais être un peu à côté du sujet, mais... site suppose clients, et beaucoup de marques ont affirmé leur confiance dans des marchés non-européens ou non-étasuniens, pourtant...

Citation :
CLASSEMENT FORBES - 332 milliardaires de moins, 2.000 milliards de dollars évaporés en un an...

Selon le classement 2009 du magazine Forbes (publication le 11 mars 2009 NY), il ne reste plus que 793 milliardaires dans le monde, contre 1.125 l'an dernier: 332 noms ont disparu. Inde, Russie, Turquie sont les grands "perdants".
Les indiens n'ont plus que 2 noms dans le top 20 et les russes, plus qu'un seul (4 en 2008).

Sur une année (mars 2008 à mars 2009) la fortune estimée des milliardaires est passée de 4.400 à 2.400 milliards de dollars.

Il est probable qu'une identique quantité de simples "millionnaires" a également disparu... il va y avoir des tourbillons à vendre du côté du Kremlin...
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steelydan
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Age : 63
Date d'inscription : 11/03/2009

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MessageSujet: Re: Et internet dans la crise ? ( Billet)   Et internet dans la crise ? ( Billet) EmptyJeu 12 Mar 2009 - 13:21

nermal a écrit:
Je vais être un peu à côté du sujet, mais... site suppose clients, et beaucoup de marques ont affirmé leur confiance dans des marchés non-européens ou non-étasuniens, pourtant...

Citation :
CLASSEMENT FORBES - 332 milliardaires de moins, 2.000 milliards de dollars évaporés en un an...

Selon le classement 2009 du magazine Forbes (publication le 11 mars 2009 NY), il ne reste plus que 793 milliardaires dans le monde, contre 1.125 l'an dernier: 332 noms ont disparu. Inde, Russie, Turquie sont les grands "perdants".
Les indiens n'ont plus que 2 noms dans le top 20 et les russes, plus qu'un seul (4 en 2008).

Sur une année (mars 2008 à mars 2009) la fortune estimée des milliardaires est passée de 4.400 à 2.400 milliards de dollars.

Il est probable qu'une identique quantité de simples "millionnaires" a également disparu... il va y avoir des tourbillons à vendre du côté du Kremlin...

À un temps donné t, la quantité de devise en circulation est une constante. L'argent ne "s'évapore" pas (hors inflation évidement, mais là c'est la valeur de l'argent qui change). Des réajustement s'opèrent, tout simplement.
Dans le cas échéant, les 2 000 milliard ont forcément atterri quelque part, probablement dans les caisses de certaines banques et sur les comptes de certaines personnes.

Plus généralement, le vrai luxe, le luxe outrancier n'a pas grand chose à craindre de la crise actuelle, si ce n'est la baisse habituelle due à la perception négative de l'affichage ostentatoire des signes extérieurs de richesse en temps de crise. Celle-ci ne touche que les catégories socio-professionnelles visées en ce moment : pour faire court, les niveaux de vie moyens, les bas niveaux n'ayant jamais pu consommer du luxe.
Le sommet de la pyramide est à l'abri de cette prétendu crise, les gens riches se moquant éperdument de la crise de l'immobilier, du prix de l'essence ou de l'augmentation du prix du caddy moyen.
Je ne dis pas qu'ils ne sont pas touché en valeur absolu, mais que cette valeur absolu est telle que perdre même 90% de cette valeur ne les réduit pas à la mendicité, loin s'en faut.
Bref, c'est l'industrie du "luxe" des CSP moyenne qui morflera le plus et, il est clair qu'en ce qui concerne les fabricants de montres des segments moyens, symboles parfaits du luxe des classes moyennes, ont du souci à se faire puisque le comportement d'achat des revenus intermédiaires devra se recentrer sur des dépenses plus terre-à-terre.
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