Zénith - licenciements dignes d'un autre âge!

Lu sur business montres & joaillerie, dégueulasse (pas d'autre mot!).

"Après la punition du licenciement,
l’humiliation collective !
Aussi stupéfiant que cela puisse être,
il y avait ce matin
une lecture publique au Locle,
à la manufacture Zenith :
les 59 noms de la dernière
« charrette » de licenciements
étaient lus devant
tout le personnel réuni..."

http://www.businessmontres.com/breve_832.htm

...jamais je n'achèterai une montre Zénith, c'est certain! Pendant que certains font tout pour garder leur personnel (Swatch Group), que d'autres licencient avec respect (tellement nombreux), d'autres réactualisent l'industrie façon germinal (LVMH).

Vu que M. Dufour traîne sur ce forum, que pense-t-il de ces (ses) méthodes?!

+ 1. Déjà que la logique de leurs tarifs était difficile à décrypter...
Complètement d'accord avec toi

Le problème est qu'ils ont lu les noms c'est ça ? désolé je m'y connais pas trop en licenciement.

Euh...Question d'ignare : Il existe l'équivalent des Conseils de Prud'hommes en Suisse ??

Fokker III a écrit:

Euh...Question d'ignare : Il existe l'équivalent des Conseils de Prud'hommes en Suisse ??

Si c'est comme au Luxembourg, ca sert pas à grand chose...

Pour prendre un exemple:
Dernièrement, Logitech (entreprise d'origine Suisse), leader mondial des périphériques informatiques basée à Morges a licencié du personnel, assez massivement.
Aucune liste n'a circulé, personne n'a su qui avait été viré, hormis le bouche à oreille.
Un package de départ (indemnités), jusqu'à une année selon l'ancienneté, assurances complémentaires (maladie) payée jusqu'à la fin de l'année, information au jour le jour aux employés.
Voilà des méthodes responsables, humaines...

oui, et si l'info se vérifie, ils auraient lu le nom des licenciés devant l'assemblée de tous les employés réunie. En matière de droit, il n'y a pas à redire (peut être en droit suisse que je ne connais pas) mais en matière de morale, c'est plus que discutable.

[quote]Euh...Question d'ignare : Il existe l'équivalent des Conseils de Prud'hommes en Suisse ??
[quote]

Ce n'est pas illégal, juste pas humain.

Si vous n'êtes pas au courant, nous sommes en période de crise et bon nombres de sociètés licencient.
Malheureusement Zénith en fait parti.

Fokker III a écrit:

Euh...Question d'ignare : Il existe l'équivalent des Conseils de Prud'hommes en Suisse ??

Oui, les prud'hommes existent en Suisse, mais je ne vois pas ce qu'il viendrait faire là-dedans si les licenciements ont été fait dans les règles. Si les délais de congés respectifs sont payés, si le licenciement massif est justifié économiquement (lorsqu'on licencie plus du 10% du personnel, il faut une justification), bref, si Zenith a fait les choses dans le cadre de la loi, il n'y a rien à faire avec les prud'hommes.

La Suisse est un pays un peu plus libéral que la France au niveau de l'embauche/licenciement/démission. N'importe qui peut démissionner sans donner de raison, et n'importe quel patron peut licencier sans donner de raisons (sauf en cas de licenciement massif, et là en l'occurence, il y a une raison économique).

Reste effectivement que la lecture des noms en public n'est pas la méthode la plus élégante pour licencier des collaborateurs qui ne sont pas responsables de la crise, mais finalement, rien de répréhensible...

Je ne dis pas le contraire, mais c'est la méthode qui est discutable. La société appartient à LVMH ?

Comme je ne connaît pas leurs procédures, je m'informe !
Reste à savoir s'il n'y a pas comme en France des modalités préalables aux licenciements.
L'annonce nominative sur la place publique me paraît curieuse, c'est tout.
Quant à savoir si les Prud'hommes auraient quelque chose à y voir, ils faut justement voir SI la procédure est correcte...

Tiens, de colère, je m'en vais acheter une seiko !
Bon d'accord,

C'est déplorable...

Il en pense quoi, ZEN ?

J'essaye quand même de faire la part des choses :
1) Zenith supporte un peu moins bien la crise que certaines autres marques, ils sont OBLIGES de tailler dans les effectifs, ... ils n'ont pas le choix, et ont fait ce qu'il fallait pour tenter de stabiliser les finances de l'entreprise.
2) La lecture des noms publique me fait un peu penser aux fameuses listes de noms que les dictateurs lisent devant le parlement lors de leur entrée en fonction pour désigner les traîtres qui devront être fusillés pour l'exemple...

Bref, si cette info est correcte, le moins que l'on puisse dire, c'est que c'est assez humiliant, mais ça m'étonnerait que cela se soit passé ainsi.