Bénéfice moins étincellant pour Richemont

Rang: Administrateur Nombre de messages : 57505 Date d'inscription : 05/05/2005

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Richemont a pu compter sur ses marques horlogères [Keystone]
Richemont a dégagé au terme de l'exercice 2005/2006, clos fin mars, un bénéfice net en baisse de 10 % à 1,094 milliard d'euros (1,7 milliard de francs), a annoncé jeudi le groupe de luxe genevois.

La part de la société-mère et des filiales atteint 608 millions d'euros, celle de BAT est de 486 millions d'euros. Au niveau opérationnel, le résultat affiche une progression sur un an à 741 millions d'euros, contre 561 millions lors de l'exercice 2004/2005. Le chiffre d'affaires, divulgué en avril, a augmenté de 17 % pour s'inscrire à 4,308 milliards d'euros.

Le groupe propose le versement d'un dividende de 0,60 euro assorti d'un dividende extraordinaire de 0,50 euro, contre 0,50 euro respectivement pour les deux dividendes de l'exercice précédent.

Richemont a vu ses ventes progresser dans toutes les régions. Elles se sont établies à 1,811 milliard d'euros en Europe (+ 15 %), qui représente 42 % du total, 723 millions au Japon (+ 13 %), 899 millions en Asie-Pacifique (+ 19 %) et 26 % dans les Amériques, en forte croissance.

L'horlogerie conquérante
Le chiffre d'affaires des maisons de joaillerie Cartier et Van Cleef & Arpels a connu une croissance à deux chiffres partout dans le monde, soit une hausse globale de 15 % à 2,22 milliards d'euros. Ce segment a généré un résultat opérationnel de 616 millions d'euros, en croissance de 35 %.

De même, les manufactures d'horlogerie ont enregistré un nouveau boom lors de l'exercice passé. Les ventes se sont accrues de 22 % à 1,063 milliard d'euros, franchissant un nouveau cap. Le résultat opérationnel de la branche a fait aussi un bond en avant de 57 % à 227 millions d'euros.

Dans les instruments d'écriture, Montblanc et Montegrappa ont également enregistré une hausse des ventes de 17 %, à 497 millions d'euros. Montblanc, qui a fêté ses 100 ans, a complété son réseau de distribution, qui compte 45 boutiques. En dépit de ces investissements, le segment d'activité affiche un profit opérationnel en nette progression (+ 43 %).

Pas de cessions en vue
Dans les accessoires de cuir, les ventes ont progressé de 32 % à 283 millions d'euros. Dans le même temps, la perte opérationnelle a été ramenée de 41 à 38 millions d'euros en un an.

Pour l'heure, la vente de Lancel ou Alfred Dunhill «n'est pas à l'ordre du jour» a expliqué Robert Lepeu, directeur financier du groupe, lors d'une conférence téléphonique. Alfred Dunhill a connu une forte croissance en Asie-Pacifique permettant de compenser des ventes ternes en Europe et au Japon. «Nous travaillons pour le retour au bénéfice» a expliqué M. Lepeu, sans fixer de délai.

Lancel a terminé l'année sur une progression à deux chiffres de ses ventes. La marque a par ailleurs divisé sa perte opérationnelle par deux, à 8 millions d'euros. «Ce résultat est en ligne avec notre objectif», a commenté le directeur financier.

Enfin, dans les autres activités, les ventes sont en hausse de 32 % à 238 millions d'euros. Dans ce segment, Chloé poursuit sur sa lancée, rencontrant de nouveaux succès avec un chiffre d'affaires qui a plus que doublé en un an.

ats/nr

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