News : Marvin Regulator

Ah, oui pour les prix la M112 se situe entre 1060 et 1520 CHF environ (dependant de la déclinaison).

Bien positionnée en terme de prix en plus. Voilà une montre qui risque de rejoindre ma Panerai cette année . Merci de tous ces renseignements Mr Pineau


Autre question: pourquoi ce rappel rouge sur chaque index des 8 heures?

Merci à vous de prendre le temps de venir nous parler de votre marque...

Si un jour vous désirez prendre le temps de nous compter l'histoire de Marvin, je serais alors votre premier lecteur!

D. Molina: ca serait avec plaisir. Bon, sur le website il y a une ébauche sous Brand (http://www.marvinwatches.com/brand/history) mais c'est clair que l'histoire est bcp plus longue et détaillée.

Je pense d'ailleurs en faire l'object d'un ou plusieurs posts sur notre nouveau blog http://backstage.marvinwatches.com car bcp de gens posent la question, ce qui me semble parfaitement logique.

Merci de la suggestion.
Jerome.

@dexter:

pour le rappel rouge typique de Marvin (voir http://backstage.marvinwatches.com/2010/02/15/8-serendipitous-details-of-a-marvin-watch) la réponse est que (presque) personne ne connait l'origine de cette particularité qui remonte apparemment à 1850.

Je sais que Cécile Maye et son mari, qui ont acheté et refait vivre la marque debut de la décenie sont au courrant ainsi qu'un des descendants des Didisheims qui a fait parti des négociations lors du rachat avec MSR.

Ce qui est certain, c'est que ce "secret" sera révélé en 2038 lors du 188eme anniversaire de Marvin par décision exécutive.

Une des théories est que le 8, mis à plat, est le symbol de l'infini. Mais le rouge, je ne sais pas. Chacun a sa petite théorie

kazeba a écrit:

Je ne suis pas trés fan, à cause en autre de ce fameux effet de puit comme le précisait bien COMPLICATEUR…

Reste à voir en "vrai" comment se comporte la lumière sur le cadran.

Mais la chose certaine, et ça me pique les yeux ça par contre : Les typos !!!
Stop à la littérature tendance Journal Du Dimanche SVP !…

On a
1 font pour les dials heure ( romain )
1 font pour les minutes en applique
1 font pour le automatic regulator ( une font étirée en plus ! )
1 font pour le swiss made et la marque ( pe 2, mais j'ai un doute … )
1 font pour la date…

Dans mon jargon on app ça une Pizza. Et si j'avais eus le design de ce cadran sous ma responsabilité, j'aurais renvoyé ça en disant que l'on ne fait pas de bonne chose sur le coin d'une table à la va vite.

Un peu d'assurance que diable et affirmez le caractère de la montre !!
A vouloir trop copier ce que tout le monde apprécie dans le but que tout le monde aime la tocante ( et heureusement ici on évite la découpe à la hache du cadran… )… on fini par faire une sauce que personne ne veut !

K.

@kazeba:

Vous serez à Basel World cette année par hasard?
Best,
Jerome.

Je viens d'ajouter un album photos des variations de la Malton 160 sur la page Facebook de Marvin https://www.facebook.com/pages/Marvin-Watches/225608242396

Bonsoir,

Vous exposer à bâle? car si c'est le cas je me réjouirai de venir vous rencontrez pour parler horlogerie.
Je suis passé au GTE en vitesse, étiez vous présent je ne me rappelle pas.

Salutations

COMPLICATEUR a écrit:

Bonsoir,

Vous exposer à bâle? car si c'est le cas je me réjouirai de venir vous rencontrez pour parler horlogerie.
Je suis passé au GTE en vitesse, étiez vous présent je ne me rappelle pas.

Salutations

Oui nous serons à Bale en mars comme d'habitude. Nous étions aussi au GTE (c'est la que la Malton 160 a fait surface officièllement). Passez donc nous voir la bas si possible Hall 4.1 Booth A33-35 - Envoyez-moi votre info personelle par email (jpineau@marvinwatches.com) et tenez-moi au courrant avec un peu de chance on se retrouvera bien et je pourrai aussi passer votre nom à Cécile Maye notre CEO.

Bonsoir monsieur Pineau.

J'ai vu Cécile au GTE ainsi que J.F.Ruchonnet sous sa casquette Marvin.

J'ai envie de dire pour l'instant: j'attends de voir car c'est un peu tôt pour analyser la nouvelle orientation.

Son objectif est de donner une touche de classe à la collection, à "langéifier" un peu le design. D'ailleurs le Régulateur est dans cette tendance (index, chemin de fer, aiguille). Mais il faut que vous le laissiez se lâcher plus si vous voulez que la marque sorte du lot.

Concernant la M112, c'est une jolie montre mais trop grande je trouve (même si la longueur des index veut contrebalancer cette impression de taille). Vous devriez mettre un fond plein, le 2801 est perdu dans le boîtier et ce n'est pas beau à voir.

En retravaillant quelques détails, cette M112 pourrait être une belle alternative à la Max Bill par exemple.

Bonne continuation.

pepitomicorazon a écrit:

Bonsoir monsieur Pineau.

J'ai vu Cécile au GTE ainsi que J.F.Ruchonnet sous sa casquette Marvin.

J'ai envie de dire pour l'instant: j'attends de voir car c'est un peu tôt pour analyser la nouvelle orientation.

Son objectif est de donner une touche de classe à la collection, à "langéifier" un peu le design. D'ailleurs le Régulateur est dans cette tendance (index, chemin de fer, aiguille). Mais il faut que vous le laissiez se lâcher plus si vous voulez que la marque sorte du lot.

Concernant la M112, c'est une jolie montre mais trop grande je trouve (même si la longueur des index veut contrebalancer cette impression de taille). Vous devriez mettre un fond plein, le 2801 est perdu dans le boîtier et ce n'est pas beau à voir.

En retravaillant quelques détails, cette M112 pourrait être une belle alternative à la Max Bill par exemple.

Bonne continuation.

D'accord - et merci du commentaire que je ferai suivre à Cécile.
Jerome.

Et pour ceux qui ne connaissent pas la marque MARVIN, un peu d'histoire.

Des frères Didisheim à la Marvin Watch Company.
En 1850, les frères Marc et Emmanuel Didisheim créent une société de montres à Saint-Imier dans le Jura Bernois. En raison de la qualité de leurs produits et la nature dynamique de la distribution, la société éprouve une croissance rapide.
En 1854, un bâtiment est construit pour accueillir la manufacture de montres de poche. En 1891/92 un changement de génération à la tête de la manufacture, avec les trois fils de Marc Didisheim, Henri-Albert, Edgar et Charles. Les trois frères reprenaient la direction de l'entreprise. En 1894 la société déménageait à La Chaux du fonds. Henri-Albert reprenait seul la direction en 1895. Le marché américain était leur principal débouché, l'exportation en Amérique était dirigée exclusivement par Hippolyte Didisheim à New York. En 1912, construction de nouveaux bâtiments, et changement de raison sociale. Dés le milieu le 19ème siècle les frères Didisheim rencontrent un riche collectionneur de montre américain du nom de Marvin. M. Marvin a aimé les montres que Didisheim frères produisaient. Ils se sont associer à part égales et adopte la marque « Marvin ». La marque prend comme symbole, une couronne à trois pointes représentant un M inversé.
Dans les premières années du 20ème siècle la marque est devenue de plus en plus populaire et effectivement pendant la Première guerre Mondiale, elle était très populaire parmi les soldats et les officiers La simplicité de son dessin, la précision et la qualité supérieure deviens la norme pour les montres de cette période.
En 1917 trois fils d'Henri-Albert reprenaient la direction de sociétés La fabrication de calibres de manufacture de plus en plus fin permet de s’orienter vers les montres-bracelets. A côté de leurs propres mécanismes, Marvin a fabriqué des mouvements pour Rolex pendant une courte période. Dans les années 30, Marvin mettait sur le marché des modèles pour gaucher. Leur développement est du au fait qu'Henri-Albert Didisheim était lui-même gaucher. En 1936 l'introduction de la marque Nivrel, mais aussi Lancette et les montres Prima. Dès le début les mouvements fabriqués par Marvin acquièrent une réputation remarquable et sont recherchés par d'autres marques pour équiper leurs modèles.
À partir de 1940, les arrière-petit-fils des fondateurs, Marc et Emmanuel, ont fait grandir la Compagnie, ainsi la marque Marvin a forgé des alliances avec des entreprises importantes comme KLM et Air France, mais aussi auprès de fabricants automobiles réputés comme Ferrari, Mercedes, Jaguar, MG, Chevrolet et Rover. Marvin a construit son succès sur l'esthétique de ses produits, un style tant simple que raffiné, toujours en avance des tendances émergentes. Cette créativité combinée avec la qualité de ses produits a gagné l'appui de nombreuses célébrités, y compris des conducteurs de courses automobiles Ascari, Stirling Moss ou Fangio.
En 1950, lors de son centenaire, la Compagnie Marvin possédait un réseau de commerçant mondial, dans plus de 70 pays.
Quatre générations de Didisheim ont succédé l'une à l'autre aux commandes de la société.
En 70 avec l'expansion de mouvements de quartz, Marvin rejoint un groupe d'horlogerie puissant, la Fabrication Suisse Réunie (M.S.R) qui englobe d'autres marques.

Marc Didisheim est né le 28 janvier 1820 à Hégenheim en Alsace.
Emmanuel Didisheim est né le 30 juin 1827 à Hégenheim. Il fonde en commun avec son frère Marc une manufacture de montres à Saint-Imier en 1850.

Il est à noter, qu’un autre membre de la famille, Jacques Didisheim, né en 1834 à Hégenheim en Alsace, est aussi horloger. En 1850, il va s'établir d'abord à Genève, puis en 1860 il créé un atelier de fabrication de montre dans la ville de Saint Imier. Atelier qu'il a appelle "Juvenia" d'après le nom de jeune fille de sa femme Juvenia Goldschmidt. Étant un pionnier avec l'imagination d'un visionnaire et une passion pour le succès, dès 1882 Jacques a été s’établir à la Chaux-de-Fonds où il a constaté qu'un environnement idéal a permis à ses idées innovatrices et créatrices de prospérer.
En 1988 Juvenia est reprise par Asia Commercial.
Jacques Didisheim décédait en 1889

cheminal67 a écrit:

Et pour ceux qui ne connaissent pas la marque MARVIN, un peu d'histoire.

Des frères Didisheim à la Marvin Watch Company.
En 1850, les frères Marc et Emmanuel Didisheim créent une société de montres à Saint-Imier dans le Jura Bernois. En raison de la qualité de leurs produits et la nature dynamique de la distribution, la société éprouve une croissance rapide.
En 1854, un bâtiment est construit pour accueillir la manufacture de montres de poche. En 1891/92 un changement de génération à la tête de la manufacture, avec les trois fils de Marc Didisheim, Henri-Albert, Edgar et Charles. Les trois frères reprenaient la direction de l'entreprise. En 1894 la société déménageait à La Chaux du fonds. Henri-Albert reprenait seul la direction en 1895. Le marché américain était leur principal débouché, l'exportation en Amérique était dirigée exclusivement par Hippolyte Didisheim à New York. En 1912, construction de nouveaux bâtiments, et changement de raison sociale. Dés le milieu le 19ème siècle les frères Didisheim rencontrent un riche collectionneur de montre américain du nom de Marvin. M. Marvin a aimé les montres que Didisheim frères produisaient. Ils se sont associer à part égales et adopte la marque « Marvin ». La marque prend comme symbole, une couronne à trois pointes représentant un M inversé.
Dans les premières années du 20ème siècle la marque est devenue de plus en plus populaire et effectivement pendant la Première guerre Mondiale, elle était très populaire parmi les soldats et les officiers La simplicité de son dessin, la précision et la qualité supérieure deviens la norme pour les montres de cette période.
En 1917 trois fils d'Henri-Albert reprenaient la direction de sociétés La fabrication de calibres de manufacture de plus en plus fin permet de s’orienter vers les montres-bracelets. A côté de leurs propres mécanismes, Marvin a fabriqué des mouvements pour Rolex pendant une courte période. Dans les années 30, Marvin mettait sur le marché des modèles pour gaucher. Leur développement est du au fait qu'Henri-Albert Didisheim était lui-même gaucher. En 1936 l'introduction de la marque Nivrel, mais aussi Lancette et les montres Prima. Dès le début les mouvements fabriqués par Marvin acquièrent une réputation remarquable et sont recherchés par d'autres marques pour équiper leurs modèles.
À partir de 1940, les arrière-petit-fils des fondateurs, Marc et Emmanuel, ont fait grandir la Compagnie, ainsi la marque Marvin a forgé des alliances avec des entreprises importantes comme KLM et Air France, mais aussi auprès de fabricants automobiles réputés comme Ferrari, Mercedes, Jaguar, MG, Chevrolet et Rover. Marvin a construit son succès sur l'esthétique de ses produits, un style tant simple que raffiné, toujours en avance des tendances émergentes. Cette créativité combinée avec la qualité de ses produits a gagné l'appui de nombreuses célébrités, y compris des conducteurs de courses automobiles Ascari, Stirling Moss ou Fangio.
En 1950, lors de son centenaire, la Compagnie Marvin possédait un réseau de commerçant mondial, dans plus de 70 pays.
Quatre générations de Didisheim ont succédé l'une à l'autre aux commandes de la société.
En 70 avec l'expansion de mouvements de quartz, Marvin rejoint un groupe d'horlogerie puissant, la Fabrication Suisse Réunie (M.S.R) qui englobe d'autres marques.

Marc Didisheim est né le 28 janvier 1820 à Hégenheim en Alsace.
Emmanuel Didisheim est né le 30 juin 1827 à Hégenheim. Il fonde en commun avec son frère Marc une manufacture de montres à Saint-Imier en 1850.

Il est à noter, qu’un autre membre de la famille, Jacques Didisheim, né en 1834 à Hégenheim en Alsace, est aussi horloger. En 1850, il va s'établir d'abord à Genève, puis en 1860 il créé un atelier de fabrication de montre dans la ville de Saint Imier. Atelier qu'il a appelle "Juvenia" d'après le nom de jeune fille de sa femme Juvenia Goldschmidt. Étant un pionnier avec l'imagination d'un visionnaire et une passion pour le succès, dès 1882 Jacques a été s’établir à la Chaux-de-Fonds où il a constaté qu'un environnement idéal a permis à ses idées innovatrices et créatrices de prospérer.
En 1988 Juvenia est reprise par Asia Commercial.
Jacques Didisheim décédait en 1889

Voila en effet les grands moments Merci bien! Reste l'histoire "moderne" si j'ose dire, avec la reprise de la marque par Cécile et Jean-Daniel Maye en 2002/2003 à présent basée a Vaumarcus en Suisse. Suit une "ressuscitation" de la marque et sa distrubution dans multiples marchés (au nombre de 20 si je ne m'abuse) a partir de 2007.
En 2010, la direction de Marvin décide d'implémenter une stratégie web disruptive et de revenir en force sur le marché américain (entre autres) avec un e-shop et une présence sur les réseaux "social media" afin de créer et regrouper une communauté internationale Marvin - C'est ainsi que j'ai pris mon nouveau poste le 4 janvier et que je déménage de Californie en Suisse pour rejoindre Marvin sur place en tant que community manager

Citation :

Son objectif est de donner une touche de classe à la collection, à "langéifier" un peu le design. D'ailleurs le Régulateur est dans cette tendance (index, chemin de fer, aiguille). Mais il faut que vous le laissiez se lâcher plus si vous voulez que la marque sorte du lot.

Tout est dit… on sent qu'il y a trop de "retours" sur le dessin général et pas assez de création relâchée à proprement parler… pas assez de "jusqu'au boutisme" dans le dessin.

Citation :

En retravaillant quelques détails, cette M112 pourrait être une belle alternative à la Max Bill par exemple.

Heu là par contre… je ne suis pas sûr quand même… ce n'est pas tout à fait le même orientation stylistique. Max Bill était un disciple de Bauhaus.
On ne sent pas du tout cette approche dans la M112. Ce n'est pas parce qu'il n'y pas de chiffres et 3 aiguilles que tout se ressemble… Le boîtier, les cornes, les index peint, la longueur de la seconde, le saphir ( ce saphir, mon dieu que ce saphir est magnifique )…



Pour moi la Max Bill résume parfaitement ( et sans vouloir faire de comparaison ) ce que je tente d'expliquer. Un design abouti et total. On aime ou on aime pas, mais ceux qui aiment, sont fascinés.

D'ailleurs, je tiens à préciser à Mr Pineau que si je m'acharne tant sur le design du régulateur, c'est que dans une première lecture, j'ai beaucoup aimé cette montre, mais après qlqs coups d'oeils ( et pas celui de l' amateur novice d'horlogerie, mais celui du designer ) j'ai relevé plein de petites touches qui ne se justifiaient pas.

Et même si comme toujours il est bon de juger une pièces en vrai, il est aussi important de porter une trés grande attention aux sketchs circulant sur le web. Surtout si votre objectif est de vendre vos pièces online.
Vous avez de trés jolies piéces, la M112 en est la preuve, un bel exemple de simplicité, très typé "école New Yorkaise". so…

Citation :

@kazeba:

Vous serez à Basel World cette année par hasard?
Best,
Jerome.

Malheureusement je ne pense, mon emploi du temps cette année est qlq peu "chargé" Mais j'espère avoir la chance de pouvoir vous suivre encore sur ce forum ou ailleurs !

En attendant, je ne peux que vous souhaiter tout le succès mérité dans votre entreprise !

K.

kazeba a écrit:

Citation :

Son objectif est de donner une touche de classe à la collection, à "langéifier" un peu le design. D'ailleurs le Régulateur est dans cette tendance (index, chemin de fer, aiguille). Mais il faut que vous le laissiez se lâcher plus si vous voulez que la marque sorte du lot.

Tout est dit… on sent qu'il y a trop de "retours" sur le dessin général et pas assez de création relâchée à proprement parler… pas assez de "jusqu'au boutisme" dans le dessin.

Citation :

En retravaillant quelques détails, cette M112 pourrait être une belle alternative à la Max Bill par exemple.

Heu là par contre… je ne suis pas sûr quand même… ce n'est pas tout à fait le même orientation stylistique. Max Bill était un disciple de Bauhaus.
On ne sent pas du tout cette approche dans la M112. Ce n'est pas parce qu'il n'y pas de chiffres et 3 aiguilles que tout se ressemble… Le boîtier, les cornes, les index peint, la longueur de la seconde, le saphir ( ce saphir, mon dieu que ce saphir est magnifique )…



Pour moi la Max Bill résume parfaitement ( et sans vouloir faire de comparaison ) ce que je tente d'expliquer. Un design abouti et total. On aime ou on aime pas, mais ceux qui aiment, sont fascinés.

D'ailleurs, je tiens à préciser à Mr Pineau que si je m'acharne tant sur le design du régulateur, c'est que dans une première lecture, j'ai beaucoup aimé cette montre, mais après qlqs coups d'oeils ( et pas celui de l' amateur novice d'horlogerie, mais celui du designer ) j'ai relevé plein de petites touches qui ne se justifiaient pas.

Et même si comme toujours il est bon de juger une pièces en vrai, il est aussi important de porter une trés grande attention aux sketchs circulant sur le web. Surtout si votre objectif est de vendre vos pièces online.
Vous avez de trés jolies piéces, la M112 en est la preuve, un bel exemple de simplicité, très typé "école New Yorkaise". so…

Citation :

@kazeba:

Vous serez à Basel World cette année par hasard?
Best,
Jerome.

Malheureusement je ne pense, mon emploi du temps cette année est qlq peu "chargé" Mais j'espère avoir la chance de pouvoir vous suivre encore sur ce forum ou ailleurs !

En attendant, je ne peux que vous souhaiter tout le succès mérité dans votre entreprise !

K.

Merci bcp. En tout cas j'ai appris qquechose deja car je ne connaissais pas Max Bill donc je vous remercie (tous) pour ce "quick education". A mon oeil novice, il me semble que la 112 ait plus d'effluves "modernes", melangeant ainsi le classique avec l'ancien (comme fait souvent Marvin de facon subtile) que la Max Bill - Mais je n'ai pas votre expertise en la matiere c'est sur!

kazeba a écrit:

Heu là par contre… je ne suis pas sûr quand même… ce n'est pas tout à fait le même orientation stylistique. Max Bill était un disciple de Bauhaus.

Je sais bien mais une alternative n'est pas un clone. Et tant mieux parce que du Bauhaus, on en a mangé à toutes sauces: Stowa, Nomos etc... Une alternative, c'est quelque chose qui élargit le choix or là la Marvin m'a semblé trop imposante au poignet pour faire partie de ce créneau au sens large, la montre simple à remontage manuel. La Max Bill m'est venue à l'esprit car elle utilise aussi le 2801 dans sa version à remontage manuel.

J'aime beaucoup ce régulateur pour son design recherché mais je rejoins en partie mes coreligionnaires sur une partie de leurs critiques. Un détail qui ne me plait pas non plus p.e. c'est la façon dont les cornes viennent se "replier" sous la lunette. Dommage car le travail fait sur le boitier est très intéressant.

Quant à la M112, j'aime beaucoup son cadran et son mouvement manuel à grande seconde mais quand j'ai vu le diamètre, j'ai vite déchanté : 44mm se sera vraiment trop grand pour une montre plutôt habillée avec une lunette aussi fine. Surtout avec un cadran clair - la version qui me plaît le plus.

Mais tout cela sont des réflexion de mordus qui passent plusieurs heures par semaines à regarder des photos de montres sous tous les coutures, et à raisonner chacune de leurs acquisitions. Au premier coup d'oeil, ces 2 montres restent quand même très désirables.

Nicolas