Actu : Doris Leuthard rencontre le président chinois aujourd'hui

Doris Leuthard rencontre le président chinois aujourd'hui



Doris Leuthard s'est rendue à Pékin vendredi, avant-dernier jour de sa visite en Chine. La présidente de la Confédération y rencontrera le président chinois Hu Jintao, avec peut-être à la clé des réponses sur le libre-échange.
Le troisième round de l'étude conjointe de faisabilité pour un accord entre la Suisse et la Chine a pris place cette semaine. La journée devrait permettre de savoir si les derniers obstacles au lancement des négociations ont pu être levés.
Un accord pourrait résoudre bon nombre de problèmes qui subsistent dans les relations économiques entre les deux pays, même si leurs échanges commerciaux sont en forte croissance.
La délégation économique qui accompagne Doris Leuthard place donc de grands espoirs dans ces discussions. L'accès au marché chinois et le manque de protection de la propriété intellectuelle font partie des préoccupations majeures.
Du côté de l'horlogerie, le secteur souhaite que les négociations abordent la taxe de 20% sur les montres haut de gamme introduite en 2006. Les fabricants espèrent sa suppression ou au moins une réduction, a dit à l'ATS Jean-Daniel Pasche, président de la Fédération de l'industrie horlogère suisse (FH).
De plus, la Chine est le principal producteur de contrefaçons horlogères. La FH mène un travail important sur place, qui a conduit à la saisie de 500'000 fausses montres l'an passé. "Mais il faudrait que les autorités soient plus actives et s'engagent plus fermement via un accord", souligne Jean-Daniel Pasche.
Parmi la trentaine de représentants des entreprises figurent notamment le président d'economiesuisse Gerold Bührer, Alexandre Jetzer, membre du conseil d'administration du groupe pharmaceutique bâlois Novartis, et Anton Affentranger, patron du groupe de construction Implenia.
L'entrepreneur et conseiller national (PLR/BE) Johann Schneider-Ammann était aussi du voyage. Il n'a pas donné d'indication sur ses projets quant à une éventuelle candidature au Conseil fédéral, malgré les questions qui lui été adressées durant tout le séjour.