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 Actu : Courvoisier, la qualité couchée sur papier

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ZEN
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MessageSujet: Actu : Courvoisier, la qualité couchée sur papier   Actu : Courvoisier, la qualité couchée sur papier EmptyMer 25 Aoû 2010 - 7:47

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Courvoisier, la qualité couchée sur papier

Marie-Laure Chapatte


Jean-Marc Peltier dirige Courvoisier depuis un peu plus de dix ans: «Nous voulons rester des artisans dans un marché de niche avec des solutions industrielles.» (Jacques Bélat)



La société biennoise, qui emploie une centaine de collaborateurs dans la zone industrielle, mise tout sur la qualité, particulièrement prisée par les maisons horlogèresActu : Courvoisier, la qualité couchée sur papier ATCollapse




Ce jeudi, l’ensemble du personnel du secteur prépresse est en formation. Un étage au-dessous, la commande d’un groupe horloger sort en bout de chaîne, après un scannage vidéo unique en Suisse. Au cœur de la zone industrielle de Bienne, l’imprimerie Courvoisier-Attinger Arts graphiques ne laisse rien au hasard. Le stock de papier paraît gargantuesque, il est pourtant indispensable pour honorer cette commande en cours de 600 000 exemplaires, qui accapare en continu deux presses sur les quatre de l’entreprise. Soit la plus grande capacité de production en presse à feuilles de Suisse romande.
«Ce n’est pas tous les jours que nous avons de telles commandes», glisse Jean-Marc Peltier, directeur de la PME, aux mains du groupe Gassmann. D’ailleurs, avec la crise, la visibilité s’est fortement réduite. «C’est un facteur stressant», confie le maître des lieux.
Avec une histoire longue de plus de deux siècles, l’entreprise Courvoisier, qui a vu le jour au Locle et à La Chaux-de-Fonds, relativise toutefois. Ainsi, si le chiffre d’affaires a subi le marasme ambiant l’an dernier – surtout que l’imprimerie est essentiellement active dans l’horlogerie –, «le résultat fut bon. Nous avons réussi à répercuter la hausse de prix des matières premières et avons légèrement comprimé nos coûts», précise le Neuchâtelois. Bonne nouvelle, la PME perçoit à nouveau une certaine agitation du marché.
Fin mai à Prague, l’imprimeur seelandais s’est vu décerner la médaille d’or Sappi du Meilleur imprimeur européen de l’année 2010 dans la catégorie «Catalogues», réalisé pour l’entreprise Zenith. Une multitude de critères techniques ont été retenus pour attribuer cette récompense. «Nous avons également de bonnes chances de remporter un autre prix prestigieux de niveau européen à mi-septembre à Bâle», souligne le patron.
Sans pavoiser, Courvoisier estime donc avoir passé la crise sans dommage majeur. D’autres imprimeurs ne peuvent pas en dire autant. En effet, à quelques kilomètres de là, à Brügg, l’entreprise Weber a dû fermer ses portes à fin 2009, laissant plus de 250 collaborateurs sur le carreau. «Mais nous n’avons récupéré aucun client», précise Jean-Marc Peltier. Une manière pudique de dire que Courvoisier n’a pas pu, ni souhaité s’aligner sur les prix pratiqués par cet ex-concurrent. Les mandats sont sûrement partis à l’étranger. «Nous voulons rester des artisans dans un marché de niche et nous devons être hautement qualifiés et flexibles, même si nos solutions sont, elles, industrialisées», complète le patron.


Des «risques» partout…
«Dans notre activité, nous avons de nombreux risques à gérer, avec par exemple l’instabilité des matières première, l’hygrométrie, la température, la qualité ou cette fameuse métamérie qui nous joue des tours (ndlr: le fait que des couleurs semblables varient en fonction de la source de lumière). Mais la gestion de tous ces facteurs constitue également notre force», poursuit-il. Courvoisier veut également apporter des solutions innovantes à ses clients, par exemple en proposant des nouvelles options pour le papier ou le rendu. «La notion de l’esthétique générale de l’objet nous importe aussi beaucoup», souligne le patron.
Les moteurs de la société, qui emploie une centaine de collaborateurs et ne dévoile pas son chiffre d’affaires? Qualité, compétence, capacité et disponibilité. La volonté de se développer est également présente. «Marc Gassmann est un vrai entrepreneur, ce n’est pas quelqu’un que l’on déstabilise facilement, même avec une crise. Il veut aller de l’avant», souligne Jean-Marc Peltier, qui se montre plus attentiste. Et s’il préfère décaler quelque peu les investissements, c’est aussi pour mieux appréhender les besoins futurs.
«Nous voulons verticaliser davantage notre production», ex­plique le dirigeant, à la tête de la PME depuis un peu plus de dix ans. Même si elle n’est sur aucune piste concrète d’acquisition, la PME reste donc à l’affût d’opportunités.




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