ZEN Rang: Administrateur
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| Sujet: Une Submariner, sinon rien Sam 19 Aoû - 7:30 | |
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Une Submariner, sinon rien
Cinquante-trois ans après sa création, l'Oyster Perpetual Submariner de Rolex est plus que jamais «la» montre de plongée que continuent de s'arracher sportifs et jet-setters du monde entier.
À regarder l'abondante littérature consacrée à l'une des montres les plus célèbres du XXe siècle, d'aucuns peuvent s'étonner que ni Edgar Morin dans les Stars ni Roland Barthes dans Mythologies ne lui ait consacré une ligne... Pourtant, cet objet qui, à l'origine, n'était autre qu'un instrument professionnel a transcendé sa fonction initiale (donner l'heure sous l'eau) pour devenir un mythe, un signe d'appartenance sociale, une sorte de produit emblématique dont l'univers, pétri de légendes diverses, irrigue la vie quotidienne de son propriétaire. Ainsi, on ne compte plus le nombre d'anecdotes relatant comment une Submariner s'est remise à marcher après plusieurs années passées dans les profondeurs des mers. Ici, c'est une Rolex qui donne l'heure après avoir sauté sur une mine en 1940. Là, c'en est une autre qui, dans les années 1970, sauve la vie d'un plongeur de la Comex. Coincé dans de la roche, il a dû son salut au reflet d'un rayon de lumière sur la lunette de sa Submariner qui lui indiqua la présence d'une barre à mine lui permettant de se dégager...
À ceci s'ajoute le fait que le numéro un mondial de la montre de luxe cultive depuis toujours le secret. «Nous sommes comme une huître dans une mer symbolique», dit-on à Genève. On estime néanmoins que Rolex produirait entre 800 000 et 1 million de pièces par an. Voilà comment se construit un mythe. Par de petites histoires qui alimentent la grande.
Fermée comme une huître
Elle commence en 1926, lorsqu'un certain Hans Wilsdorf fait le pari de lancer une montre étanche, «fermée comme une huître», l'Oyster. L'heure est alors aux montres de poche citadines. Mais Wildorf se met martel en tête : il dépose le brevet de la première boîte horlogère étanche à l'eau et à la poussière. En 1931, la manufacture suisse peaufine son invention en développant et brevetant le Rotor perpetual, premier mouvement à remontage automatique qui, en évitant au propriétaire de tripoter la couronne de remontoir, conserve mieux l'étanchéité du boîtier dans le temps.
Dans les années 1950, pour mettre à l'épreuve la résistance de l'Oyster, Rolex la confie à des plongeurs professionnels et à des chercheurs qui la testent lors d'expéditions sous-marines. L'idée prend forme : concevoir un modèle imperméable à 100 mètres, un véritable outil fiable pour les professionnels des fonds marins.
En juin 1953, «le rêve de tout plongeur devient réalité !» clame une publicité de la marque. Sous la référence 6204, Rolex présente la Submariner, première montre de plongée du monde, étanche à 100 mètres, dotée d'une lunette tournante (pour mesurer les temps d'immersion).
L'année d'après, ce robuste opus franchit un second palier en restant étanche à 200 mètres.
À la fin des années 1950, sa physionomie change. Le boîtier est agrandi et passe de 36 à 40 mm de diamètre. Dans le même temps, la précision de la Submariner s'inscrit en toutes lettres sur les modèles certifiés chronomètres avec la mention «Superlative Chronometer officialy certified». Elle devient une référence sur le marché de la montre de plongée, s'affiche aussi bien au poignet des hommes grenouilles de la Royal Navy ou de la Comex pour lesquels Rolex lance des séries spéciales que sur celui des stars de cinéma. «Quand un homme tient le monde dans ses mains, vous vous attendez à ce qu'il porte une Rolex au poignet», affirmait une publicité pour cette montre en 1965. Quatre ans après, elle s'habille d'or et s'équipe d'un calendrier... Mais c'est toujours l'étanchéité qui reste le fer de lance de ce sujet. Depuis 1979, les Submariner plongent à 300 mètres de profondeur. Et demeurent encore aujourd'hui l'une des pierres angulaires du succès de la société. Robustes, fiables, indémodables. Et pérennes. Fabienne Reybaud. Le Figaro 17 août 2006 http://www.madamefigaro.fr/luxe/20060817.MAD0002.html# _________________ Contraria contrariis curantur. (Les contraires se guérissent par les contraires).
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Dynamo Membre référent
Nombre de messages : 7028 Localisation : Paris Date d'inscription : 05/05/2005
| Sujet: Re: Une Submariner, sinon rien Sam 19 Aoû - 7:51 | |
| Pas térible pour un journal de faucher une photo d'une boutique et de ne pas inscrire la provenance. http://www.theoldwatchshop.com/ un vendeur godon de montre vinatge dont des Rolex et Panerai.... Dynamo |
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Invité Invité
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Invité Invité
| Sujet: Re: Une Submariner, sinon rien Sam 19 Aoû - 9:15 | |
| après les héros de la plonger les heroines de la tv. en daytona PN en or svp! |
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Invité Invité
| Sujet: Re: Une Submariner, sinon rien Sam 19 Aoû - 9:31 | |
| Sur l'édition papier de ce numéro du 17 Aout 2006 (donc copyright et tout le toutim), une photo nous montre l'ami Sean: mais la montre n'est pas la bonne ! C'est ballot non ? Å |
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Dynamo Membre référent
Nombre de messages : 7028 Localisation : Paris Date d'inscription : 05/05/2005
| Sujet: Re: Une Submariner, sinon rien Sam 19 Aoû - 9:36 | |
| En fait, l'histoire de la sub dans JB c'est encore plus rigolot, en fait il avait demander une Rolex (une oyster acier étanche dans le livre) a Rolex, mais c'était trop long et compliquer, que ce fut la montre perso du prodcteur => une sub.
PS la photo de la sub n'est pas la bonne car c'est une big crown (8mm brevet)
Dynamo |
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