Les marques Allemandes

Les marques Allemandes ont très bonne presse parmi les amateurs . Lange & Sohne, Glashütte Original, Sinn etc ... Les critiques sont rares .

A quoi attribuez vous ce succès ?

On reprochait aux marques Germaniques autrefois d'avoir des boites trop massives, ou un SAV incertain. Ce n'est manifestement plus le cas. En outre ces marques ont une aptitude à communiquer avec leur clients en en faisant des interlocuteurs privilégiés qui encourage sans nul doute l'acte d'achat.

Comment d'une manière générale, percevez-vous les marques Allemandes ?

Y'a pas à dire, il existe en ce moment une effervescence, une dynamique de création et innovation chez les allemands qui n'existeplus du tout depuis longtemps chez les suisses. Plein de petits nouveaux qui se lancent, dans tous les créneaux, de l'emboitage à la manufacture... Un vrai eldorado de l'horlogerie.

C'est cette dynamique, et l'esprit d'émulation qu'elle procure, qui crée à mon avis cet engouement.

A mon avis, les allemands ont tout compris, et les suisses devraient se méfier des allemands bien plus que des chinois...

BB

Il y a plusieurs facteurs qui jouent conjointement pour expliquer à mes yeux ce succès :

La chute du mur a remis en mouvement la zone horlogère traditionnelle allemande. Symboliquement, la reconquête d'un savoir faire ancien oublié a été un défi que les Allemands ont relevé. On passera bien entendu sous un silence discret le rôle joué par JLC et par IWC dans le renouveau de Lange.

La tradition dans la mécanique ne s'étant pas perdue, le recrutement d'une main d'oeuvre jeune et qualifiée n'a pas posé de problème (parallèlement, ceux qui rêve d'une même renaissance pour l'horlogerie française risquent de se heurter au handicap du manque de formation).

Les marques ont su très tôt se délimiter un champ cohérent et s'y développer de manière très rationnelle : Lange, Sinn, Nomos sont de bons exemples. On ne se disperse pas, on crée des lignes structurées.

La recherche et l'innovation jouent un rôle moteur dans leur développement.

Le marketing est remarquable. Pas de grand show dans la jet set, mais une relation clientèle sérieuse et des lancements très ciblés.

Tout cela ne serait rien si au bout, il n'y avait pas des montres de qualité...

Bonjour messieurs!

Je rajouterais juste que la production allemande actuelle s'inscrit dans un style qui nous est cher à nous autres amateurs, la sobriété (loin par exemple de certaines production Zénith récentes...) associée à une qualité de fabrication élevée.

Et je vote pour!

Amicalement à tous les deux.

bonjour desperado et bienvenue dans le bar d'ici.

Amitiés

V.

villerville a écrit:

On passera bien entendu sous un silence discret le rôle joué par JLC et par IWC dans le renouveau de Lange.
...

Il est a noté que c'était la branche horlofére du groupe Allemand Mannesmann. De plus, une concentration géographqiue de l'industrie a permit des économies d'échelle pour les Fournisseur, centre de formation ect....




Dynamo

Merci, merci!

Et si tu as l'occasion de voir prochainement ma bonne amie Philomène, salue-là bien de ma part!

Dynamo a écrit:

villerville a écrit:

On passera bien entendu sous un silence discret le rôle joué par JLC et par IWC dans le renouveau de Lange.
...

Il est a noté que c'était la branche horlofére du groupe Allemand Mannesmann. De plus, une concentration géographqiue de l'industrie a permit des économies d'échelle pour les Fournisseur, centre de formation ect....




Dynamo

Eh oui, C'était le même patron pour les 3 ! Donc rien d'extraordinaire ! Tout le monde aurait fait pareil, cela s'appele de la synergie intra-groupe. Quant au silence discret, Blumlein en a quand même parlé très souvent de ça.

pour moi l'horlogerie allemande c'est lange et GO auquel j'ajouterais Dornbluth et même si je n'aime pas, je ne peu ignoré Sinn pour les autres je n'y crois pas à fond.
pour répondre à villerville sur la main d'oeuvre horlogère sache que sans la France et son savoir faire horloger il n'y aurais peu être plus de montre suisse,composant,ingenieur en micromecanique, informaticien. les suisses pillent la main d'oeuvre française qui est une des meilleures au monde,mais qui n'a pas de marque pour les employer.
ce n'est que ce que j'en pense après avoir lu de nombreux article à ce sujet.

Sissou a écrit:

pour répondre à villerville sur la main d'oeuvre horlogère sache que sans la France et son savoir faire horloger il n'y aurais peu être plus de montre suisse,composant,ingenieur en micromecanique, informaticien. les suisses pillent la main d'oeuvre française qui est une des meilleures au monde,mais qui n'a pas de marque pour les employer.

Cette frilosité française qui fait que les gens capables préfèrent travailler à l'étranger plutôt que de créer leur propre entreprise en France est regrettable.

Quand on voit le nombre d'artisans-horlogers qui se sont lancés en Allemagne : Rainer Brand, Dornblüth, Schauer, Rainer Nienaber, Sothis, Temption, Marcello C, Nivrel, etc ... et ils ont fait leur trou.

Il est vrai que Suchel, l'un des rares en France a avoir essayé, c'est planté, c'est dommage.

il y eu le courageux roger cornet vers le milieux des années 90,avec un concept que a inspirer frederique constant et zenith.
l'échappement visible au travers du cadran réalisation de christophe claret,ce fut un échec.


modèle trianon et versaille.

Avec un échappement qui m'a l'air bien particulier. Genre ancre à moustaches. Il se peut aussi qu'il y ait eu d'autres problèmes que simplement esthétiques...

J'ai tout de même un peu de mal à l'apparenter aux Zénith et F.Constant.

Christian.

Pour connaitre le contexte dans le quel la version open du el Primero s'est créé , je puis vous dire que ce n'est pas une source ou un élément extérieur à la marque qui l'a inspiré.

C'est simplement une envie de faire en sorte que ce qu'on voyait d'un coté( le fond) le soit aussi de l'autre.

je parle uniquement de l'idée de l'échappement visible sur la montre,il y avait effectivement autre chose ...le prix qui était très élevé pour l'époque.
c'est sur que les montres de poche hebdomas avait dèja un echapement visible sur le cadran.

steyr a écrit:

Genre ancre à moustaches.

Je suis pris d'un doute... après la lecture du document de Roger cornet, il me semble plutôt que lesdites moustaches sont plus là en guise de contrepoids, que de limitations...



Christian.

L'échappement apparent coté cadran est plutot sympa à regarder , dommage que cette montre fut un bide !
Par contre les boitier sont tristes à mourir , les aiguilles ça cloche quelque part ! Le diametre correspond au canon de l'époque , mais il a l'air petit (photo?).
Bon , pis Roger sur le cadran c'est pas le panard ! Non , je débloque , encore dommage ...

On parlait des montres allemandes, on finit sur les moustaches !