Objets d’exception aux Puces du 7 au 9 octobre 2006 !

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Exception, c’est le mot d’ordre de cette splendide exposition qui va se mettre en place sur les 7 hectares des Puces de Paris - Saint-Ouen. Dans ce lieu qui vient de fêter ses 120 ans, on pourra découvrir au fil des allées et des marchés les objets rares que les marchands gardent jalousement pour eux.
A l’instar du Mondial de l’Antiquité, rendez-vous international qui se tient tous les deux ans, les marchands des Puces de Paris Saint-Ouen ont souhaité donner un nouveau rendez-vous à leurs inconditionnels visiteurs en les invitant à une grande fête lors du premier week-end d’octobre.
Si les clients et amis des marchands sont invités dans le cadre d’une soirée privée, vendredi 6 octobre, pour une Nuit inoubliable comme les Puces savent l’offrir, le public pourra profiter de l’événement en venant découvrir dans les marchés et dans les rues les objets que les marchands ont choisi de présenter à l’occasion de ce Week-end d’Exception aux Puces.

Dans chaque marché, une dizaine d’objets va être présentée provenant des collections personnelles des marchands. Des pièces étonnantes, des objets qui ne sont pas forcément à vendre mais qui témoignent de leur passion, de cette passion de l’objet chargé d’une histoire particulière. Du plus simple au plus rare, l’objet ancien obtient sa plus belle valeur du regard et de l’importance que son acquéreur lui donne. Il n’existe pas un marchand qui ne sorte pas du lot de ceux qu’il propose à la vente un objet pour se l’approprier. Les raisons en sont multiples. La rareté, la beauté, le sentiment profond d’avoir entre les mains une pièce unique, le mystère ou le goût de la collection sont autant de raisons pour garder cet objet et le soustraire à la vente. Parmi les objets d’exception exposés, certains nous étonneront d’autres nous sembleront anodins. Mais tous auront une histoire remarquable, comme cette collection d’affiches de cirque des années 20, une trouvaille que le marchand collectionneur conservait jusqu’alors jalousement et qu’il accepte de dévoiler à nos regards en quête d’histoire.

La clientèle des Puces est si diverse que chacun peut y trouver son bonheur. Ainsi, particuliers, collectionneurs, conservateurs de musées, ou simples touristes viennent chercher un objet qui leur parle. Les prétextes sont bien différents. Certains aiment l’atmosphère unique de ces rues encombrées, ces bistrots, ces marchands bougons ou souriants selon les jours, d’autres sont à la recherche d’une pièce précise, d’autres encore essaient de dénicher la pièce rare, l’affaire !

Alors il ne reste qu’une solution pour découvrir ces objets d’exception : Venir les voir !

Premier voyage au travers des collections des marchands:

Marché Dauphine Marché Jules Vallès

Chantal ANTIQUITES expose une Chaise de Bugatti en bois exotique sculpté, de goût orientaliste. Son dossier circulaire et son assise sont recouverts de parchemin incrusté dans des motifs géométriques de cuivre rouge et d’os CIRCA 1900. Elle propose également une applique murale de Mouille à deux bras de lumière pivotants en tube d’acier surplombés d’abat-jour tétine, le tout laqué noir satiné. CIRCA 1950.

On ne résistera pas à l’intarissable ALAIN MAIGNAN. Depuis le 7 décembre 2005 visible a la Maison de la Magie de Blois il fait revenir le temps de ce Week-end, ce tableau horloge exceptionnel. Il représente Robert-Houdin en 1830 alors qu’il n’est encore qu’un simple commissionnaire en horlogerie exerçant près du Pont Neuf a Paris. Un tableau qui évoque le passé de notre plus grand illusionniste français.

Marché Malassis

Patrick VAISSIER expose à la Galerie Zerline une des raretés de sa collection de CAP-Y-POT. En Espagne, ces sculptures d'art populaire, plus ou moins naïves, étaient destinées aux processions. Costumées, elles ne laissaient apparaître que les mains aux veines parfaitement visibles et la tête. Les détails de ce Cap-y-pot du XVIIIème en font une pièce unique par sa très grande taille et ce visage d’un réalisme frappant avec ses yeux de sulfure et sa bouche sculptée. Les mains et la tête sont disproportionnées par rapport au corps et aux pieds qui eux restent très naïfs. La coiffure est juste suggérée par un toupet en haut du front. Espagne - circa 1750

Marché Paul Bert

Paul Bert, sexagénaire, fêtera en grande pompe son anniversaire lors de cet événement. Ses marchands nous réservent des pièces étonnantes.

Ainsi, le très discret et passionné Wladimir Sokoloff vous fera découvrir ce rarissime programme de la 7ème saison des ballets russes de Diaghilew au théâtre du Châtelet -1912 - Édité par M. de Brunoff directeur de la revue Comedia Illustré. Ce livret présente la création par Nijinsky, en tant que chorégraphe et danseur, de “L’Après-midi d’un Faune” sur une musique de Claude Debussy avec des décors et costumes de L. Bakst. Le danseur y invente une nouvelle gestuelle qui révolutionne la danse classique. Lors de la création, le ballet est dans un premier temps hué, Diaghilew, par défi, le faisant bisser, les applaudissements l’emporteront. Qu’importe, La fracture est faite. Le tableau final, suggestif, choque certains. Il faudra la plume d’un Rodin pour défendre l’audace de Nijinsky.

Quant à Gérard Kirche, il s’est laissé emporter par l’œuvre délicate et aérienne de Latawiec - Antony Zydron (1936-2001) – Pologne. Ce Cerf-volant de 1969 est réalisé en peaux, à décor polychrome, tendues sur une armature de bambous. Zydron né à Poznan (Pologne) intègre le mouvement surréaliste international “Phases” en 1968 et collabore régulièrement à la revue du même nom.

Marché Serpette:

Olivier d'YTHURBIDE et Benoît FAUQUENOT souhaitent nous faire partager l’émotion qu’ils ont eue lors de l’acquisition de ce Bouddha en pierre marbrée de 2 tonnes et d’1m80 de haut (IX ou Xème siècle). Il était au fond d'une grotte en Chine où les pèlerins venaient le prier pour guérir leurs maladies, d’où son nom de "Bouddha de médecine". Il a été rapporté en France par quelque diplomate vers 1900.

A la Galerie Arsinoppia, Emmanuel et Angélique vous présenteront une exposition de Vedute (vues) de Naples et des planches géologiques à la base de la volcanologie moderne illustrées par Pietro Fabris, artiste anglais remarqué par sa technique dite de « gouache à l’italienne ». Ce « CAMPI PHLEGRAEI » ou les Observations sur les volcans des deux Siciles, est l’un des plus beaux livres illustrés, édités au XVIII° siècle. Son auteur, le Chevalier William HAMILTON envoyé extraordinaire et plénipotentiaire de Sa Majesté Britannique à la cour de Naples publia ses observations en 1776.

Un parcours passionnant s’annonce dans le dédale des Puces. Vous découvrirez dans le prochain communiqué d’autres objets présentés par les marchands de Vernaison, de Cambo, d’Antica, et ceux de la rue des Rosiers, de la Rue Jules Vallès, de la rue Paul Bert et de la rue Lécuyer. Un catalogue des plus belles pièces sera édité lors de la manifestation, un véritable catalogue d’art présentant le talent et la diversité des antiquaires des Puces de Paris - Saint-Ouen.

Objets extraordinaires - Du 7au 9 octobre 2006

Soirée d’inauguration le vendredi 6 sur invitation uniquement.
Puces de Paris-Saint-Ouen - De 10h à 18h
Porte de Clignancourt – Garibaldi

http://www.news.batiweb.com/a.asp?ref=06083001

ça sent bon le chrono suisse et autres merveilles A vos tunes, messieurs

Vous pensez qu'il faut être milliardaire pour y aller ou avec quelques centaines d'eur on peut se faire plaisir ?

BB

ben je pense déja qu'on peux se faire plaisir à admirer de beaux objets, même sans acheter...

Voui voui voui ça à l'air sympa, si on habite en rp, mais quid de nous autres les languedociens
Y a pas ça chez nous

Olive