ZEN
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 | | Sujet: Braquage chez Harry Winston Jeu 21 Sep 2006 - 12:42 | |
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- Braquage chez Harry Winston
20 Septembre 2006
Braquage hier matin au 82 de la rue de Lausanne. Il est passé 7 h. Un employé de l’entreprise d’horlogerie et de bijouterie Harry Winston se rend dans les locaux commerciaux des Pâquis. L’homme, chargé de la logistique, est le premier à arriver au bureau. Son «zèle» lui vaudra une bien mauvaise rencontre.
En sortant de l’ascenseur, deux individus l’attendent de pied ferme. L’un est cagoulé, l’autre armé. Les voleurs, qui entrent dans l’entreprise, savent ce qu’ils veulent: vider les coffres. Vite, avant la venue d’autres employés. «Il faut des codes pour les ouvrir et je n’en ai pas», déclare le cadre en gardant son sang-froid. La tension monte d’un cran. Soudain, l’un des brigands l’empoigne et tente de lui coincer les doigts dans une porte. Une idée vient à l’esprit de la victime: leur remettre les liquidités destinées aux frais courants de la société. Pressés par le temps, les deux hommes se contentent, selon l’entreprise, de ces quelques milliers de francs contenus dans une mallette et prennent la fuite.
Comment ont-ils pu pénétrer dans l’immeuble? Responsable marketing de l’entreprise, Jean-Philippe Coulaud a son idée sur la question: «Mon collègue est entré en voiture dans le parking. Les voleurs ont pu accéder ainsi au garage avant que la porte ne se referme. Mais comme ils ont ouvert des portes de sécurité, les alarmes électroniques se sont enclenchées et les secours sont arrivés. » Trop tard. Les policiers déboulent peu avant 7 h 30 et interdisent d’emblée l’accès aux locaux à des dizaines d’employés d’entreprises et de représentations diplomatiques établies dans l’immeuble. «Il a fallu prendre toutes les empreintes digitales avant de laisser entrer quiconque», ajoute le responsable marketing.
A 8 h 30, quelque 20 agents rentrent au poste. Mi-inquiets, mi-amusés, les employés rejoignent leurs bureaux. Les brigands, eux, courent toujours. Tribune de Genève www.tdg.ch
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Contraria contrariis curantur. (Les contraires se guérissent par les contraires).
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