ZEN Rang: Administrateur
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| Sujet: Harry Winston - Westminster Tourbillon Ven 29 Sep 2006 - 13:41 | |
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- Westminster Tourbillon
L'heure de l'exceptionnel a de nouveau sonné chez Harry Winston…
Londres, 4 juillet 2006 - Harry Winston inaugure un nouveau Salon dans la capitale britannique. Afin de marquer cet événement exceptionnel, et en guise de clin d'oeil, le Roi du Diamant et de la Haute Horlogerie a créé une pièce d'exception en édition spéciale qui s'inscrit dans la collection Ocean - la Westminster Tourbillon - associant deux des plus grandes complications horlogères: le tourbillon et la répétition minutes qui, en l'occurrence, reprend les notes du carillon du Palais de Westminster.
L'émotion dans une boîte… Pour apprécier correctement la beauté d'un timbre cathédrale comme ceux qui sont placés au coeur de la Westminster Tourbillon, il faut d'abord savoir que la boîte joue le rôle essentiel de caisse de résonance. Le garde-temps faisant partie de la collection Ocean, il a fallu adapter quelque peu la boîte pour loger les quatre timbres cathédrale reproduisant la sonnerie Westminster. L'artisan boîtier a donc dû respecter au millimètre près l'épaisseur des parois pour que la vibration soit transmise "correctement", c'est-à-dire à la perfection. Simple question de physique ondulatoire, même si l'opération n'est pas si simple. Car contrairement à un haut-parleur, dont le rendu sonore répond à des critères précis, la résonance d'un timbre de montre dépend de la structure interne de cette dernière - même si le timbre sonne parfaitement sur l'établi. De plus, la propagation du son dépend des capacités vibratoires du matériau utilisé, en l'occurrence l'or, qui est excellent. La conjugaison de deux métiers – horloger et boîtier – a donc été primordiale pour assurer à la Westminster Tourbillon un résultat parfait.
Le carillon de Westminster Les carillons servaient avant tout à annoncer l'heure à intervalles rapprochés avec des mélodies agréables, mais également, pendant les jours de fête, à assurer une musique de plein air jouée à la main. Le plus connu est sans aucun doute le carillon de Westminster, que William Crotch composa initialement pour la University Church de Cambridge, St Mary The Great, le 4 juin 1789, en s'inspirant d'une mélodie du Messie de Haendel.
Aujourd'hui immédiatement associée à Westminster à Londres, cette mélodie ne requiert que quatre cloches (donc quatre notes). Ce sont exactement ces quatre notes que sonne la répétition minutes de la Westminster Tourbillon Harry Winston.
Le timbre cathédrale de la Westminster Tourbillon Un timbre «ordinaire» fait une fois le tour du mouvement. Le timbre cathédrale – ainsi nommé depuis quelques siècles parce que sa sonorité fait penser à celui d'une cloche résonnant dans une cathédrale – en fait quant à lui deux fois le tour: la résonance, plus longue, est de celles qui font vibrer le coeur des amateurs et des collectionneurs du monde entier.
Le matériau est de l'acier Sandvik, traditionnellement choisi par les maîtres horlogers pour sa souplesse, sa résistance et son excellente capacité à transmettre le son. La tige de métal est tirée et galbée sur un outil spécial. Puis l'horloger la travaille patiemment à la main en prenant soin de ne pas briser le sens des atomes. L'opération est délicate car un geste intempestif, un coup de lime trop appuyé, et c'en est fini de la beauté du timbre. La technique nécessite donc des années de pratique et un geste sûr.
La Westminster Tourbillon abrite quatre timbres cathédrale - pour les quatre notes de la mélodie avec sonnerie Westminster. Ils sont fixés autour du mouvement et soudés à des blocs de timbres. Dans le cas de la Westminster Tourbillon, l'un d'eux est en contact avec la glace saphir, à 9h, afin d'amplifier le son. Clin d'oeil à la délicate fonction de la montre, il est même décoré d'une clé de sol. Une fois le mécanisme de la répétition armé, les quatre marteaux entrent en action et sonnent chaque quart exactement comme le carillon dont il s'inspire.
Premier quart: mi ré do sol Demi-heure: do mi ré sol do ré mi do Trois quarts: mi do ré sol sol ré mi do mi ré do sol Heure: do mi ré sol do ré mi do mi do ré sol sol ré mi do
Le timbre cathédrale est rare aujourd'hui car il exige une maîtrise que très peu d'artisans détiennent et dépend, dans une moindre mesure, de secrets de fabrication jalousement conservés…
Un tourbillon volant Avec la Westminster Tourbillon, Harry Winston se devait de proposer un tourbillon d'exception: celui-ci est volant, c'est-à-dire qu'il n'est pas fixé à la platine par un pont, comme le sont les tourbillons classiques. L'effet est saisissant car la cage semble flotter au-dessus des platines. Symbole de la Maison, un diamant trône au centre de la cage et apporte une touche de raffinement. Notons aussi que, outre le fait qu'il dispose d'une réserve de marche de 70 heures, le mouvement est entièrement visible: les concepteurs de la montre ont en effet souhaité montrer son architecture, afin de rendre hommage à la splendeur du Palais de Westminster en lui associant la précision de la haute horlogerie suisse. Le cadran a donc été supprimé pour permettre au porteur d'admirer platines et rouages, mais aussi et surtout les quatre marteaux frappant les timbres au fil des heures. Le coeur de la montre est donc visible par la face comme par le dos, grâce à une glace saphir transparente. Enfin, le pont central figurant au-dessus du tourbillon porte le logo HW en découpe.
Pour être d'exception, ce garde-temps n'en est pas moins destiné à une utilisation quotidienne. Livrée avec un écrin exclusif en loupe de chêne, dont le couvercle arbore fièrement les notes du premier quart du carillon, la Westminster Tourbillon a été produite en une série limitée de 8 pièces en or rose, dont la première sera proposée lors de l'inauguration du Salon de Londres, plus une sertie. _________________ Contraria contrariis curantur. (Les contraires se guérissent par les contraires).
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