J'ai envie de tuer un postier !
Tout le monde ici a dû voir le post de notre ami Thierry "seconde vie ou nouvelle jeunesse", dans lequel il nous présente les montres qu'il assemble à partir de composants récupérés ici ou là.
Moi, mon coup de foudre ça a été ça :
Je me suis jeté dessus comme un mort de faim dès la première photo du cadran publiée par Thierry, et l'affaire a poursuivi son chemin jusqu'au début de cette semaine lorsque Thierry m'a confirmé l'envoi. Alors forcément, lorque j'ai trouvé l'avis de recommandé mercredi soir en rentrant du boulot, j'ai fait des bonds !
Hier matin, je me précipite au bureau de poste dès l'ouverture. J'arriverai plus tard au bureau, il faut savoir discerner les vraies priorités. Problème : l'employé au guichet ne trouve pas mon paquet. Il est totalement empoté, cherche cinq fois dans le même tiroir mais en vain. Pour le guider je lui dis que ça doit être un envoi en valeur déclarée, mais il me répond que non, ce n'est pas ce qui est mentionné sur mon avis de recommandé. Sa réponse finale est "le paquet n'est pas encore arrivé, il sera là en milieu de matinée". C'est totalement illogique, mais je suis pressé et je file.
Retour ce matin à l'ouverture. Autre employé, encore plus empoté que son collègue. Rebelotte, il commence par chercher dans les mêmes tiroirs que la veille mais sans plus de succès et m'explique que l'informatique est en panne et qu'il ne peut rien retracer. Lorsque j'insiste sur la valeur déclarée, il finit par aller dans un autre local. Deux minutes plus tard il revient enfin l'enveloppe à la main ! Je signe le bordereau, et comme je suis parano je demande des ciseaux pour ouvrir le paquet sous ses yeux, au cas où il y aurait un problème. Je plonge la main dans l'enveloppe, et je suis d'abord surpris par le contact du paquet en cuir que je sens sous mes doigts. Bizarre comme emballage... Je le sors : c'est un portefeuille plein de papiers, cartes de crédit et documents divers ! Je regarde le nom sur le paquet : évidemment ce n'est pas le mien (je me demande ce que pensera le vrai destinataire lorsqu'on lui présentera sa pochette ouverte, mais c'est une autre histoire). Coup de gueule, l'ahuri de service constate qu'il s'est trompé de paquet et repart en coulisses.
Il est revenu un moment plus tard, et la seule chose qu'il a été capable de faire a été une photocopie de mon avis de passage avec prise de mon n° de téléphone pour me rappeler le jour où ils retrouveront le paquet.
Bilan : je sors de là les mains vides après avoir perdu plus de 20 minutes sur place. Le fusil à pompe était resté à la maison, ça vaut mieux pour tout le monde !
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