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1862
Le Locle. Berceau de l’horlogerie niché au cœur des montagnes neuchâteloises. C’est dans ce cadre à la fois rude et idyllique qu’est fondée la maison CYMA en 1862. Le label s’entoure des meilleurs artisans et spécialistes et assemble ses premiers mouvements mécaniques. La marque s’inscrit dès le début dans la tradition horlogère suisse, posant les jalons de sa future renommée mondiale.
Dès 1891, CYMA, en véritable précurseur, produit des mouvements à répétition, des grandes complications et des chronographes. Près de 150 de ces joyaux de précision sont dorénavant produits chaque jour dans les ateliers de la marque.
Forte de ses premiers succès, CYMA continue sa formidable ascension, qui l’emmènera au plus haut niveau, côtoyant audacieusement les plus grands labels suisses.
1903
Au début du 20ème siècle, CYMA crée l’étonnement parmi ses pairs en inventant un nouveau mouvement à ancre extra-plat intégré dans une montre de poche. Son exceptionnelle précision est encensée par les experts de l’époque et validée par un certificat de chronomètre de l’Observatoire de Neuchâtel. Dès 1903, cette pièce unique est produite en série.
Deux ans plus tard, en 1905, CYMA se démarque à nouveau et entre par la grande porte dans l’Histoire de l’horlogerie en créant un nouveau calibre, le célèbre 701, d’une épaisseur de 3, 85 millimètres. Témoignage d’une véritable inventivité et réelle prouesse technologique en ce début de siècle, celui-ci sera mondialement commercialisé la même année.
En 1910, CYMA obtient le premier prix de l’Exposition Universelle de Bruxelles, témoin majeur du caractère exceptionnel des créations de la marque.
Le nombre de montres produites est considérable : 2500 mouvements sont assemblés quotidiennement dans nos ateliers.
Dès 1915, CYMA et ses concepteurs émérites élaborent des mouvements antichocs d’une solidité sans pareil. Les premiers modèles waterproof sont également mis au point grâce au talent des techniciens du label.
1921
Une nouvelle prouesse marque l’histoire de CYMA en 1921. Grâce à la maîtrise hors du commun de ses horlogers, la société familiale parvient à l’interchangeabilité de toutes les pièces.
En 1929, CYMA profite du plus grand atelier d’Europe et emploie 2’000 personnes qui assemblent avec passion et ferveur 4’000 montres par jour. Le label connaît une progression fulgurante, devenant le plus grand producteur de montres de précision en Suisse. Durant la même année, la marque est à nouveau récompensée par le milieu horloger lors de l’Exposition Internationale de Barcelone. Un prix qui vient saluer le raffinement et l’élégance des modèles créés.
1930
En 1930, alors que la montre homme occupe le devant de la scène, CYMA crée La Captive, ouvrant la voie à la montre féminine de rêve. Colette, au faîte de sa notoriété, adopte cette création dont la renommée s’affirme partout pour son élégance et sa précision. La célèbre écrivaine française décrit d’ailleurs l’objet avec amour dans le style qui la caractérise :
« C’est une captive au sens le plus romanesque du mot ; on l’achète, on la vend… Sensible et facile, elle cède si vous la pressez d’une main de maître, dévoile son visage, vous livre tous ses secrets, et de chaque consentement se fait un charme de plus… »
1943
En 1943, la marque lance sa première montre automatique, dotée d’un calibre 420 muni d’un rotor unidirectionnel.
Toujours à la pointe de l’innovation, en 1945, CYMA lance son célèbre « réveil 8 jours » à remontage à une seule clef. De nos jours, de nombreuses personnes se souviennent de cet illustre objet ou possèdent encore le plus précieux réveil-matin de sa génération.
En 1956, le modèle en or « Time-O-Vox » reçoit à son tour le certificat de chronomètre. Seule montre-réveil au timbre agréable de cette époque alliant un calibre 464, 12 ½, à barillet unique et petite seconde à 06h00.
Le réveil Sonomatic est fabriqué en 1957 par les talentueux artisans du temps œuvrant chez CYMA. Il connaîtra au fil des ans une renommée mondiale pour sa qualité et son infaillible précision.
1960
Dans les années 60, lancement de la collection Cyma-Navystar, premier modèle qui réussit à allier étanchéité parfaite et élégance raffinée. Son boîtier d’une conception nouvelle a permis, tout en améliorant encore précision et résistance, de réaliser enfin la montre étanche ultra-plate. Les innovations technologiques conçues spécifiquement pour permettre à ces garde-temps de résister aux chocs comme à l’immersion, dans des circonstances particulièrement exigeantes, se verront protégées par plus de vingt brevets internationaux.
En 1980, échappé des charmes et des vicissitudes de l’histoire, c’est un modèle de l’époque moderne de CYMA, une montre extra-plate en acier, munie d’un calibre manufacture 6×7 ¾, qui remporte le Bijorhca d’or de Paris.
1989
L’année 1989 voit l’avènement de la plus légendaire collection de CYMA : la Signature. Une création intemporelle aux lignes pures, transcendant les tendances et se jouant des saisons. Ces modèles à Quartz, alliances délicates entre l’or, l’acier et les diamants, sont mondialement distribués et fièrement portées en toutes circonstances par les connaisseurs les plus avisés.
La ligne Charisma sera lancée trois ans plus tard, en 1992, gamme de modèles acier ou or et acier, au style classique et à l’élégance sophistiquée. Autour de ses variations créatives et fantaisistes, cette collection réunira les femmes et les hommes de tous horizons.
A la fin des années 90, les designers et concepteurs de la marque développent l’exaltante ligne Imperium. Ses brancards vissés et la pureté de ses lignes font de cette collection aisément identifiable une prouesse de technicité et d’inventivité. Elle se déclinera au fil des ans en une grande diversité de modèles et de formes (rectangulaires, rondes ou de forme tonneau), conférant à cette ligne sport-chic son caractère individuel.
2000
Le début du 21è siècle sera marqué par la réminiscence des collections les plus populaires de l’histoire de la marque.
La Navy Star, innovation technique incroyable des années 60, est relancée en l’an 2000, accédant au succès digne de son nom désormais célèbre et s’inscrivant à jamais dans la mémoire collective. Intemporels et porteurs de renouveau, ces modèles, au stylisme remarquable combiné à la haute technologie du Quartz, sont adaptés tant à la vie moderne qu’à la pratique des sports les plus extrêmes.
En 2004, CYMA lance la collection Nineteen Forty, inspirée des illustres modèles des années 1940. Chefs-d’œuvre de précision, disponibles en version Quartz, automatique ou certifiée chronomètre, ces garde-temps sont l’alliance parfaite d’un style classique et d’une complexité technique de pointe.
Née en 2005, la collection Silver puise son inspiration dans la magnificence et la fascination des moyens de transports du 20ème siècle, tels que la locomotive, les voitures ou bateaux à vapeur. Une ligne acier épurée et aérienne, conjuguée à une indéniable robustesse.
En 2006, CYMA présente, pour la première fois en 144 ans d’histoire, quatre éditions collector numérotées limitées à 200 pièces par modèle :
•la Dominator- Big Date
•la Dominator Classic-Small Seconds
•l’Imperium XL-GMT
•l’Imperium XL-Power Reserve.
Présentées dans de luxueux coffrets, chacune de ces pièces incomparables est valorisée par un mouvement chronomètre certifié de l’Observatoire de Neuchâtel.
2007
L’année 2007 marque un changement capital dans le management de la marque. Son propriétaire, homme du renouveau et porteur des succès de CYMA prend une retraite largement méritée. Dans le but de perpétuer la tradition et la qualité qui ont fait de CYMA un label reconnu dans le monde entier, la direction est transmise à la jeune génération de la famille Guilgot.
C’est dans un état d’esprit novateur, résolument empreint de modernité, mais conservant les valeurs traditionnelles fondamentales, que la nouvelle direction du label souhaite se rapprocher encore plus de ses clients et inconditionnels de l’illustre marque suisse.
2010
Marchant sur les traces de nos prédécesseurs, nous continuerons d’inscrire CYMA, jour après jour, dans l’Histoire de l’horlogerie suisse et sa reconnaissance mondiale.
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, ça pourait faire une petite revue un de ces quatre...
