Actu : Les métiers de l'horlogerie affichent un nombre record d'apprentis

Rang: Administrateur Nombre de messages : 57505 Date d'inscription : 05/05/2005

Citation :: Les métiers de l'horlogerie ont affiché à la rentrée 2012 un nombre record d'apprentis. Les écoles techniques ont accueilli 463 nouveaux élèves, ce qui représente une hausse de 9% par rapport à l'année précédente. Le nombre de diplômes décernés l'an dernier a quant à lui augmenté de 15%.

L'année passée, 463 jeunes ont entamé une formation dans le domaine horloger et microtechnique, contre 425 en 2011, a communiqué mercredi la Convention patronale de l'industrie horlogère suisse (CP). Les titres décernés se chiffrent à 381, après 330 l'année précédente et 318 en 2010.

La CP supervise 10 filières menant à un diplôme fédéral. Celles-ci couvrent les principales étapes de réalisation d'un garde-temps, de la fabrication des composants à leur finition, en passant par l'assemblage et le réglage du mouvement.

L'organisation, qui a fait de la formation duale (en entreprise avec cours théoriques en école) une priorité, constate un net progrès. "Les entreprises ont compris le message", selon la CP. Sur l'ensemble des contrats, 40,2% prévoient un apprentissage de ce genre, le reste en école à temps plein.

L'horloger praticien demeure nettement le plus populaire, avec 159 contrats signés l'an passé. En revanche, l'effectif a stagné pour les variantes horloger dans le domaine de l'industrie et rhabilleur.

"Certains métiers plus techniques souffrent d'un déficit d'image", explique Romain Galeuchet, chargé de communication auprès de la CP. Celle-ci s'est donc chargée de les promouvoir auprès des écoliers.

En verve, la branche de l'horlogerie constitue un vivier qui a généré quelque 3000 emplois en 2012. A l'automne dernier, une enquête de la CP signalait que la branche devra former ou recruter pas moins de 3200 collaborateurs d'ici à 2016.

L'organisation, qui dénombre quelque 2000 apprentis en cours de formation, souligne que pour l'heure, l'offre reste "en adéquation avec la demande de personnel qualifié", mais se dit vigilante. En outre les métiers se trouvent en pleine réforme pour s'adapter aux besoins réels des entreprises, rappelle M. Galeuchet.

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