Actu: Dinan. Marc Voisot, horloger au service des musées de France

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Il parle en scientifique, avec l’allant du passionné. Ici-bas, Marc Voisot s’estime en « crétin » qui doit résorber « ce manque de connaissances par l’apprentissage. Dans mon métier, ma motivation c’est d’apprendre de nouveaux procédés, me documenter, lire, étudier… »

Loin d’être cet imbécile qu’il dépeint, Marc Voisot domine la restauration horlogère par ses connaissances scientifiques, historiques et techniques en métal et dorures. Ce n’est pas un hasard si l’homme a obtenu l’habilitation à restaurer les horloges des musées de France. Ils ne sont que deux à avoir cet honneur… Et lourde charge de travail.


Une vie à étudier

Arrivé à Dinan pour suivre sa femme, Marc Voisot ouvre son atelier d’horlogerie en 2002. À l’époque, il vient d’obtenir, à Besançon, son brevet de technicien horloger, et se lance tout juste dans 5 années d’études en restauration et conservation des biens culturels en métal, à la Sorbonne.

« Il n’existe aucune formation en France pour exercer mon métier. J’ai donc transféré mes connaissances en horlogerie, obtenues à Besançon, à ma formation sur le métal. Dans le même temps, je débutais dans mon atelier. » Après ces années d’études qu’il compare à celles d’un interne en médecine, il ne faut pas s’attendre à amasser de l’argent.

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