Ou : "La suite des aventures palpitantes de l'horloge de bord du Ratkiller"
En fait, tant qu'elle avait les tripes au soleil, je me suis dit que je pourrais en faire profier quelques uns ici, on ne voit pas ce système tous les jurs !
L'horloge de bord est encagée dans une boîte en trois parties
La tige filetée au centre du mouvement étant fixée à travers le fond (à collerette noire), c'est elle qui va permettre de faire glisser l'ensemble du calibre dans sa boîte, et permettre soit la mise à l'heure, soit le remontage: la carrure est munie de trois galets ressorts qui se déplacent dans l'une ou l'autre gorge du fond :
Détail d'un galet :
et les gorges du fond de boîte :
Voyons maintenant le calibre :
Le couvercle de la carrure est muni, au fond, d'un pignon fixe, c'est celui qui va engréner sur le pignon de mise à l'heure et d'armage.
De plus près, avec vue sur le pignon de remonte-ware qui remplace une bride glissante : il "saute" quand le ressort est armé à toc :
Pour faire simple, quand on tire sur la lunette, on déplace la boîte compléte, et on amène l'engrenage sur la mise à l'heure, et, boite poussée, on engrène sur l'armage.
Le mouvement dans sa carrure, vu de dessus, avec les pigons d'armage et de mise à l'heure :
Assemblage de la carrure et de son fond avé le pignon :
et enfin, remontage dans la boîte :
Pour illustrer la "cinématique", vici la chose en position "mise à l'heure", lunette tirée, l'ensemble du calibre avec cadran et aiguilles sont solidaires du fond à collerette, et toute la boite a avancé, notez l'espace entre le cadran et la lunette :
Lunette repoussée, en position d'armage (on peut tourner sans fin, il y a un système de bride glissante !)
Voila, enfin un sujet horloger parmi tous mes délires !