Désolé je crois que j'ai posté dans la mauvaise case, je reposte
J'ai lu sur ce forum tout le bien que pensaient les membres et notre administrateuir du SAV Omega Suisse. j'ai eu recours à leurs services pour une rénovation et confirme un travail de qualité. Il reste toutefois à perfectionner l'ensemble et la cohérence du pack SAV. Pour cela je vous propose de détailler le cheminement d'une montre, celle de monsieur X par exemple, que nous ferons habiter à Dijon.
Monsieur X a donc dans ses montres une vieille Seamaster qu'il tient d'un cousin qui a longtemps vécu à Singapoure. Il décide de porter cette montre chez le conessionnaire Omega de sa ville. Celui-ci l'envoi au service SM 25 de Besançon. Si notre bon monsieur X n'a rien demandé d'autre qu'une révision, la montre lui sera révisée sans aucun contrôle d'authenticité. Seul un faux flagrant sur un modèle récent serait peut-être détecté. Monsieur x en toute bonne foi récupérera sa montre et pourra exposer à l'appui de sa montre une facture et une garantie qui bien que ne valant pas expertises peut être interprétée comme une validation implicite de l'authenticité de la montre.
Monsieur X ( notre périple continue)vend sa montre ensuite et s'adresse à un expert. Celui-ci ouvre la montre et découvre unalibre incohétent, un cadran fantaisiste et des aiguilles inadaptée. La contrefaçon est avérée avec un cadran , des aiguilles et un calibre parfaitement Omega. C'est l'ensemble qui est incohérent.
Pourquoi donc le SAV Omega n'est-il pas en France capable de détecter cette anomalie ? la réponse s'appelle "abattage" L'horloger du SAV doit faire un certain nombre de pièces chaque jour et abat des mouvements. Un calibre lui est livré en panne, il repart en état de marche, le montage final ne relève pas de notre horloger qui n'est pas expert en autre chose que la réparation des montres. L'assembleur n'est pas quant à lui expert en autre chose que l'assemblage et ainsi de suite.... Personne à aucun bout de la chaine n'est expert à un degré tel qu'il puisse freiner l'enchainement de la confusion.
Passons maintenant notre montre, la même dans le même état à Bienne. J'ai le regret de vous annoncer que le cheminement sera le même. Il ne semble pas possible d'expertiser chaque montre, c'est là que le problème devient épineux car c'est notre hôtesse de la boutique de Paris qui doit expertiser à la réception. Si sur une montre contemporaine elle peut-être à peu près formée, sur une pièce ancienne, il faut bien craindre que n'importe quelle montre puisse passer toutes les étapes sans encombres.
Une carte de garantie après SAV est donc totalement inadaptée pour justifier l'authenticité d'une montre à Bienne ou à Besançon. Cela ne retire rien à la qualité du travail mais ne rassure pas sur les moyens d'avoir des certitudes