Actu: Un Roubaisien condamné après un casse à 1,7 million

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Un Roubaisien de 27 ans a été condamné à cinq ans de prison ferme pour le casse spectaculaire d’une horlogerie située sur la Croisette, à Cannes, selon nos confrères de « Nice Matin ». Quatre-vingt-dix-sept montres de luxe avaient été dérobées par deux malfaiteurs, un matin de juillet 2013.

C’était il y a deux ans. Le 31 juillet 2013, une bijouterie de la Croisette est attaquée à la grenade et au pistolet. Le commerce est installé face au Palais des festivals, qui reçoit chaque année les stars de cinéma.Ce braquage avait connu un écho médiatique retentissant. Et pour cause. Il survenait trois jours après le casse du siècle, au cours duquel un homme faisait main basse sur plus de 100 millions d’euros à l’intérieur de l’hôtel Carlton. Le montant du préjudice a également dû jouer puisque les deux braqueurs vont réussir à s’emparer de 97 montres de luxe pour une valeur à la vente estimée à 1,7 million d’euros.


Surnommé Simon

Huit mois plus tard, les enquêteurs de la police judiciaire de Nice interpellaient deux individus. Parmi eux, Najib Z., un Roubaisien de 26 ans. Surnommé Simon, le jeune homme, toujours domicilié à Roubaix, serait descendu dans le sud quelques semaines avant l’attaque. Reconnu par le personnel de la bijouterie, le suspect était placé en détention provisoire.


Cinq ans de prison

Vendredi dernier, lui et un complice poursuivi pour recel étaient jugés devant le tribunal correctionnel de Grasse. Si le Roubaisien a reconnu avoir tenu l’arme de poing, il n’apparaît pourtant pas comme le cerveau du braquage. La justice soupçonne un habitant de Vallauris de 30 ans d’avoir brandi la grenade chez Kronometry. Actuellement en fuite, il est visé par un mandat d’arrêt. Ce dernier s’est d’ailleurs fait remarquer puisque selon nos confrères de Nice Matin, il se serait réfugié au Maroc et s’amuserait à narguer les magistrats, allant jusqu’à dévoiler « une vie de nabab » sur sa page Facebook ou envoyer des cartes postales aux juges chargés de le juger.

Pour Najib, le soleil du Maroc est encore loin. Il restera à l’ombre quelques mois de plus. Il a été condamné à cinq ans de prison ferme. Le receleur écope de trois ans ferme. Le fuyard, lui, a été condamné à dix ans de prison.

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