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 La révision du "Swiss made" clairement acceptée

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ZEN
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MessageSujet: La révision du "Swiss made" clairement acceptée   La révision du "Swiss made" clairement acceptée EmptySam 30 Juin 2007 - 21:34

Citation :
La FH a accepté un renforcement du label Swiss made pour les montres

29 Juin 2007

Le résultat du vote était attendu: par 52 voix contre 8, la Fédération de l’industrie horlogère suisse (FH) s’est prononcée hier pour un durcissement des conditions permettant de bénéficier du label Swiss made. Ainsi, Une montre mécanique ne pourra y prétendre que si au moins 80% de son coût de fabrication résulte d’opérations effectuées en Suisse, le taux étant de 60% pour les montres électroniques. La FH va désormais saisir les autorités fédérales pour demander une adaptation de l’ordonnance sur la protection des marques.

Ce renforcement, voulu par Nicolas G. Hayek et les horlogers de luxe, n’est pas du goût des fabricants indépendants du bas et du milieu de gamme. Ceux-ci, qui s’approvisionnent en boîtiers et en cadrans dans le Sud-Est asiatique, seraient alors contraints de le faire en Suisse à des prix cinq fois plus élevés pour garder le label. Ce qui les obligerait évidemment à majorer leurs prix de vente. «De plus, explique Ronnie Bernheim, directeur de la marque Mondaine, à Biberist (SO), il faudrait compter avec des délais de livraison trois fois plus longs!»

Pour ce patron, la partie n’est pas encore jouée. «C’est loin d’être fini. J’ai confiance que le Conseil fédéral va bien étudier les implications. Il faut savoir que la loi sur la protection des marques parle clairement d’un taux de 50%. Il n’y a aucune raison que l’ordonnance soit plus restrictive, sauf pour ceux qui veulent monopoliser le label Swiss made. » Par ailleurs, l’Union européenne, qui devra aussi donner son aval en vertu des accords de libre-échange, semble penser que les critères retenus sont de nature protectionniste. «Pour moi, conclut Ronnie Bernheim, ces conditions sont arbitraires et taillées pour les besoins de quelques grandes marques, surtout de luxe. ».




Le Matin

Jean-François Krähenbühl

www.lematin.ch






Citation :
La révision du "Swiss made" clairement acceptée
Les délégués de la Fédération de l'industrie horlogère suisse (FH) ont clairement accepté le resserrement des critères du "Swiss made" jeudi, lors de leur assemblée générale annuelle. La nouvelle directive a passé la rampe par 52 voix contre 8.

"C'est une première étape importante de franchie", a indiqué à l'ATS le président de la FH Jean-Daniel Pasche. "Nous allons pouvoir nous mettre au travail et soumettre notre proposition au Conseil Fédéral", se réjouit-il.
Parallèlement, la FH va engager des discussions avec l'Union européenne, a précisé M. Pasche. Dans le cadre de l'accord de libre-échange, L'UE doit également donner son accord au renforcement accru du Swiss made.
L'assemblée s'est tue
La révision, qui était controversée au sein de la branche, n'a donné lieu à aucune prise de parole avant le vote. "Je m'attendais à une discussion", admet le président de la FH, qui se dit quelque peu surpris de l'issue aussi claire du scrutin.
Avant le vote, M. Pasche avait rappelé aux délégués le danger qui guête le label "Swiss made": il pourrait perdre sa crédibilité. C'est pourquoi une modification de l'ordonnance fédérale de 1971 est nécessaire.
Le texte proposé par la FH veut corriger l'ordonnance actuelle qui se base, pour l'attribution du label, principalement sur l'origine du mouvement de la montre. Partant du principe que la montre est un tout, les nouvelles conditions imposent un critère de valeur qui n'existe pas actuellement.
Salle comble
Pour les montres mécaniques, un minimum de 80% des coûts de fabrication devront représenter des opérations effectuées en Suisse, et pour les montres électroniques, 60%. Ce chiffre correspond à celui de l'accord de libre-échange Suisse-UE. Par ailleurs, la construction technique et le prototypage devront être menés sur sol helvétique.
Avec le "Swiss made" à l'ordre du jour, l'assemblée générale a fait salle comble. "Dans les annales, nous avons rarement été autant lors d'une assemblée générale", a remarqué M. Pasche en début de séance. Les 60 voix existantes au sein de la FH étaient toutes représentées.



Bruxelles ne devrait pas faire d'obstacle au "Swiss made"

Le président de la Fédération de l'industrie horlogère suisse (FH), Jean-Daniel Pasche, a bon espoir de voir Bruxelles accepter le renforcement du label. Selon lui, le "Swiss made" est comparable à une AOC avec la particularité qu'il s'applique au secteur industriel.

"L'indication de provenance n'est pas en soi protectionniste", a dit M. Pasche à l'ATS, faisant allusion aux réticences supposées de Bruxelles sur le sujet.
Certes, un label d'origine est forcément restrictif, souligne-t-il. Mais les fabricants européens ont tout à gagner d'une horlogerie suisse en bonne santé et donc à un "Swiss made" fort, affirme M. Pasche.
Le renforcement du "Swiss made", voté jeudi sans discussion lors de l'assemblée générale de la FH à Bienne, doit encore être approuvé par l'Union européenne, dans le cadre de l'accord de libre-échange.
Samedi dernier, le président de Swatch Group Nicolas Hayek s'était lui aussi montré optimiste sur une réaction favorable de Bruxelles. Selon lui, de nombreux fonctionnaires européens partagent le point de vue des horlogers suisses.



Première étape vers un label Swiss made plus contraignant
Les délégués de la FH ont largement accepté la proposition de leur conseil visant à renforcer les critères donnant droit au label Swiss made. Alors que le projet est loin de faire l'unanimité, il n'a donné lieu à aucun débat.
Il y avait foule, hier à Bienne, lors de l'assemblée générale de la FH. «Nous avons rarement été aussi nombreux», a d'ailleurs relevé le président Jean-Daniel Pasche, en ouvrant ladite assemblée. En plus des délégués qui ont le droit de vote 60 en tout), de nombreux horlogers avaient aussi fait le déplacement. Il faut dire que le principal point à l'ordre du jour - le renforcement de «l'ordonnance Swiss made» du Conseil fédéral - a suscité la controverse au sein même des milieux horlogers.
En introduisant le sujet, Jean-Daniel Pasche a rappelé la grande valeur que porte le label Swiss made aux yeux des consommateurs du monde entier. Or, depuis des années, il y a un malaise qui entoure ce label, l'ordonnance actuelle étant jugée trop laxiste par nombre d'horlogers. A terme, cette incertitude risque d'émousser la confiance des consommateurs et d'entacher l'image de toute l'horlogerie suisse. Or, a-t-il souligné, «le Swiss made est un signe distinctif, une marque collective qui fait partie du patrimoine horloger». Pour assurer la réputation et la crédibilité de ce label, il faut le protéger en resserrant les critères donnant droit au label. C'est d'autant plus important qu'aujourd'hui, le consommateur est beaucoup mieux informé que par le passé. S'il apprend que la montre qu'il porte au poignet n'a de Swiss made que la moitié de la valeur de son mouvement, il risque fort d'être déçu et de se tourner ailleurs.
En fait, a rappelé Jean-Daniel Pasche, cette fameuse ordonnance, qui date de 1971, souffre d'un mal quasi congénital. A l'origine, elle ne s'appliquait qu'au mouvement, dont 50% au moins de la valeur des pièces constitutives devait être de fabrication suisse. Mais pas à l'habillage. Les critères ont été renforcés en 1992, en exigeant que l'emboîtage final et le contrôle soient effectués en Suisse. Mais ce n'est pas suffisant, a souligné le président de la FH, car quand il achète une montre, le consommateur n'achète pas seulement un mouvement, mais un produit fini. «Il est donc nécessaire de protéger le produit fini.»
Certes, a admis le président de la FH, le projet va obliger les fabricants de composants à s'adapter. Se voulant rassurant, il a indiqué que les horlogers et leurs sous-traitants auront le temps, car il se passera encore de longues années - sans doute huit à dix ans - jusqu'à ce que la nouvelle ordonnance entre en vigueur. Elle doit d'abord passer par les services de l'administration fédérale, puis être adoptée par le Conseil fédéral. Il faudra ensuite négocier avec l'Union européenne, car l'actuelle ordonnance fait partie des accords horlogers passés avec l'UE en 1967 et 1972. Or, on sait que les partenaires européens voient d'un mauvais œil ce projet. En fait, il faudra déterminer si le nouveau Swiss made est compatible avec ces accords.
Au terme de ses explications, le président a ouvert la discussion. Mais ô surprise, personne n'a pris la parole, si bien que Jean-Daniel Pasche a soumis l'objet au vote, scrutin qui s'est déroulé à bulletin secret. Au final, le renforcement des critères a été accepté par 52 voix contre 8.
Dans un bref survol des activités de l'année écoulée, Jean-Daniel Pasche a mis en évidence quelques points marquants. A commencer par l'excellente conjoncture, qui a permis aux exportations de dépasser la barre des 13 milliards de francs. Il a aussi relevé le très bon travail de la cellule Internet créée en 2004 pour lutter contre les contrefaçons. Elle a mis en demeure plus de 350 sites proposant de la contrefaçon horlogère en s'adressant aux hébergeurs. Elle a aussi fait retirer plus de 10 000 enchères portant sur des contrefaçons de montres.
Un renforcement justifié
Pour Jean-Daniel Pasche, il est faux de prétendre que le renforcement de l'ordonnance est imposé par les trois géants Swatch Group, LVMH et Rolex. De toute façon, ils ne disposent pas de la majorité absolue à la FH. Si le projet ne fait pas l'unanimité, tous les intéressés admettent qu'il faut renforcer les critères du Swiss made. Les opposants estiment seulement que le projet va trop loin. Un argument sans fondement, estime le président de la FH, quand on sait que pour les montres électroniques (85% des montres Swiss made!), la part représentée par les coûts de fabrication en Suisse n'augmente que de 10% (de 50 à 60%). Quant aux montres mécaniques, qui doivent désormais afficher 80% de leurs coûts de fabrication pour avoir droit au label, il estime ce taux totalement justifié car ces dernières portent l'essentiel de la réputation de l'horlogerie suisse. Il est donc normal que les critères soient plus exclusifs, car c'est aussi là que la crainte d'abus est la plus forte. Quant au risque de se faire accuser de protectionnisme, Jean-Daniel Pasche le réfute, soulignant que les règles de l'OMC permettent de protéger des indications de provenance. «Ce qui est valable pour des produits agricoles doit aussi l'être pour les produits industriels», estime-t-il. Et d'ajouter que le «made in USA», bien plus restrictif que le Swiss made, n'a jamais été considéré comme étant une mesure de protectionnisme.


Journal du Jura

PHILIPPE OUDOT

www.journaldujura.ch

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