Actu: La direction de Swatch Group rassure ses actionnaires

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La direction de Swatch Group rassure ses actionnaires

Swatch Group a la ferme intention de maintenir les emplois et de ne pas "exercer de pression malsaine sur ses partenaires et clients", a rappelé Nayla Hayek.

Dans un contexte difficile, avec un bénéfice net en chute et une reprise à la traîne dans le secteur de l'horlogerie, les dirigeants de Swatch Group ont rassuré leurs actionnaires mardi en assemblée générale. Leur stratégie ne change pas, des nouveautés sont dans le pipeline et les effectifs seront préservés.

Le numéro un de l'horlogerie a la "ferme intention de maintenir les emplois pendant cette période malaisée" et de ne pas "exercer de pression malsaine sur ses partenaires et clients", a rappelé Nayla Hayek, présidente du conseil d'administration, devant les 3465 actionnaires réunis au Vélodrome de Granges
L'année dernière, le bénéfice net de Swatch Group a plongé de 47%, à 593 millions de francs. Le chiffre d'affaires a baissé de 10,6% par rapport à 2015, à 7,55 milliards de francs. Au niveau opérationnel, le résultat s'est contracté de 44,5%, à 805 millions, avec une marge en recul de 6,5 points à 10,7%, a rappelé Mme Hayek.

La contre-performance a aussi eu un impact sur les actionnaires. Ils reçoivent un dividende de 6,75 francs par action au porteur et 1,35 franc par action nominative cette année. Il s'agit toutefois d'une baisse de 10% sur un an, à comparer au recul de près de la moitié du bénéfice net, a toutefois relativisé Nayla Hayek.

Ne pas céder

Swatch Group refuse de "se laisser aller à une mentalité de fin du monde et à céder au catastrophisme mondial", a-t-elle estimé. "Ce qui compte, ce n'est pas seulement le résultat, ce qui compte, c'est le projet et la réalisation".

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Alors que des sociétés font faillitte un peu partout, parler de "crise" pour le Swatch group me semble toujours aussi exagéré, alors que ce dernier fait encore près d'un milliard de résultat dans un contexte hautement défavorable (paupérisation de la classe moyenne au niveau quasi mondial et arrivée d'un produit concurent -la montre connectée).
Alors oui on a plus des résultats de malades alors que le monde a définitivement quitté la petite marche paisible qui était la sienne (terrorisme, populismes, nationalismes, régressions intellectuelles, paupérisation rampante...) : quelle surprise
Pour ma part je salue la décision de ne pas licencier en dépit d'un contexte évident de suproduction.

Il y a eu récemment un discours de Johann Rupert assez intéressant (cf lien ci dessous), en gros les acteurs du luxe s’inquiètent quand même pour leurs débouchés et soutiennent le revenu universel....

Richemont