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 Actu: De l'usine Lip à Besançon, « il ne reste plus que le nom »

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ZEN
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ZEN


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MessageSujet: Actu: De l'usine Lip à Besançon, « il ne reste plus que le nom »   Actu: De l'usine Lip à Besançon, « il ne reste plus que le nom » EmptySam 26 Mai 2018, 19:12

Citation :
De l'usine Lip à Besançon, « il ne reste plus que le nom »

En 1973, l'usine Lip de Besançon connaît un conflit social sans précédent qui popularise l'idée d'autogestion, avec le slogan "On fabrique, on vend, on se paie". Dans la continuité des grèves de mai 1968, les salariés de l'entreprise horlogère, menacée de fermeture, occupent leur atelier, poursuivent la production et organisent une "vente sauvage" de leurs montres. Quarante-cinq ans après, que reste-t-il de Lip ?



Lorsque l'on arrive sur le site où, voilà plusieurs dizaines d'années, se trouvaient les neuf hectares de l'usine de fabrication des montres Lip, on peut être décontenancé face à la modernité du lieu. La pépinière d'entreprises de Palente qui y est installée aujourd'hui regroupe une trentaine de petites sociétés, plus ou moins innovantes, dans des locaux rénovés. De Lip, il ne reste plus qu'une vieille arche en béton, vestige d'une autre époque et de toute une histoire. Dans cet endroit qui héberge des jeunes pousses bisontines, on tombe sur une enseigne "Lip Industrie". Une fois franchie la porte vitrée, on se retrouve nez à nez avec de vieux cadrans et une horloge : pas de doute, nous sommes au bon endroit.

Fondée en 1867 par Emmanuel Lipmann, l'horlogerie s'étendra pour devenir une entreprise familiale reconnue au niveau national. À son apogée au début des années 1950, le premier horloger de France emploie jusqu'à 1.300 personnes. Mais malgré les innovations, Lip a du mal à faire face à la concurrence grandissante et, dans les années 1960, l'usine périclite. La suite de l'histoire est assez connue : au début des années 1970, les salariés, qui découvrent qu'un plan de licenciement menace et que les salaires vont être gelés, occupent les lieux. Ils s'essaient à l'autogestion et se paient grâce à des "ventes sauvages" de montres, car la production continue.


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https://www.latribune.fr/economie/france/de-l-usine-lip-a-besancon-il-ne-reste-plus-que-le-nom-779178.html

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MessageSujet: Re: Actu: De l'usine Lip à Besançon, « il ne reste plus que le nom »   Actu: De l'usine Lip à Besançon, « il ne reste plus que le nom » EmptyDim 27 Mai 2018, 00:26

Pendant des années, je mettais moi-même un point d’honneur à distinguer « l’ancien Lip » du « nouveau Lip » et le nouveau ne recueillait pas franchement beaucoup de louanges de ma part. 

Comme le rappelle un peu l’article, la marque était tombée assez (en fait très) bas. 

Les causes de la chute de Lip ont été multiples : quartz, erreurs stratégiques du management, traitement politique idiot et hystérisation du débat jusqu’au dénouement tragique sous forme de chute sans fin. Zen, tu avais d’ailleurs fait un rappel récent de l’analyse à froid de ce qui s’était passé. 

Je suis curieux de voir comment le nouveau Lip va évoluer : pour le moment, il y a une évolution positive. 

Cependant, j’aimerais pondérer ce qui est écrit dans l’article : quand il est dit que de Lip « il ne reste plus que le nom », il faudrait aussi rappeler que chez beaucoup de marques, il ne reste aussi plus que de vieux noms :

- Hamilton : entre l’ancienne marque américaine et la marque suisse actuelle, à l’exception de quelques designs, qu’en reste-t-il réellement ? La marque n’est pas devenue mauvaise mais on peut très difficilement dire que son positionnement et sa politique d’innovation qui était un aspect fondamental de l’ancienne marque ou ses mouvements soient toujours américains (comprendre : plus du tout)...

- Breguet : qu’est devenue l’ancienne marque française devenue suisse ? (Je ne vois pas grand chose bouger de mon côté...)

- Leroy : qu’est devenue cette magnifique marque française devenue suisse également ? (La marque a largement disparu des radars)

...

La liste est très longue... Les marques suisses parlent, comme tu dis ZEN, « d’ADN » partout mais l’ADN je n’en vois pas tant que cela, même au microscope. Il y a de vieux noms mais les entreprises ne sont plus du tout les mêmes. Tout au plus il y a surexploitation de quelques anciens designs (et encore, seulement quelques-uns).

Alors le nouveau Lip, après son histoire mouvementée, a bien le droit à avoir un peu de clémence liée à ses récents efforts et compte-tenu de la vacuité mêlée de dythirambisme intéressé qui gravite autour d’autres marques qui n’ont certes pas fait faillite mais qui ont perdu en grande partie leur véritable ADN.

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