Actu: Quand la montre ne sert plus seulement à lire l’heure

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Quand la montre ne sert plus seulement à lire l’heure

À l’heure de la digitalisation, qui modifie autant la fonction primitive de la montre que ses modes de commercialisation, l’horlogerie se situe à la croisée des chemins. État des lieux, enjeux et perspectives en avant-goût des « 24 heures du temps » de Besançon.

En passant du clocher des églises au cadran d’une montre-bracelet, la mesure du temps a quitté la sphère du monopole public pour devenir un symbole de liberté individuelle. Ce privilège de compter et gérer son propre temps s’est répandu partout dans le monde où l’horlogerie suisse réalise 100 milliards d’euros de chiffre d’affaires par an.

À l’ère nouvelle du digital, qui affiche l’heure sur tous les objets connectés, dix experts ont évalué les enjeux et perspectives lors d’une table ronde organisée à la CCI de Besançon. Si la montre traditionnelle ne sert plus à lire l’heure, elle reste un objet identitaire de la personne et d’une histoire. « À la fois bijou et objet micromécanique, elle a glissé d’une valeur outil à l’artisanat d’art », souligne Raphaël Ly, de la Fondation horlogère de Genève. En cela, elle se distingue d’une montre intelligente, qui ne cherche plus la précision mais « des services supplémentaires à travers des données envoyées dans un cloud ».

La transformation numérique rejaillit davantage sur la distribution. Les marques glissent vers la vente en direct par le « tuyau » Internet : « Quand on n’arrive pas à vendre plus, on essaie de vendre mieux avec une meilleure marge », relève Thomas Baillod, fondateur de la Watch Trade Academy. Mais ce qui vaut pour des montres à moins de 1 000 € ne se vérifie pas nécessairement pour les plus de 1 000 € : « À un moment donné, il va falloir une rencontre émotionnelle entre le produit et le consommateur », remarque Jean-Jacques Weber, président de la Fédération française de l’horlogerie. « Une entrée de gamme, j’en ai besoin pour savoir l’heure. Une montre de luxe, j’en ai envie ».

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https://www.estrepublicain.fr/edition-de-besancon/2019/06/21/quand-la-montre-ne-sert-plus-seulement-a-lire-l-heure

Article intéressant,  ceci étant, pour ma part, la rencontre émotionnelle entre le produit et le consommateur n'est pas forcément sur des montres à plus de 1000 euros, 
j'ai la chance de pouvoir éprouver cette émotion sans qu'il y ait une relation avec le prix de la montre, j'éprouve du plaisir avec des montres à 70 euros, voir moins, je ne pense pas être le seul.

à plus de 1000 euros, voir à 5000 euros, ce n'est pas toujours une rencontre émotionnelle, ça peut être un choc avec le compte en banque ou je sais quoi d'autre de rude.. lol.
La montre pour donner l'heure, c'est fini dans nos régions, on a l'heure partout autour de soi.

porté ma montre me procure toujours autant de plaisir. quand le téléphone est dans ma poche ou autre (même si je ne lis jamais l'heure sur celui ci) je suis très content d'avoir ma montre a plus de 1000 euro au poignet . 

après c'est comme tout ont peu allez au boulot avec une voiture a 1000euro ou avec une voiture de 70.000 le résultat est le même mais pas le plaisir .