Chine-Internet et contrefacteurs.

Bonjour à tous.
Un article de Mr Jeannot du BIPH indique que 25 millions de montres sont exportées tous les ans par l'industrie suisse, contre 40 millions de copies..
Ces contrefaçons représentent une perte estimée à 800 millions de francs, et constituent un danger de dilution et de perte de crédibilité pour les marques copiées.
Le principal réseau des faussaires est internet. Sur la toile, le faux tourne autour du vrai, le consommateur n'y voit pas toujours bien clair, c'est le moins que l'on puisse affirmer.
Sur une requête en recherche d'un internaute à propos d'un sujet horloger, 70 % des réponses obtenues orienteront l'internaute vers des sites proposant de fausses montres. Ces réseaux parfaitement structurés qui exploitent au mieux les brèches juridiques, draguent sans foi ni loi le bassin de 300 millions d'internautes concernés par le marché de l'horlogerie suisse. Le détournement de nom est l'arme favorite des contrefacteurs. Les moteurs de recherche vendent des mots clé, en l'occurence le nom des marques, à des fins publicitaires.
Google a engrangé pour le seul mois de d'octobre 2004, 110'000 francs de recettes publicitaires en vendant le mot clé Rolex.
Une parade existe, peu employée à ce jour, consistant à innonder le marché de vrais faux sites....
La Chine est le fournisseur principal des faussaires.
Bien à vous et tres bon week-end

Bonjour Triste,

Les métamoteurs sont-ils responsables ? Finalement ne devrait-il pas y avoir aussi une action à l'égard des Etats qui prélévent des impots sur les chiffres d'affaires des contrefacteurs qui doivent être 15 ou 20 fois supèrieurs au bénéfice de google sur cette activité...

Je doute .

Cordialement

bien que je partage votre point de vue ,quelque chose m'échappe: peut on réellement croire que l'achat d'une contrefaçon représente la perte réelle
d'un client potentiel capable de consacrer 3000/4000 € pour l'achat de l'original ?
dispose t on d'une étude sur le niveau de vie des acheteurs de produits contrefais ?

discret a écrit:

peut on réellement croire que l'achat d'une contrefaçon représente la perte réelle d'un client potentiel

Bien sûr que non évidemment: c'est le même discours pour la musique et les DVD. La gratuité ou le faible prix d'un bien contrefait est le prétexte d'un "achat" qui n'aurait pas lieu (ou en moins grande quantité) dans d'autres conditions.

j'ai aussi l'impression que la contrefaçon des articles de luxe est un faux problème . Ce qui m'inquiète plus c'est de voir la multiplicité des faux :
médicaments , pièces aviation ... avec une incidence disont, différente