ZEN
Rang: Administrateur
Nombre de messages : 57505
Date d'inscription : 05/05/2005
 | | Sujet: Actu: Et le gagnant est… 2007-11-08, 07:35 | |
| - Citation :
- Et le gagnant est…
07 Novembre 2007
Qui décrochera le Grand Prix de l’horlogerie parmi les 400 modèles en compétition? Réponse le 14 novembre lors de la manifestation organisée par la «Tribune des Arts» et soutenue par le canton et la ville de Genève.
«Que serait l’industrie américaine du cinéma sans Hollywood?» La même question peut se poser au sujet du Grand Prix de Genève dans le domaine de l’horlogerie. Cet événement, dont la prochaine édition aura lieu le 14 novembre à Genève, est associé à la remise d’un trophée depuis 2001, mais il plonge ses racines dans une manifestation beaucoup plus ancienne, Montres et Bijoux, née dans les années 1980.
Le Grand Prix de l’horlogerie bénéficie surtout d’une caution officielle, celle de la ville et du canton de Genève qui donne un poids inégalé à cette distinction, alors même qu’il existe de nombreux prix horlogers. Gabrielle Tortella et Jean-Claude Pittard, les fondateurs de la «Tribune des Arts» – le supplément horloger de la «Tribune de Genève» – ont d’abord voulu créer avec les autorités un moyen percutant de primer les meilleurs éléments issus de la capitale de la haute horlogerie.
Un rendez-vous populaire
La manifestation jouit aujour-d’hui d’un budget de fonctionnement d’environ 700000 francs, notamment grâce à un soutien du canton et de la Fondation Wilsdorf qui s’est substituée à la Ville, cette dernière ne souhaitant plus prêter pour cette édition le Grand Théâtre. Rolex, qui soutient la Fondation Willsdorf, a préféré soutenir la manifestation et a décidé, dans un geste qui l’honore, de retirer ses montres de la compétition pour éviter tout conflit d’intérêts.
Le jury se constitue de journalistes spécialisés du monde entier, de collectionneurs et d’un seul marchand qui doit assurer que les modèles présentés sont effectivement à la vente l’année du millésime. Un prix du public achève de faire de l’événement un rendez-vous populaire puisque les montres sélectionnées dans les différentes catégories sont exposées depuis le 4 octobre à l’UBS Corraterie.
Hollywood sans les Oscars?
Cette exposition est d’autant plus appréciée par l’industrie que le Musée de l’horlogerie reste désespérément fermé depuis un cambriolage il y a des années. Alors, Hollywood sans les Oscars, la comparaison est-elle valable? Oui, si l’on considère le poids économique de l’horlogerie à Genève, en forte croissance ces dernières années. Et plus encore du point de vue de la soirée qui réunit toute la profession pour un rendez-vous devenu le seul moment où les horlogers prennent le temps de se parler, alors que les salons de Bâle et de Genève restent surtout de hauts lieux de compétition professionnelle. Bilan / Par Stéphane Benoit-Godet www.bilan.ch
_________________
Contraria contrariis curantur. (Les contraires se guérissent par les contraires).
|
|
