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 Actu: Une start-up genevoise des enchères

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ZEN
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MessageSujet: Actu: Une start-up genevoise des enchères   Actu: Une start-up genevoise des enchères EmptyJeu 13 Mar 2008 - 7:30

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Une start-up genevoise des enchères





ESSOR. L'Hôtel des ventes occupe le créneau milieu de gamme des objets d'art et de décoration et attire quatre fois l'an une clientèle de plus en plus nombreuse.


Lorette Coen
Jeudi 13 mars 2008



Il n'y a pas que New York, Londres ou Paris. Si la température du marché de l'art atteint son climax lors des grandes foires ou des enchères pour millionnaires telles qu'elles se déroulent dans les capitales du monde, il existe des lieux proches où connaître les mêmes frissons, céder à la tentation des belles œuvres et des objets séduisants, démarrer ou développer une collection à sa mesure. Ainsi Genève possède son Hôtel des ventes. De moindre notoriété, certes, que le très parisien Hôtel Drouot, mais qui a connu en trois ans un essor foudroyant. «Au vu de notre développement, nous sommes une start-up!» affirme son jeune directeur, Bernard Piguet, 40 ans, qui a repris en 2005 cette entreprise spécialisée dans le domaine des enchères, alors qu'elle sommeillait.

Pendant les trois jours d'enchères de cette semaine, l'Hôtel des ventes s'attend à recevoir quelque 3000 personnes. Il en organise quatre fois l'an dans ses locaux de la rue Prévost-Martin, une ancienne salle de théâtre construite dans les années 1960-70. Durant les jours qui précèdent, les lieux sont aménagés en espace d'exposition afin de présenter «en situation» les objets d'art et de décoration proposés au public: tableaux, dessins, gravures, mobilier, tapis anciens, livres, vêtements vintage, argenterie, bijoux, montres... Les sessions de ces jours-ci comportent plusieurs œuvres remarquables réalisées en Suisse romande comme la console due à l'ébéniste et décorateur Jean Jaquet (1754-1839) provenant de la collection Martin du Pan. Comme les pièces de porcelaines de Nyon de la fin du XVIIIe et du début du XIXe siècle, d'une rare qualité, parmi lesquelles ce vase couvert de grande taille, flanqué de trois angelots en biscuit, orné de thèmes de chasse, d'un intérêt exceptionnel. Les sessions de ce jeudi sont dévolues à la verrerie et à la cristallerie, aux objets Art nouveau et Art déco, à la maroquinerie et, en particulier le soir, aux montres et aux bijoux.

Aucune commune mesure, ni en termes de prix ni en volume d'affaires, entre l'Hôtel des ventes de Genève et les maisons d'enchères internationales, qu'il s'agisse des deux grandes, Christie's et Sotheby's, de la plus modeste Phillips de Pury ou encore d'Antiquorum, spécialisée dans l'horlogerie. Bernard Piguet le précise: «Notre créneau, c'est celui des objets vendus entre 200000 et 100000 francs. Pas plus.» Sa recette? Faire de ces enchères, à la portée de bourses moyennes, des événements aussi attrayants, aussi excitants que celles des plus prestigieuses maisons. Il semble y réussir puisqu'une foule se presse, croissante, autour des quelque 2000 lots proposés à chacune de ses ventes.

En 2007, l'Hôtel des ventes de Genève a cédé des objets pour un peu plus de 6 millions de francs. Résultat considérable, s'agissant d'une entreprise partie de presque rien. Fondée en 1978, la maison pouvait se prévaloir d'une bonne réputation mais se trouvait à l'abandon lorsque Bernard Piguet est arrivé aux commandes. Avec deux personnes pour tout effectif, il entreprend de remonter l'édifice. Il obtient immédiatement un écho positif du côté des acheteurs comme des vendeurs. «J'ai compris qu'il existait une attente; il suffisait de se montrer attentif.» Cette remise à flot survient en un moment particulièrement favorable. Les ventes intéressent, elles sont devenues un événement social, une façon de se distraire en achetant.

Encore faut-il en soigner les différents aspects, mettre en valeur les objets par des expositions bien scénographiées, aptes à «donner envie», les cataloguer de manière fiable et intéressante, soigner l'information, la qualité des relations, constituer les réseaux d'amateurs et de clients. En trois ans, la maison change de style, se dote d'une gestion répondant aux exigences contemporaines, installe son site internet, publie quatre catalogues par an, étend ainsi sa clientèle outre frontières. «A mon arrivée, j'ai trouvé un seul ordinateur; actuellement, nous en possédons au moins quinze...» Car l'équipe se monte aujourd'hui à une quinzaine de personnes et «nous n'arrivons pas à suivre», soupire le directeur qui, par ailleurs, «crie les ventes».

Formé en économie à Lausanne, puis en histoire de l'art à Londres, l'Yverdonnois Bernard Piguet a travaillé durant six ans au département bijoux de Sotheby's Genève avant de se lancer dans l'aventure. D'un Hôtel des ventes réduit à un nom et à un lieu, il fait une société de service. «De service global», insiste-t-il. «Qu'il s'agisse d'un objet isolé ou d'une maison entière, nous nous occupons de tout. Dans ce dernier cas, nous assurons toutes les opérations, de l'inventaire à l'évacuation totale des lieux jusqu'à la vente des objets. Les pièces mineures sont proposées à des brocanteurs; à l'inverse, nous confions les œuvres de très grande valeur, digne du marché international aux bons soins de Christie's ou Sotheby's.» Pas question de rivaliser avec les grands dont il connaît fort bien la clientèle. Il tient solidement son milieu de gamme et les VIP viennent aussi.



http://www.letemps.ch/template/culture.asp?page=10&article=227638

www.hoteldesventes.ch



Citation :
Courir les ventes en Suisse
Lorette Coen
Qu'est-ce qu'un Hôtel des ventes? En France, ce furent d'abord des lieux officiels où se tenaient les ventes forcées consécutives aux faillites. Puis s'y sont également déroulées les ventes aux enchères volontaires. En Suisse, l'histoire et les usages diffèrent; les maisons de ventes sont des entreprises privées, parfois généralistes, parfois spécialisées. Souvent, elles portent le nom de leur fondateur comme Koller Auktionen qui fête ses 50 ans de présence à Zurich et dont l'antenne genevoise organise, en mai et en novembre, diverses ventes (http://www.galeriekoller.ch). De manière non exhaustive, on peut citer en Suisse alémanique: Auktionshaus Stuker (http://www.galeriestuker.ch) et Dobiaschofsky Auktionen à Berne (http://www.dobiaschofsky.com), Galerie Widmer Auktionen à Saint-Gall et Zurich (http://www.galeriewidmer.com), Galerie Fischer Auktionen à Lucerne (http://www.fischerauktionen.ch) et Auktionshaus Zofingen (http://www.auktionshaus-zof...). Et, en Suisse romande: l'Hôtel des ventes à Genève (http://www.hoteldesventes.ch) et la Galerie du Rhône à Sion (http://www.art-auction.ch).

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