Les illusions perdues des boutiques de villages Gaulois.

Lorsque le détaillant Rolex de mon village Gaulois me voit m'arrêter pour regarder sa vitrine, il se précipite dans la rue et bvient me causer montres.

Une connaissance m'a dit obtenir chez lui une remise qui a défaut d'être confortable pourrait me consoler de la réflexion qu'il me fit un jour " La daytona quand vous voulez au prix catalogue mais à condition d'acheter à coté un bijou pour madame... "

fâché quelques mois de ce comportement indigne d'un détaillant, je me suis aperçu dans sa vitrine d'une présence inhabituelle de modèles en ce que leur nombre atteint la dizaine dont la sub lunette verte qui ne trouve pas preneur et c'est un tort car elle est fort jolie.

Bref, le froid aidant, c'est à l'intérieur de la boutique que la conversation s'est faite et si je n'aime pas aborder les choses qui fâchent, celle du prix n'est pas un sujet que j'élude lorsque je dois payer.

J'ai donc par curiosité tâté le terrain pour une sub sans date.

Mon interlocuteur perdant en convivialité ce qu'il gagnait en condescendance m'a donc renouvelé sa fin de non recevoir à toute remise et une fois de plus j'ai quitté le magasin sans acheter.

lI y a deux ans encore, la remise était jouable, elle ne l'est plus. J'admettrais cette attitude rue de la paix à Paris ou dans une très grande maison de prestige mais c'est précisément là qu'on accepte un geste commercial signe que la proximité et la convivialité apparente ne riment pas avec le sens des affaires.

Je ressors un peu fâché et m'apercois que le concurrent détaillant d'autres marques sans être plus compétent que son voisin est nettement plus commerçant. Il n'a pas transformé ses vendeuses en gazelles, il n'a pas la'air de se moquer des clients quand ils mettent le pied dans le magasin ( ce que beaucoup de clients dénoncent) et devrait sous deux ans assister à la fermeture de ce prétentieux concurrent établi depuis un siècle.

Un ami d'un autre village Gaulois me disait qu'il avait l'impression que ce que je lui expliquais était arrivé près de chez lui.

Sans doute, on peut être commmerçant mauvais, vendre de très bons produits, et couler doucement. Balzac n'est pas mort, les illusions sont perdues.

Je te comprends Zen et crois même deviner que ta boutique se situe rue Talleyrand dans ton village gaulois.Je partage ton analyse et ta facherie car j'ai moi aussi eu droit à des rebuffades injustifiées lorsque j'avais,il y a quelques années ,commis le sacrilège de discuter prix sur des Tudor ce qui,a priori,ne me semblait pas extraordinaire.C'est avec de tels comportements peu commerciaux que des "enseignes" se voulant être représentaives de l'horlogerie de luxe vont peu à peu péricliter...Ou du moins se faire tailler une croupière par le concurrent situé en face du Palais de Justice du village gaulois...