L'un de ses petits fils est mon voisin de quelques kms.
Quelques dizaines d'heures sur celle ci:
https://forumamontres.forumactif.com/forum-de-discussions-sur-les-montres-vintages-et-sujets-techniques-f7/sauvetage-horlogerune-grande-sonnerie-t21820.htm?highlight=sonnerieRODANET, Auguste Hilaire : "fils de Julien Hilaire Rodanet et oncle de Henri Rodanet. Né le 5 juin 1837 à Rochefort. Horloger et marchand, agent de Patek Philippe en France, il fut également maire du 2ème arrondissement de Paris de 1804 à 1807. En 1858, à l’age de 21 ans il obtena une médaille d’argent pour un chronomètre à suspension. Il exposa, en 1867, des montres de Genève et des chronomètres de son père. Il invente un échappement à ancre en ligne droite et un échappement à ancre latérale sans repos équidistants en 1887. Il s'installa rue Vivienne en 1870. En 1890, il déposa la marque "Horlogerie Rodanet de Paris". Il mourut à 70 ans en 1907. La maison de la rue Vivienne passa à Doffe successeur de Margaine, puis à Madame Sanselme vers 1928, laquelle épousa M. Michel en 1937. En 1948, à la mort de Mme Michel, une société composée de M. Michel et de sa fille reprit l'affaire. En 1909, la maison Saintesprit, de Besançon, déposa la marque A.H.Rodanet, Doffe, et Cs. Besançon-Paris."
RODANET, Julien Hilaire :"né à Rochefort en 1810. Il fit son apprentissage chez Merceron, chronométrier à Angoulème. A 16 ans, il vint à Paris, s'y lia avec Winnerl et resta jusqu'en 1837. Puis revint à Rochefort. En 1839, il créa une école où il forma 40 élèves jusqu'en 1849, les élèves formés se dirigeant vers l'Arsenal. En 1844, il présenta des montres à cylindre et à ancre, oeuvres de ses pupilles. En 1849, il exposait un chronomètre, ce qui lui valut une médaille d'argent. Il se consacra alors à cette fabrication avec 25 pupilles fournis par le département. L'exposition de 1855 lui valut une médaille de 1ère classe, celle de 1864, à Bayonne, un diplôme d'honneur et la Croix. En 1866, il abandonna l'horlogerie et se retira à Rochefort où il mourut en 1884. Reçut la croix de chevalier de la Légion d'Honneur pour son chronomètre de Marine (source allemande)."
RODANET Henri
De 1884 à 1956. Petit-fils de Julien Hilaire Rodanet, et fils d’Alfred Rodanet. Orphelin de père et de mère à 7 ans, il surmonte les difficultés de sa situation isolée, et est reçu à l'Ecole d'horlogerie de Paris, qu'il termine premier de sa promotion. H. Rodanet devient en 1902 le collaborateur d'Edmond Jaeger. Déjà à cette époque, le jeune horloger se fait remarquer par ses dons exceptionnels et ne tarde pas à prendre la direction technique de l'entreprise Jaeger.
Survient la guerre de 1914. H. Rodanet, mobilisé, rejoint l'armée anglaise en qualité d'interprète, mais ne cesse pas pour autant de demeurer un fervent créateur horloger. C'est à Ypres, au front, profitant de quelques brefs instants de répit, qu'il commence à dessiner les organes de sa célèbre montre 2 lignes, puis met au point, à la demande des forces aériennes alliées, un tachymètre spécial.
Cette nouvelle orientation de la maison Jaeger, née de la guerre, ne disparaît pas avec elle, mais l'horlogerie pure ne perd pas ses droits et les deux activités seront menées de front.
En avril 1946, Henri Rodanet est nommé président du conseil d'administration de l'entreprise qui, entre temps, est devenue une Société anonyme.
Technicien de génie, n'a-t-il pas pris ou fait prendre plus de 500 brevets ? H. Rodanet était aussi un artiste qui attachait autant d'importance à la pureté des lignes d'un modèle qu'à ses qualités de précision et un industriel avisé qui a su mener l'entreprise qu'il dirigeait vers le succès, malgré les difficultés sans nombre qu'il devait surmonter.