Retirés de la vitrine pour le temps d'une séance de pose, je vous présente les chronographes KonTiki dans leurs différentes versions de cadrans et de bracelets.
Existe en blanc :
Présenté en 2008, ce chronographe est animé par un calibre ETA 7750, ce que la marque n'a, au contraire de pas mal d'autres, pas honte d'afficher.
Diamètre 42mm, épaisseur 15,8mm, le chronographe a la même dimension que la four hands, avec près de quatre millimètres de plus en épaisseur afin de loger le calibre. J'ai bien entendu oublié de faire un wristshot, mais celui de la mienne vous donnera une idée sur un poignet de 18,5 cm:
Le cadran noir a une gueule certaine aussi, j'avoue qu'il m'est très difficile de décider quelle présentation est la plus belle !
La disposition des cadrans est typique du 7750, rien d'original de ce côté. Mais le traitement de la petite seconde avec le guillochage, les index facettés attestent des gênes KonTiki :
D'un peu plus près :
La rupture des index à douze heures et à six heures est à mon sens très réussie, et permet même au totalisateur 30 minutes d'avoir son index à lui :
Les disques de quantième sont de la couleur du cadran, ce qui devrait plaire aux puristes de la chose.
L'alternance de parties polies miroir et satinée met en valeur les courbes de la boîte. A noter que, par rapport aux anciennes générations, il y a eu inversion entre le poli et le satiné, à l'exception de la lunette.
La couronne et les poussoirs vissés lui garantissent une étanchéité à 200 mètres. Pour ce qui est des poussoirs, je pense que ça en fait plutôt une desk-diver, dans la mesure où ils ne sont pas fonctionnels sous l'eau, à ma connaissance. Mais ça donne un look et une finition plutôt agréables.
Le bracelet métallique est d'excellente facture, très massif, satiné. La boucle déployante est aillée dans la masse et non pas en tôle emboutie, comme c'est encore fréquemment le cas.
Le bracelet alligator est également très bien fini, épais, et les coutures sont originales, je les avais repérées sur le modèle anniversaire.
Le fond vissé reprend le traditionnel radeau KonTiki de Thor Heyerdahl :
Le plus dur, ce sera de choisir !
Je vous laisse baver sur vos claviers et retourne à une activité normale, merci de votre attention