Actu : La haine du patron grandit à mesure que la crise s'étend

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La haine du patron grandit à mesure que la crise s'étend
Thierry Morin, patron de Valéo, un des hommes mis en cause en France.

La crise qui s'étend fait grandir la haine des patrons. Mais ces derniers tardent à prendre la mesure de la colère de la rue devant ces entreprises sauvées par l'Etat qui n'hésitent pas à octroyer et à justifier des bonus, relève la presse romande. Conscients que le temps des excès est révolu, les horlogers suisses veulent quant à eux remettre les pendules à l'heure et revenir aux traditions. Et puis une question existentielle: le Cervin deviendra-t-il totalement italien?

La haine du patron La haine du patron en France. Des dirigeant, raconte Le Matin, honnis par des employés ulcérés par ces bonus octroyés à des PDG d'entreprises sauvées par l'Etat. Ne touchez pas à nos bonus répond le patronat, qui les juge indispensables pour attirer les génies à la tête des entreprises. Mais ces patrons sont-ils vraiment des génies, demande Le Matin. Alors que la France s'apprête à légiférer, aucune mesure de ce genre ne pointe à l'horizon en Suisse, rappellent 24 heures et la Tribune de Genève . Il est vrai que les patrons d'UBS ont eu le bon goût de renoncer à leurs primes. Mais il est vrai aussi que, contrat de travail oblige, les employés de cette banque empocheront 2,2 milliards de bonus alors que cet établisssment profite des deniers publics. Et l'éditorialiste de la Tribune et de 24 heures de conclure: les dirigeants économiques suisses feraient bien de réfléchir, car les Francais n'ont pas le monopole de la colère.



Le salon horloger bâlois de la peur Le salon de l'horlogerie a ouvert ses portes hier à Bâle dans une ambiance de récession. Des horlogers poussés, nous dit Le Temps , à revoir leur gamme à la baisse. Illustré par ce nouveau credo entendu chez tous les exposants: "Il faut revenir aux vraies valeurs, à la tradition. L'extravagance est terminée". La clientèle veut des produits moins tapageurs mais avec cette volonté d'étonner. Offrir de vraies "émotions " pour reprendre le mot de Nicolas Hayek, le président de Swatch group. Derrière cette nouvelle tendance affichée, c'est la crainte de la tourmente qui menace le secteur. Pourtant, il est un homme qui s'emporte contre le discours défaitiste: Jean-Claude Biver, l'infatigable patron de Hublot: "Si la fin de l'extravagance signifie la fin des matériaux novateurs comme la céramique qui ne raie pas, qui est plus légère que l'acier et sans effets allergènes, je dis que c'est le règne de la peur qui s'installe".



Les interventions de Tigris L'unité d'élite de la police fédérale fait reparler d'elle. Le Tages-Anzeiger lève un coin du voile sur les opérations de cette unité anti-terroriste et anti-mafia entourée de discrétion jusqu'à la révélation de son existence par l'hebdomadaire Weltwoche. Et bien Tigris était là, révèle le Tagi, lorsque la police vaudoise a arrêté un vieil homme il y a trois semaines à la gare de Vevey. Il s'agissait de Gerhard Ulrich. Le leader du mouvement appel au peuple avait été condamné pour calomnie et incendie volontaire par la justice vaudoise et était entré dans la clandestinité il y a deux ans. Ce n'est pas la seule fois que l'unité d'élite fédérale a foulé le sol vaudois, ajoute le Tages-Anzeiger. Il y a cinq ans, les hommes de Tigris ont arrêté à Lausanne une Allemande handicapée mentale qui avait faussé compagnie à son tuteur pour s'installer en Suisse, sans bagage et sans argent. Sceptique, Karin Keller-Sutter, la directrice de la justice saint-galloise, se demande si des cas comme ceux-ci exigent vraiment l'intervention des fédéraux.



Le Cervin deviendra-t-il italien? Le Cervin devra-t-il être cédé? Une aimable plaisanterie qui fait toutefois référence à l'actualité, explique La Liberté . En effet, un projet de loi a été paraphé par six ministres italiens: pour cause de fontes des glaces, les autorités transalpines veulent redéfinir une partie des quelque 750 kilomètres de frontières séparant la Botte de la Confédération helvétique. Etablie en 1861 et arrêtée en 1942, cette limite bouge avec le réchauffement climatique. Des bornes ont disparu suite à l'érosion des crêtes glacières. En tout, près de 20 kilomètres de frontières seront déplacés. Ce mauvais tour de la nature a pour conséquence de provoquer un véritable ballet diplomatique autour de la question.



Les limousines allemandes du prince Les limousines de la colère. Colère provoquée par la décision du fils de feu le roi Fahd d'Arabie Saoudite, explique la Tribune de Genève . Normalement, chaque printemps lors de son séjour à Collonges-Bellerive, le prince et sa suite louent une soixantaine de limousines à une société genevoise de location. Or, cette année, le prince a fait appel aux services d'une boîte allemande. Tollé des professionnels genevois: "on a été mis devant le fait accompli au mépris de la loi", s'insurge l'un d'entre eux. Espoir tout de même: 80% des chauffeurs locaux seront engagés.

cab, avec Jean-François Moulin et Simon Corthay, RSR

http://www.tsr.ch/tsr/index.html?siteSect=200700&sid=10448159&cKey=1238142210000

C'est une suite logique à tout le reste...

Depuis peu, les propriétaires ne peuvent pratiquement plus expulser un locataire qui ne paie pas ses loyers, Y COMPRIS si ce dernier a "détruit" l'habitation louée (là où je vis, un voisin a abattu un mur pour faire une cuisine à l'américaine dans un logement loué... heureusement, il n'était pas porteur ; la caution n'a pas suffit au proprio pour remettre en état après son départ).

Pour se faire payer, le propriétaire doit payer un avocat (disons 10000 euros de procédure, loyers impayés, experts et avocat compris) afin que l'Etat se charge de payer les loyers à compter du jugement, loyer "forfaitaire". Le locataire ayant droit à l'aide juridictionnelle, c'est gratuit ou presque pour lui, de quoi l'encourager à être défaillant dans ses paiements.

Le pire c'est que la procédure dure, dure... car l'appel est possible pour le locataire.

[pour conclure un accord à l'amiable, le proprio doit trouver un logement autre pour son locataire, l'état ne disposant pas d'un nombre suffisant d'HLM]

Il ne faut plus être propriétaire, que ce soit d'une entreprise ou de logements...

François