Mercredi, la journée qui allait m'amener à faire quelques pas entre le Rhône et l'Arve a débuté par une petite traversée d'un Paris endormi en suivant les bords de Seine. Stationné près de la gare de Lyon, je suis accueilli par Andre Agassi (un sportif comme je les aime) qui sur une banderole géante me vante l'élégance de Longines, mais c'est une maison bien plus jeune qui me convie ! Je traverse la salle des guichets en suivant à rebours sur la fresque une partie du trajet de la Cie PLM… Dans le TGV, je retrouve à la voiture-bar déjà réunis MM. Franzois, Neo Blue, Christian, Jayce, RabbitBlues et Patachon que je n'avais pas encore (pour la plupart) eu le plaisir de rencontrer. Après ce plaisant petit-déjeuner, nous effectuâmes un trajet sans histoire jusqu'à Genève pour retrouver le reste des FAMeurs invités ce jour, comme Macavity, Fokker der Dritte, manhatan etc.
Quelques hésitations pour trouver le bus, que seul un d'entre nous avait su localiser, puis un trajet avec vue sur les Alpes par un temps magnifique nous amène jusqu'à Nyon.
Installée à son aise en face du lac, la manufacture Hublot en impose par son architecture moderne et fonctionnelle, même si à l'intérieur M. Biver a rappelé par plusieurs touches son attachement à la tradition – le principe de la fusion appliquée à deux époques. On trouve ainsi un salon meublé à l'ancienne dans le hall d'accueil et de ci de là des machines-outils qui servaient probablement aux horlogers du XIXe siècle.
Et Jean-Claude Biver a fait une entrée : tonitruant, chaleureux, plein d'un allant juvénile, et ô combien fier de sa maison et de ses collaborateurs !
Le patron de Hublot a été d'une remarquable transparence sur sa stratégie, ses moyens (citant un parc de machine de 13 millions de francs par exemple) et même s'il n'a pas pu rester longtemps avec nous, nous a livré tout un tas de ces anecdotes qui font le délice des WIS. Morceaux choisis, à compléter :
Ce qu'il y a de merveilleux avec une montre mécanique c'est qu'elle est éternelle… et donc qu'elle aura éternellement besoin de soins ! (au sujet de la nécessité à long terme de former des horlogers étant donné les besoins prévisibles en SAV). M. Biver nous a annoncé l'ouverture d'une école Hublot d'horlogerie en septembre 2010, qui ne pratiquera pas de dédit de formation pour les élèves qui seraient recrutés par la concurrence.
Je n'aime pas les cadrans ! Un cadran c'est comme coller des enjoliveurs sur la jante d'une Ferrari ! Sur Les enjoliveurs c'est bon pour une vieille 404 Peugeot ! Un cadran c'est un cache-merde ! (Je sais je parle un peu crûment, c'est juste pour pas qu'on s'endorme !)
Pour la visite, inévitablement trop brève pour notre curiosité sans bornes, nous avons été gâtés et le personnel au travail s'est montré bien patient. Parmi les pièces présentées je citerai seulement l'Unico, les Big Bang à seconde foudroyante et une pièce en SAV : une des Million Dollar sertie de diamants. Eh bien, il faut voir la pièce pour se rendre compte de son éclat mais aussi de son élégance, très pure et pas bling-bling finalement!
Voilà, pour moi la journée s'est quasiment terminée là car je reprenais le train peu après 17h00. Le temps de changer quelques billets et trouver quelques confiseries pour les enfants, je suis donc rentré à Paris en lisant un bon bouquin. Mais d'autres complèteront mieux que moi ces impressions je n'en doute pas : à vos plumes et à vos .jpeg !
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