Victorinox déménage à Porrentruy

Victorinox déménage à Porrentruy

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La présence de Victorinox dans le Jura, c'est un peu une histoire de famille. Celle des familles Muller et Elsener. Un samedi après-midi, en 1991, Jean-François Muller reçoit à Courgenay un coup de fil et une commande du patron de la coutellerie de Schwytz: il lui fallait 100 000 montres Victorinox pour les marchés suisse et américain. En fait, Karl Elsener avait cherché au hasard une fabrique jurassienne d'horlogerie, et il était tombé sur Gigandet SA à Courgenay.

De 4 à 35 employés en l'espace de six ans

On commence par faire de l'assemblage à Courgenay, puis les affaires et les ambitions se développent. Sortant d'un apprentissage à l'EHMP en 1994, et avant sa formation en productique à l'Ecole technique de Porrentruy, le fils, Sébastien Muller, prend la responsabilité du développement des produits. Une nouvelle société, Victorinox Watch SA, est créée entre les familles Muller et Elsener, qui s'établit en 1998 dans les locaux à Bonfol rachetés à Breitling. Sébastien Muller en prend la direction, et y travaille avec son épouse Christiane et deux employés; la société est passée à trente personnes et une production de 350 000 montres en fin d'année passée.

Mais trop à l'étroit dans ses locaux, la société vient de déménager dans la zone du Voyebœuf à Porrentruy, dans une surface trois fois plus importante. Victorinox y demeurera au moins quelques années, le temps de voir si ce nouvel espace suffit ou si la société a besoin d'une nouvelle expansion. Avec ce déménagement, six personnes supplémentaires ont été engagées. Toutes les opérations de montage et de contrôle des produits s'effectuent désormais à Porrentruy, de même que l'administration de la société. On envisage aussi d'y ouvrir un shop Victorinox dans les prochains mois.

Un objectif actuel proche du million de montres

Il faut dire que cela marche très fort pour l'horlogerie swiss made. Actuellement, 80 % de la production sont écoulés aux Etats-Unis. C'est d'ailleurs pour convaincre ces grands acheteurs de couteaux suisses que Karl Elsener avait souhaité lancer sa montre swiss made. Pari gagné. Il reste maintenant à développer les ventes hors USA, soit en Europe notamment, où il y a un grand potentiel, constate Sébastien Muller.

En comptant les sous-traitants et la société Victorinox swiss army watch SA, qui occupe une trentaine de collaborateurs à Bienne (et dont Sébastien Muller vient de reprendre la direction), l'objectif actuel est de commercialiser entre 800 000 et un million de montres Victorinox. Cela ne tient pas compte des montres Wenger , qui peuvent représenter 300 000 à 400 000 montres par année. Chaque entité du groupe Victorinox (auquel appartient Wenger désormais) fonctionne de manière indépendante, mais il n'est pas exclu que des synergies soient recherchées au cours des prochaines années.

1500 employés dans le groupe, dont 250 dans le Jura

L'objectif de vente de montres Wenger et Victorinox à dix ans est de 1,5 à 2 millions de pièces par année. Dès l'an prochain, toutes les montres Victorinox seront commercialisées sous le label Victorinox swiss army. Le groupe emploie environ 1500 personnes, dont 1000 à Schwytz et 250 dans le Jura, pour un chiffre d'affaires de 400 millions de francs. Outre les couteaux et les montres, Victorinox produit sa propre ligne de bagages et va lancer dès l'an prochain une ligne de vêtements sur le marché américain et en Europe, dans l'esprit du couteau suisse: simple, pratique, agréable.

Le Quotidien jurassien

j'espère en tout cas que l'on verra plus leurs montres derrière les vitrines, j'aime ce qu'ils font, surtout l'ambassador XL, vue sur internet au US à un prix tout à fait intéressant, mécanique, saphir, elle a tout pour plaire.

mouais, ils sont très frands en amréique du nord du style militaire-civil de victorinox; il en a pléthore et tous le monde ne a une au poignet.ceci dit elle valent bien une khaki hamilton

pas mal je trouve :