Actu : ECONOMIE DES TERRITOIRES TRANSFRONTALIERS

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SOCIETE/ECONOMIE DES TERRITOIRES TRANSFRONTALIERS
Finance, horlogerie, technologies d'information, arômes, et biotechnologies, piliers de l'économie genevoise

Quand on pense activité économique à Genève, on voit tout de suite la banque. Et ce n'est pas illégitime. Avec un peu moins de 40 000 salariés, une grande part des ressources fiscales du canton, 150 établissements, la finance reste le premier secteur économique de la ville. La banque possède deux spécialités à Genève, le trading (commerce de matières premières, notamment du pétrole) et bien sûr la gestion de fortune, qui ne semble avoir guère été affectée par les menaces de Bercy ou Berlin sur l'évasion fiscale.

Cette année 2010, voit également arriver d'autres acteurs de la finance, les hedge funds, ces spéculateurs à court terme qui menacent jusqu'aux systèmes sociaux des États, comme ce fut le cas en Grèce ces dernières semaines. Brevan Howard, le plus gros européen, a ainsi ouvert un bureau dans la cité de Calvin en février dernier pour échapper à l'impôt que voulait instaurer Gordon Brown en Grande-Bretagne.

Outre la finance, Genève dispose de quatre autres pôles d'excellence, reconnus au niveau mondial. D'abord l'horlogerie (Rolex, Patek Philippe...). Et de façon moins connue, la production d'arômes et de parfums artificiels (80 % de la production mondiale), ainsi que les biotechnologies (89 sociétés) et les technologies de l'information et de la communication selon la chambre de commerce genevoise.



S.C.
Paru dans l'édition E74 du 10/03/2010 (2.2233401457)

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