Guy 67 Modérateur
Nombre de messages : 16415 Localisation : Strasbourg Date d'inscription : 07/05/2005
| Sujet: Mon chrono Movado Datron Lun 1 Aoû - 2:00 | |
| Rapide historique de la firme Movado :1881 : Achille Ditesheim fonde à La-Chaux-de-Fonds une fabrique de montres de gousset, qui s’appellera «L.A.I.Ditesheim» lorsque ses frères Leopold et Isidore l’auront rejoint.
1906 : L’entreprise est rebaptisée «Fabrique Movado, L.-A.-I Ditesheim et frères» après l’arrivée d’Isaac, le frère jumeau de Leopold.
Movado est un terme qui, en espéranto, la langue universelle, signifie «toujours en mouvement».
De nombreux modèles à succès émailleront le parcours de la manufacture (Valentino, Curviplan, Polyplan, Cronoplan, Ermeto, Museum Watch, etc…).
Voici d’ailleurs mon exemplaire de cette dernière :
1969 : Movado fusionne avec la marque de montres Zenith,
1984 : Après un mariage qui durera 15 ans, Movado va acquérir la North American Watch Corporation Movado et retrouvera son autonomie,
2004 : La Movado Group Inc. acquiert Ebel et Concord.Le chrono Movado :Tous les tictacophiles connaissent le chrono El Primero, mais tous ne sont pas au courant que ce premier chronographe à mouvement automatique présenté à la presse le 10 janvier 1969 est le fruit de la collaboration entre deux grands spécialistes dans ce domaine Zenith et Movado.
Deux versions virent le jour simultanément au Locle :
- le calibre 3019 PHC dont bizarrement la version pour les États-unis ne comportait que 17 rubis au lieu des 31 pour celle réservée au marché européen,
- le calibre 3019 PHF avec calendrier complet
Ils évolueront en calibre 400 et 410 à partir de 1986.
Chez Movado le chono ne s’appelle pas El Primero, mais
A noter dans cette publicité de 1969 que le nom initialement donné au chrono était « Datachron », mais, je ne sais pour quelle raison, il a été très rapidement abrégé en « Datron » :
Mon chrono : Il reprend la forme typique des montres du début des années 70, style qui revient à la mode (voir par exemple le nouveau chrono Heuer Autavia ou autres Breitling) !
Son diamètre est de 38 sur 40 mm hors couronne et le boîtier n’est malheureusement pas en or, mais seulement plaqué or, la couleur s’accordant ainsi au cadran qui présente un joli petit effet soleil.
Les indices des heures sont appliqués.
La particularité par rapport aux boîtiers Zenith est la fenêtre de date placée à 12 h et non entre 4 et 5 h.
Le fond des 3 petits cadrans (petite seconde à 9 h, compteur 30 minutes à 3 h et compteur 12 heures à 6 h) ainsi que l’échelle tachymétrique sont noirs ce qui contraste bien et améliore la lisibilité.
Comme sur les El Primero actuels il n’y a pas de stop secondes, la date se change au 2ème cran, les heures et les minutes au premier !
Lorsqu’on approche ce chrono d’une oreille, on est subjugué par la rapidité de son tic tac, c’est un fonceur, 36 000 A/h oblige !
Sa précision est remarquable : de l’ordre d’une seconde d’écart par jour !
Mais il faut préciser que l'horloger à qui j’ai acheté ce chrono fabriqué à seulement 2 500 exemplaires environ, toutes versions confondues, l’avait entièrement démonté, nettoyé et graissé dans les règles de l’art (graissage spécifique bien sûr) et avait également fait redorer le boîtier.
J’avais, dernièrement, voulu lui offrir un fond transparent, mais il aurait fallu fabriquer un fond vissant spécifique et le prix m’a fait y renoncer, donc les photos du mouvement (ici un 17 rubis) ne sont qu’empruntées !
Conclusion : Quand je suis tombé sur ce chrono, j’ai craqué au vu de son excellent état visuel et fonctionnel et naturellement pour son mouvement mythique.
Guy |
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