Revue « Stowa Seatime ».
Avant propos.
Je crois que l’usage veut que dans notre congrégation après un certain nombre de post qu’il faille faire une revue. Je m’en accommode aujourd’hui, non sans plaisir et avec quelques difficultés, et je vous demande bien volontiers d’être indulgent.
Les photos prisent son celle d’une Montre « Stowa Seatime » avec lunette bleu, certaines vous paraitront noir, je m’en excuse n’étant même pas photographe amateur. Il a été insérer des photos avec une « Yema superman II » des années 1990 afin que vous puissiez comparer les différences de tailles.
L’ensemble des informations ont été trouvées de diverses sources, et des erreurs pourrais ci être glissées, et j’invite les lecteurs a rectifié ou complété ces omissions qu’il pourrait y avoir.
Rappel sur l’histoire de la marque.
L’histoire de STOWA débute avec Walter Storz.
En 1927, il décide de quitter la grande manufacture horlogère de son père à Hornberg/Kinzigtal, en Allemagne, et fonde sa propre compagnie.
Le nom de la compagnie vient des trois premières lettres de son nom, S-T-O et des deux premières lettres de son prénom, W-A.
Encouragé par le succès de STOWA, Walter Storz a étendu son marché en 1935 et a commencé la manufacture de ses montres dans un petit local qu’il avait loué à Pforzheim, en Allemagne.
En 1938, STOWA put construire sa propre usine au 54 rue Bismarck à Pforzheim. Présentation d’une collection de montre de style »Bauhaus » courant artistique épuré des années 30 précurseur des futur modèle « Antéa ».
En onze ans seulement, STOWA s’était fait une réputation de créateur de montres de qualité.
1939 Fabrication de montre d’aviateur de 55mm (« Airman »)
Le 23 février 1945, l’usine STOWA fut détruite. Pas découragé pour autant, Walter Storz fit construire une autre usine.
1946 Stowa fournit environ 2000 montres à la France au titre de dommage de guerre.
Elles ont toutes une aiguille rouge et sont gravées armée française.
1947 Walter est le membre fondateur d’un groupement d’industriel de l’horlogerie Allemande.
En 1949 il rejoint un groupe d’entrepreneurs la "Deutsche Uhrenkooperation" fondé par par Philipp Weber sous le nom de PARAT (Arctos,stowa,Pallas,PUW ) toujours dans la région de Pforzheim.
En attendant que l’usine soit finie, il s’installa à Rheinfelden (1951), toujours en Allemagne, où il continua à manufacturer ses montres. Parmi ses inventions figure la protection anti-chocs (RUFA), qui est toujours utilisée dans de nombreux mouvements PUW et Durowe au jour d’aujourd’hui.
Après la seconde guerre mondiale, quand la construction de l’usine à Pforzheim fut finie, Walter Storz garda les deux usines ouvertes, ce qui lui permit d’augmenter sa production de montres de manière conséquente.
Au début des années 60, le fils de Walter Storz, Werner, a rejoint STOWA. Sa principale responsabilité fut de remplacer son père dans les voyages internationaux exténuants.
En septembre 1965 la famille Storz redevient majoritaire de la compagnie car les capitaux étaient détenus par des américains.
1970 STOWA présente la plus petite montre réveil au monde.
1974 Walter Storz décède.
Pendant trois décennies, Werner Storz dirigea la STOWA avec succès, jusqu’à ce qu’il trouve son successeur en 1996, Jörg Schauer, dont la philosophie fut de continuer dans l’esprit de la famille Storz.
1997 soixante-dixièmes anniversaires de Stowa.
Histoire de la Seatime :
Les premières « seatime » pour la plongée apparaissent dans les années 1958.
Celle-ci ont une lunette ou les minutes sont inscrites dans le sens inverse, permettant un décompte de type comptes a rebours. Différent modèles évolueront jusque dans les années 70.
A la reprise de la société par Jorg apparait l’envie de réédité ce modèle, conçu avec une esthétique totalement différente, avec apparemment le concourt et les remarques de certain membre du forum des montres Allemande. La première version diffère par un cadran avec indexes type bâton et une fenêtre pour la date plus grande et carré.
Présentation :
Cette montre commandé fin octobre 2008 était disponible immédiatement le délai de livraison fut de 15 jours environ.
Je réceptionne l’objet dans un emballage imposant de 40/60 cm et d’un poids de 900 grammes, je n’ai pourtant pas commandé un lot de presse papier ?
La montre est présentée dans une boite d’aluminium allant parfaitement avec l’esprit de la montre, tapissé de noir, portant le logo de la marque en blanc.
A l’intérieur nous y trouvons la belle, avec un petit sac souple, une brochure de l’ensemble des modèles actuel, un mode d’emploi et une série de 15 cartes postales représentant la production depuis 50 ans, que je trouve très original, une très belle intention.
Ma première impression, formes légèrement anguleuses et robustesse avec des dimensions imposantes :
Largeur : 42 mm, Hauteur 50 mm, entre cornes : 22, cadran : 31 mm épaisseur : 13 mm, poids environ 200 g.
Malgré sa taille elle a des proportions équilibrées avec un bracelet qui épouse parfaitement la boite.
Je trépigne d’impatience de la passer au bras, le bracelet est très grand pour mon poigné de poulet, je dois enlever 6 maillons, maintenue par de longue vis. J’ai du mal à retirer la première, une autre résiste, je passe aux 2 autres sans problème. Après mainte effort et en délicatesse pour ne pas abimé la tète et rayé le bracelet, je me décide a confectionné une lame de tournevis parfaitement ajustée. Je sors la pierre « Arkansas » et a polir. Après une heure d’effort je l’ai eu ! J’avais des craintes d’un montage frein filet ou à l’ail ! Hé oui comme les gousses !
La couronne est gravée de la marque. Elle est parfaitement protégée par 2 cornes, mais la manipulation demande une certaine adaptation.
Le remontage se fait bien mais la prise en main aurait demandé un crantage plus profond pour une parfaite préhension. Un jeu latéral de la tige demande une habitude avant de révisé la couronne sur un pas qui aurait du être plus important. La longueur de la tige, le diamètre ou le guidage de celle-ci permettrait une manipulation plus aisée. 2 joints torique sont visibles pour l’étanchéité.
La Lunette est unidirectionnelle, avec 60 positions, elle tourne très facilement, avec un cliquetis très sonore. De couleur bleu avec index triangulaire luminescent, elle peut être facilement enlevée a l’aide d’un couteau de boite pour l’habillée d’une autre couleur disponible (jaune, rouge, vert, noir, argent, marron.)
Le cadran noir mat et d’un graphisme simple et élégant avec par intervalle des indexes et chiffres arabe, une coupure a 6 heure laisse apparaitre une lumière ronde pour la date a mon gout pas assez grande. Mais je pense que sa disposition et sa taille ont été conçu de cette manière pour ne pas dénaturé l’équilibre et l’esthétique si particulière de cette montre.
Les aiguilles sont élancées s’écartant à leurs extrémités, de couleur acier poli sur la partie extérieure avec le sommet rectangulaire, traitées au superluminova de couleur vert. La trotteuse se déplace avec une grande fluidité, derrière un verre de 3 mm d’épaisseur.
Le classique mouvement ETA 2824-2 apparait dans le fond vissé avec une glace saphir, les vis sont bleuis, le rotor de la masse oscillante est gravée de couleur doré.
Je suis très heureux de mon acquisition ainsi que d’avoir découvert cette marque ainsi que d’autres manufacture d’outre Rhin qui m’était inconnu, excepté nos classique saxonne.