ZEN
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 | | Sujet: Ebel à la reconquête des hommes 16/10/2006, 12:21 | |
|  La Calibre 240 (boîte en acier et bracelet en alligator), 3 700 €. (DR.). - Citation :
- L'horloger suisse en quête d'un nouveau souffle lance une collection 100% masculine dans la lignée du chronographe 1911
L'OBJECTIF est clairement affiché : avec sa nouvelle collection 1911 BTR, Ebel entend réinvestir un segment masculin délaissé durant cette dernière décennie. Aujourd'hui, les montres hommes représentent 15% des ventes, contre 45% dans les années 1980. «Nous voulons rééquilibrer notre image et toucher une nouvelle génération de clients», explique avec détermination Thomas Van der Kallen, nommé en janvier 2005 à la tête d'Ebel après son rachat par le groupe américain Movado. Cette stratégie de retour aux sources amorcée par le nouveau président pour redresser la marque de La Chaux-de-Fonds se traduit par un nouveau slogan : «Beyond The Roots», qui donne d'ailleurs ses initiales à cette nouvelle ligne.
Développée en dix-huit mois, elle s'inspire de l'emblématique chronographe 1911, lancé avec succès il y a vingt ans et réinterprété aujourd'hui dans un esprit qui se veut «à la fois sportif et raffiné», selon le vice-président du marketing, Marc Michel-Amadry.
Disponible en cinq versions, le nouveau chronographe automatique 1911 BTR qui démarre à 4 200 € décline les codes de la marque (boîtier hexagonal, lunette à cinq vis) avec de nouvelles finitions telles ces aiguilles de couleur ou encore cette masse oscillante évidée offrant une plus grande visibilité du mouvement, le Calibre 137 Ebel.
Un savoir-faire technique
Pour se démarquer sur le marché très compétitif du chronographe, l'horloger suisse mise autant sur la forme que sur le fond, avec un mouvement maison, lancé en 1995 et dont la précision chronométrique est certifiée par le Cosc.
«Cette ligne est aussi l'occasion de remettre en avant notre savoir-faire technique», souligne Marc Michel-Amadry. Ainsi, la ligne 1911 BTR compte deux nouveaux calibres développés sur la base du 137 : le 240 doté d'un deuxième fuseau horaire (à partir de 3 700 €, notre photo) ; et le 288, un quantième perpétuel développé en six séries limitées de vingt pièces (à partir de 21 350 €).
À nouveau bénéficiaires depuis la fin de l'année 2005, Les Architectes du temps espèrent, en un an, écouler 4 000 à 5 000 1911 BTR. Verdict à partir de la mi-octobre avec l'arrivée des modèles en boutique Julia Vatel LE FIGARO.FR
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Contraria contrariis curantur. (Les contraires se guérissent par les contraires).
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