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 Actu : Découvrir l'histoire du chronographe

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5 participants
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ZEN
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ZEN


Nombre de messages : 57505
Date d'inscription : 05/05/2005

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MessageSujet: Actu : Découvrir l'histoire du chronographe   Actu : Découvrir l'histoire du chronographe Empty8/4/2011, 06:02

Citation :
Ecrire le Temps - Deux siècles d’histoire du chronographe: l’exposition est à voir jusqu’au 2 octobre au Musée international de l’horlogerie, à La Chaux-de-Fonds.
L’institution publique s’est associée à une marque horlogère, en l’occurrence Montblanc, qui finance la quasi-totalité de l’événement: c’est une première.

L’exposition retrace le parcours du chronographe, ou chronomètre, dont l’invention, née sur un champ de course en 1821, est attribuée à Nicolas Rieussec. /vco


http://www.rfj.ch/rtn/Actualite/Regionale/7411Decouvrir-l-histoire-du-chronographe.html

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Contraria contrariis curantur. (Les contraires se guérissent par les contraires).
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MessageSujet: Re: Actu : Découvrir l'histoire du chronographe   Actu : Découvrir l'histoire du chronographe Empty8/4/2011, 07:52

très bonne info !

merci Chinois
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Quetsch
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Quetsch


Nombre de messages : 583
Date d'inscription : 13/01/2007

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MessageSujet: Re: Actu : Découvrir l'histoire du chronographe   Actu : Découvrir l'histoire du chronographe Empty8/4/2011, 09:00

mouais,

"du chronographe ou chronomètre", c'est pluto chronographe et chronomètre, deux choses bien distinctes et différentes.
cette terminologie a été vulgarisée avec le temps et ce petit bout de phrase est tendancieu.
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boulpat
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boulpat


Nombre de messages : 1068
Age : 69
Localisation : cévennes
Date d'inscription : 21/11/2007

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MessageSujet: Re: Actu : Découvrir l'histoire du chronographe   Actu : Découvrir l'histoire du chronographe Empty8/4/2011, 14:39

Cela doit être une belle expo, et puis "graphe" ou "mètre" à mon niveau ...ce n'est pas grave, je suis un enfant qui ne regarde que les images .

pour le lien : thumright
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Alphena
Membre très actif
Alphena


Nombre de messages : 293
Age : 45
Localisation : Bordeaux
Date d'inscription : 03/10/2008

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MessageSujet: Re: Actu : Découvrir l'histoire du chronographe   Actu : Découvrir l'histoire du chronographe Empty8/4/2011, 15:55

Merci Chinois
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Quetsch
Membre Hyper actif
Quetsch


Nombre de messages : 583
Date d'inscription : 13/01/2007

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MessageSujet: Re: Actu : Découvrir l'histoire du chronographe   Actu : Découvrir l'histoire du chronographe Empty9/4/2011, 07:25

boulpat a écrit:
Cela doit être une belle expo, et puis "graphe" ou "mètre" à mon niveau ...ce n'est pas grave, je suis un enfant qui ne regarde que les images .

pour le lien : thumright

cette expo donne certes envie de prendre l'air du coté du Jura Suisse Very Happy
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Tokage
Membre référent
Tokage


Nombre de messages : 8715
Localisation : Brüsel
Date d'inscription : 22/05/2005

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MessageSujet: Re: Actu : Découvrir l'histoire du chronographe   Actu : Découvrir l'histoire du chronographe Empty9/4/2011, 08:45

Très intéressant commentaire historique de G. Pons sur cette exposition :

Citation :
1)
••• DÉCOUVERT L’EXPOSITION
« ÉCRIRE LE TEMPS » AU MUSÉE INTERNATIONAL D’HORLOGERIE...
Montblanc, qui est le partenaire horloger de l’exposition (par le biais de la Fondation Minerva pour la recherche en haute horlogerie), avait ratissé large pour l’inauguration presse de cette exposition (jusqu’au 2 octobre, au MIH de La Chaux-de-Fonds). Normal, puisque le MIH et Montblanc ont l’ambition de collaborer plus étroitement pour la « sauvegarde du patrimoine et des principes de fabrication traditionnelle de l’horlogerie suisse ». Coopération dont l’exposition « Ecrire le temps, deux siècles d’histoire du chronographe » est le premier volet...
• Un format de présentation relativement « court », bien présenté sur les quatre faces d’un grand monolithe carré entouré de vitrines, sur un point de passage stratégique entre les premières salles du musée et les espaces suivants. L’histoire et l’évolution technique du chronographe y sont présentés en seize épisodes, avec quelques pièces rarement vues – notamment pour tout ce qui concerne la préhistoire de cette chronographie : on y découvrira de nombreuses pièces issues de collections privées ou de collections des marques et des grands musées suisses. En vedette, une pièce de choix de la collection Montblanc : le chronographe-encreur (original) de Nicolas Rieussec (1781-1866), horloger du roi de France, auquel on attribue la création du mot « chronographe » et le premier chronométrage sportif connu (une course de chevaux organisée sur le Champ-de-Mars, à Paris). Même si les historiens peuvent contester ces notions [voir ci-dessous], le principal intérêt de l’exposition est d’opérer une synthèse de toutes les attentes et de toutes les tentatives en matière chronographique entre 1750 et 1850, jusqu’à la naissance du chronographe moderne (mise en marche, arrête et retour à zéro) avec Adolphe Nicole, horloger suisse établi à Londres, et l’association ultérieure du chronographe aux principaux épisodes de l’histoire de l’humanité, des guerres mondiales à la conquête de l’espace et de l’infiniment précis [il n’y manque que le Mikrotimer au 1/1 000e de seconde présenté par TAG Heuer à Baselworld]...
• Les notices « pédagogiques » sont remarquables de concision, qu’on soit plus ou moins frotté de culture horlogère : dommage qu’elles n’aient pas été consignées dans un catalogue qui aurait permis de garder une trace de cette exposition et des objets présentés. Ce n’est pas si souvent qu’on consacre une telle somme de travail à une « complication » horlogère d’apparence banale, mais qui est loin d’être facile à maîtriser. Même si elle n’a pas la plus valorisée aux yeux des puristes de la mécanique horlogère, c’est pourtant la plus évidente et la plus immédiatement sensible pour les amateurs d’horlogerie, surtout les grands débutants...
• Pour bien préparer la visite, un coup d’œil rapide (03:39 mn) sur une vidéo de présentation du chronographe mis à notre disposition par la Fondation de la haute horlogerie : intéressants gros plans sur le système d’encrage des premiers instruments chargés d’« écrire » le temps (à découvrir sur la chaîne images de Business Montres)...

2)
••• COMPRIS QU’IL Y AVAIT UNE PART D’OMBRE
DANS CETTE EXPOSITION PARRAINÉE PAR MONTBLANC...
La marque du groupe Richemont a fait de Nicolas Rieussec son « icône » historique de référence et donné son nom à une intéressante série de chronographes contemporains. On comprend donc parfaitement l’intérêt de Montblanc à parrainer cette exposition : la marque souhaite à la fois monter en gamme et en volume sur le segment des chronographes de prestige (à la fois par la collection « manufacture d’exception » Villeret et par le calibre exclusif Rieussec pour les montres plus accessibles). L’espace proposé par le MIH devient donc le lieu idéal pour l’entretien et la fortification d’un storytelling orienté vers la relégitimation par l’histoire des jeunes racines horlogères de Montblanc...
• Parfaitement compréhensible, la démarche de Montblanc ne doit cependant pas l’emporter sur les considérations académiques, gentiment balayées sous le tapis dès qu’il a été question de démontrer par la génétique horlogère que Montblanc maîtrisait la chronographie. C’est cette insistance sur Nicolas Rieussec comme source unique qui finit par gêner, d’autant que les archives connues à ce jour invalident partiellement cette narration idyllique et déconstruisent cette genèse chrnographique, trop belle côté Montblanc pour rester vraiment crédible...
• Comme le signalait avec un peu d’avance Business Montres (7 avril, info n° 3), si on admet aujourd’hui qu’un chronographe ne sert plus à « écrire » les temps courts, mais à les décompter, la polémique s’installe dès qu’on tente de repérer tous ceux qui ont essayé « d’écrire, de marquer, d’arrêter ou de calculer ces temps courts » (image ci-dessus : le « chronographe-encreur » de Rieussec conservé au MIH. Le système d’encrage est à 12 h de ce cadran : c’est le levier métallique qui vient déposer une goutte d’encre sur le compteur rotatif). De fait, on trouve des candidats à l’invention du chronographe dès le milieu du XVIIIe siècle : l’exposition du MIH présente même une étonnante montre de poche attribuée à un médecin militaire et capable, dès 1690 (un gros demi-siècle avant les premières séries de montres à aiguille des secondes), d’afficher les secondes en question. Le cas Pouzait, horloger qui avait inventé en 1776 une « seconde morte indépendante » (seconde centrale qu’on pouvait lancer et arrêter à la demande, ce qui s’apparente à un chronographe) est cavalièrement expédié...
• Avec le même regard critique, on peut estimer qu'il y avait, en Angleterre, des courses de chevaux chronométrées dès la seconde partie du XVIIIe siècle. En France, bien avant l'expérience de Rieussec, la première course à pied chronométrée remonte à 1797, au Champ-de-Mars, lors d'une fête révolutionnaire...
• Ensuite, selon la bonne habitude suisse, le Musée international d’horlogerie a délibérément ignoré les montres chronométrographiques de l’horloger liégeois Hubert Sarton [ce pelé, ce galeux, ce maudit de l’histoire horlogère officielle telle qu’on la raconte en Suisse] : on sait que ces montres, dont il existe deux références dans les archives de la fin du XVIIIe siècle, permettaient de « noter exactement la durée d’une observation » [n'est-ce pas de la chronographie ?] et qu’elles étaient même fabriquées en Suisse, au Locle ! Manifestement, au MIH, on confond encore absence de preuve et preuve de l’absence !

3)
••• CONSTATÉ QU’ON AVAIT « DÉBLAYÉ »
LE TERRAIN HISTORIQUE POUR NE PAS FAIRE DE PEINE À MONTBLANC...
Même ignorance, tout au long de l’exposition, des pionniers anglais de la chronographie, comme James Freeman qui avait déposé en 1769 un brevet pour une « Central second Stopwatch vertical or horizontal, without the assistance of a compound motion », ce qui ressemble furieusement à un chronographe (stop-watch en anglais), mais qu’Arnaud Tellier, le conservateur du musée Patek Philippe, traduit prudemment par « montre à seconde au centre, verticale ou horizontale, dont le mouvement peut être arrêté à volonté fonctionnant sans l’assistance d’un mécanisme auxiliaire » (Bulletin n° 51 de la Société suisse de chronométrie)...
• Ignorance délibérée du brevet déposé par l’horloger anglais Frederick Louis Fatton, qui avait travaillé sur ce projet avec le grand Abraham Louis Breguet : son brevet n° 4645 de « chronomètre encreur » est daté du 9 février 1822. Celui de Rieussec porte la date du 9 mars 1822 : en toute logique, à un petit mois près, difficile de faire de Rieussec un précurseur ! Le nom de Fatton est cependant cité dans un panneau de l’exposition, contrairement à celui de Sarton. De même, pour les puristes, l’attribution à Rieussec du « chronographe » confié par le musée Patek Philippe (inventaire S-396) est moins assurée qu’il n’y paraît, ce « compte-secondes à goutte d’encre » avec totalisateur au 1/100e [là, on a des doute sur la notice !] et au 1/5e de seconde n’étant signé Rieussec que sur le cadran, et non sur le mouvement.
• Bref, on a vite la désagréable impression qu’il fallait absolument déblayer le terrain des pionniers précédents pour arriver au plus vite à Rieussec comme « père » du chronographe, alors que son système de notation des secondes sur un disque tournant était une impasse horlogère – ce que ne devaient pas savoir les designers de Montblanc, qui ont calé l’identité de leurs montres Rieussec sur deux disques tournants à aiguille fixe. Storytelling, quand tu nous tiens...
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