Je n’ai pas réussi à trouver d’explication claire sur le sujet et apparemment les avis sont partagés
.
Il y a plusieurs points qui me chagrinent
et qui ne sont pas clair :
Sur les montres à répétition et à sonnerie : apparemment que ce soit une répétition à quart ou minute on ne compte q’1 complication alors qu’une répétition minute et beaucoup plus complexe qu’une répétition à quart.
Souvent les grande et/ou petite sonnerie sont équipées simultanément d’une répétition à la demande : est ce qu’il faut compter 1 ou 2 complications dans ce cas ?
Sur une grande et petite sonnerie : est ce que l’on compte 1 ou 2 complications ?
Quand il existe un sélecteur silence sur une grande ou petite sonnerie est ce une complication supplémentaire ? Pareil pour le sélecteur entre petite et grande sonnerie.
Pour les calendriers : Que ce soit un calendrier annuel, perpétuel ou séculaire apparemment on compte 1 seule complication alors que certaines sont bien plus complexes que d’autres.
Sur certaines montres à QP (en particulier IWC et JLC) l’année est affichée sur 4 chiffres ; Comment compter cette complication ? 1 seule comme indication de l’année bissextile, 2 parce que en plus de l’année il y a les décennies, 3 car en plus les centenaires, 4 car en plus les millénaires ?
Quand on dit phase et age de la lune : on compte 1 ou 2 complications ? et suffit il de graduer les jours sur le bord du guichet de lune pour que ça compte comme age de la lune ?
Pour les échappements complexes : SI une montre à un tourbillon 2 axes, on compte 1 ou 2 complication ?
Sur la JLC reverso à triptyque JLC compte son échappement spécifique comme une complication, je suis d’accord que cet échappement sort de l’ordinaire mais il y a forcément un échappement sur une montre, donc pourquoi compter celui-ci comme complication et pas un échappement à ancre Suisse ou un coaxial … ?
Si on a un bitourbillon à différentiel, on compte 1 complication pour l’échappement complet ou 2 complications pour les 2 tourbillons ou encore 3 complications pour les 2 tourbillons plus le différentiel ?
Les affichages rétrogrades ou à saut instantané :
Est ce que l’on doit compter une complication pour chaque fonction rétrograde (mis à part peut être la RDM qui est naturellement rétrograde, mais dans ce cas on doit alors en compter une quand la RDM est linéaire ou tout autre mode d’affichage que rétrograde).
Pareil pour les fonctions à saut instantané, par exemple toujours sur la JLC reverso à triptyque Toutes les fonctions qui sont sur le troisièmes cadran sont actionnées en une seule fois, est ce que l’on compte 1 seule complication ou autant que d’indication qui changent instantanément ? Est à la base est ce que le saut instantané est considéré comme une complication ?
Voilà, maintenant je vais prendre un exemple concret avec la montre bracelet la plus compliquée qui existe à l’heure actuelle (est ce encore vraie ?) (Travail de Paul Gerber sur une base Piguet qui avait déjà été modifié par Franck Muller).
Moi je compte 18 complications sur cette montre
:
- Quantième perpétuel.
- Indication 24 heures.
- Jour.
- Date.
- Mois.
- Indication rétrograde du mois.
- Année bissextile.
- Phase de lune.
- Thermomètre (l’aiguille doré articulée à 6 heures)(je ne compte pas l’affichage rétrograde de cette fonction car c’est naturel pour un thermomètre).
- Chronographe.
- Rattrapante.
- Compteur 60 minutes de chronographe (coaxial à la petite seconde).
- Saut instantané du compteur de minute chronographe.
- Répétition minutes.
- Grandes et petites sonneries.
- Tourbillon.
- Réserve de marche du mouvement.
- Réserve de marche de la sonnerie.
Chez Franck Muller ils disent que ce QP donne également l’équation du temps car sur le cadran est gravé en face de chaque mois la valeur d’EOT, je trouve ça un peu exagéré et en tous cas pas précis du tout (12 jour d’exactitude sur l’année)
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