Confier sa montre à un SAV est une affaire de confiance mais la faire restaurer suppose d'avoir la certitude de la récuperer parfaitement refaite dans les règles de l'art.
La montre du grand-père à gousset, la navitimer de communion ou le cadeau de fiançaille ou de marige du père sont des attributs sacrés qui sont regardés par les propriétaires non pas pour leur valeur marchande mais pour leur valeur affective.
Les SAV sans refuser certaines vieilleries les regardent comme de simples objets et si le propriètaire d'un récepteur radio finit par se ranger à l'idée que son appareil relève des biens consommables, celui d'une montre ne comprend pas qu'on lui refuse une restauration , son coût fut-il très supérieur à la valeur de la montre.
Omega a très bien compris le sens de cette réflexion et a développé un vrai service de restauration, Breitling restaure les Navitimer avec des cadran "uniques" mais corrects. Par contre, les autres marques sont souvent un peu en retrait dans ce domaine....
"Pas rentable ! "disent les marques ..".Le vrai coût d'une restauration est supèrieur à ce que l'on peut facturer "...C'est certainement vrai, il est plus rentable de mettre un horloger sur de la production que sur du SAV, pourtant l'image de la marque passe aussi par sa capacité à rassurer ses clients.
Certains métiers ont presque disparu...C'est le cas par exemple des émailleurs de cadran...une vraie plaie .
Pensez-vous que les marques devraient développer ce secteur quitte à facturer au vrai prix les restaurations ?
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Contraria contrariis curantur. (Les contraires se guérissent par les contraires).