Il n'y a pas de "prix unique" sur le livre d'occasion.
Pour payer moins cher, il y a les livres d'occasion et les livres soldés.
Pour une occasion, tu fais ton marché où tu veux.
Sur le neuf, tu es aussi libre
de te faire complice du dumping, mais s'il n'y a plus d'éditeurs dans quelques temps il ne faudra pas se plaindre : il n'y aura tout simplement plus de livres spécialisés
en français si les éditeurs ne peuvent pas les amortir.
S'il s'agit d'un livre étranger, là c'est bien différent. Libre également à toi de favoriser ton libraire de proximité ou non - question d'éthique pure.
Moi aussi je regarde le prix, je regarde
tous les prix. Si j'ai envie de quelque chose et que je considère que le surcoût de la proximité vaut la chandelle (l'emploi en l'occurrence) alors j'attends un peu; il m'arrive même de négocier. Mais au bout du compte j'ai fait travailler le commerçant de proximité.
Le problème va - on le voit - bien au-delà du livre; on pourrait parler des bijoutiers de quartier en difficulté, des disquaires qui ont disparu, etc.
Sans entrer dans la polémique, l'édition (livre et presse) française est un cas particulier : on rémunère les auteurs, l'imprimeur l'éditeur et le revendeur. Les intermédiaires (transport, conditionnement) et les taxes sont, pour une fois, pour très peu dans l'affaire : on est donc là en présence d'un véritable choix...