Dans l'horlogerie un cadran bien repeint et un verre neuf sur une boite chromée rodhiée font effet quelques semaines jusqu'à la défaillance du mouvement. Evidemment, le brillant finit par se ternir, s'oxyder et l'usure de la montre invariablement se fait jour. Un ressort neuf ne suffit jamais à redonner au mouvement sa jeunesse. Il faut plus que cela. Des pièces neuves, bien huilées comme dans tout mécanisme me direz-vous, c'est la qualité du moteur qui donne la force au reste.
Un piètre moteur c'est le propre souvent des contrefaçons, des sous-produits, au début dans leur écrin ils font impression et à l'usage une fois le chrome dispauru, le verre redevenu un cul de bouteille et le cadran mangé par la lumière, il ne reste qu'un souvenir éclairé du jour de l'achat et la déception durable de s'être fait enfler.
Fort heureusement les clients ont acheté en connaissance de cause et il ne leur reste que les yeux pour pleurer à moins de se réfugier dans l'achat du produit original devenu plus cher depuis qu'ils sont allés tâter de la copie. Le bon progresse, le mauvais se diffuse et sur la durée ce n'est jamais la copie qui qui fait abandonner l'original car c'est l'original qui reste le moteur.
Demandez à un horloger, un vrai s'il préfére mettre les mains dans une copie ou un original ... Il ne vous répondra même pas car en général les horlogers le savent, c'est leur métier!
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