ZEN Rang: Administrateur
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| Sujet: L'Arc jurassien très attractif pour les jeunes frontaliers Mar 20 Fév 2007 - 19:50 | |
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- L'Arc jurassien très attractif pour les jeunes frontaliers
Au troisième trimestre 2006, 5% des emplois de l'Arc jurassien étaient occupés par des frontaliers. Ces derniers sont jeunes: 42% d'entre eux ont moins de 34 ans. Par Michael Bassin
Selon l'Observatoire statistique transfrontalier (OSTAJ), les entreprises suisses de l'Arc jurassien ont fourni, à fin septembre 2006, un emploi à 24 886 frontaliers résidant en France. Pas moins de 16 176 hommes et 8710 femmes du pays voisin travaillaient dans cette région. Le canton de Vaud tient le haut du classement avec 13 042 frontaliers, suivi de Neuchâtel (6386), du Jura (4343) et de Berne (1115). L'OSTAJ souligne que la période de conjoncture économique plutôt favorable allant de 1998 à début 2001 a engendré une progression soutenue du nombre de travailleurs français. De juin 2001 à juin 2005, ces chiffres ont ensuite continué à augmenter, mais moins rapidement. Entre septembre 1996 et septembre 2006, leur effectif a connu une hausse de 66% dans l'ensemble de l'Arc jurassien, mais de 129% dans la région bernoise. Toujours à fin septembre 2006, le secteur secondaire occupait la majeure partie des frontaliers (12 413), talonné toutefois de près par le tertiaire (12 135). La branche de l'horlogerie, de la mécanique de précision et des instruments médicaux est le premier employeur des frontaliers. Vingt-six pour cent d'entre eux y bossent. Au fil des années, le secteur tertiaire se montre de plus en plus attractif pour les frontaliers puisque si en 1998 seuls 38% d'entre eux y travaillaient, ils étaient 49% l'an dernier. Les activités de l'immobilier, de l'informatique et de la recherche-développement illustrent bien ce phénomène. Entre 1998 et 2006, elles ont enregistré une hausse du nombre de travailleurs voisins de 342%! Mais pour la partie bernoise, les voisins s'engagent toujours très nettement dans le secteur secondaire (82%). Noreddine Hmamda, chef de projet à l'OSTAJ note que les facteurs explicatifs de cette ruée vers le secteur tertiaire sont multiples: «Le niveau de formation a peut-être augmenté, mais aucune donnée ne permet de le confirmer. En fait, les frontaliers suivent la tendance générale de l'économie qui se tourne toujours davantage vers le tertiaire.» Selon l'OSTAJ, l'augmentation du nombre de travailleurs français dans l'Arc entre juin 2004 et septembre 2006 n'est pas imputable à l'entrée en vigueur de la deuxième phase des accords bilatéraux conclus entre l'Union Européenne et la Suisse. «Cette mesure n'a pas accentué le recours à la main-d'œuvre frontalière qui a crû à un rythme moins soutenu qu'entre les années 1998 à 2001», relève l'observatoire. /MBA http://www.journaldujura.ch/front_article.cfm?id=202194&kap=bta _________________ Contraria contrariis curantur. (Les contraires se guérissent par les contraires).
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