réveil avec trotteuse sans saccades façon diapason

bonjour à tous
J'ai déniché ce matin un réveil sur lequel est inscrit : Quartz mais la trotteuse progresse comme celle d'une accutron.
Quel type de mouvement peut il avoir à l'intérieur ?
voici les clichés

Pourrait s'agir d'un diapason ! Cadran mensonger ? Pas forcément ! Collector, alors.

Merci carlgustav pour ta réponse il est vrai que lorsque je colle l'oreille, je n'entends pas ce bzzzz particulier des accutrons seul un léger cliquetis de la ronde infernale des roues plastiques.
Par contre mon ELMA ne reconnaît pas la fréquence...j'espère que d'autres Fameurs éclairés pourront apporter d'autres précisions...

SK007 a écrit:

Merci carlgustav pour ta réponse il est vrai que lorsque je colle l'oreille, je n'entends pas ce bzzzz particulier des accutrons seul un léger cliquetis de la ronde infernale des roues plastiques.
Par contre mon ELMA ne reconnaît pas la fréquence...j'espère que d'autres Fameurs éclairés pourront apporter d'autres précisions...

Il ne s'agit pas d'une montre, un bruit couvre peut-être l'autre.

bonjour à tous
J'aimerais bien poster une vidéo pour que vous puissiez observer la progression de cette trotteuse mais je ne sais pas le faire.
J'ai réaliser une video mais maintenant comment la poster ?

Les réveils à seconde fluide existent depuis des années; Seiko en fait, tout comme Corsair, Rhythm et autres. J'en ai eu plusieurs et aucun n'a jamais été à diapason - technique bien trop chère pour un réveil. En fait ils marchent avec un moteur synchrone (ou peut-être un asynchrone synchronisé) sur courant alternatif fourni par un circuit intégré calé sur la fréquence d'un quartz; les secondes sautantes habituelles des montres et de bien des réveils fonctionnent avec des moteurs pas à pas qui avancent d'un cran par seconde. La technique synchrone ne coûte pas plus cher que celle pas à pas, dans les deux cas la fréquence de référence est donnée par un quartz, et on trouve des réveils seconde fluide chez Seiko à partir de 20 euros. Le bruit qu'on entend est tout simplement celui du train d'engrenages qui a pas mal de jeu. Je ne comprends toujours pas pourquoi la même technique n'est pas encore apparue sur les montres.

Merci Lataille pour tes remarques pertinentes auxquelles mon frangin qui a travaillé longtemps en horlogerie n'a pas pensé.
Par contre il m'a dit que ETA à un projet de montre à moteur synchrone.
Toujours d'après mon frère, pourquoi que cela n'existe pas actuellement ? Le moteur Lavet "pas à pas" a nécessité de nombreuses années d'évolution et demande beaucoup moins de composants qu'un moteur synchrone .
Il oscille de 180° / SECONDE alors que le synchrone tourne à environ 400 t/s Les techniciens ne rencontrent pas les mêmes contraintes de lubrifiage.
L'avantage de la seconde fluide particulièrement pour les réveils réside dans son fonctionnement très discret.
J'espère ne pas avoir dit trop de bêtises, les pros ne manqueront pas de me corriger.

Euh... Si le moteur synchrone coûtait plus cher que le moteur pas à pas, les réveils à seconde fluide ne commenceraient pas à 20 euros. Par ailleurs le régime d'un moteur synchrone - ou asynchrone synchronisé, ou autosynchrone - ne dépend que de la fréquence du courant alternatif qu'on lui envoie : 3000 tr/min pour nos 220 V à 50 Hz, 24000 pour le 28 V à 400 Hz des avions, ou 120 tr/min pour du 2 Hz. Quant aux problèmes de lubrification, ils ne seraient pas pires que ceux des balanciers. Certains, pour les montres, ont objecté la consommation, ce qui me paraît douteux : un mouvement continu comme celui d'un moteur synchrone consomme moins d'énergie qu'un mouvement discontinu comme celui du pas à pas. Et si, comme tu le dis, ETA prépare un moteur synchrone, cela prouve que c'est faisable.

Des pendules murales murales à diapason ont bien existées, dans les années 70, prod essentiellement japonaise, mais pas exclusivement, sous licence Bulova.

Trés précises, bien sûr, et à tarif accessible, entre 70 et 120 CHF, à l'époque à Genève, selon la qualité d'emboitage. Ou la boutique.

Vedette, en France, a aussi utilisé ces mouvements.

Dont il faut signaler qu'ils n'étaient pas auto démarrant, un agencement mécanique palliant cet inconvénient.

Mais il ne s'agissait pas de réveils, c'est vrai.

Merci à tous les 2 pour vos remarques qui permettent d'avancer et de donner des réponses à mes questions de profane.
Bonne soirée

@carlgustav
J'ai une pendule électrique Lip de bureau fonctionnant en 110v qu'il fallait lancer au démarrage. C'est quelque chose comme ça dont tu parles?

En manière de quartz c'est bêtement une bobine. et le tout fonctionnait à la fréquence du secteur.

@tout le monde
J'aimerais bien trouver un moyen de la remettre en route sans la raccorder à un transformateur. Quelqu’un saurait quoi mesurer et quelle résistance en série pour la remettre en route?

Hypnos a écrit:

@carlgustav
J'ai une pendule électrique Lip de bureau fonctionnant en 110v qu'il fallait lancer au démarrage. C'est quelque chose comme ça dont tu parles?

En manière de quartz c'est bêtement une bobine. et le tout fonctionnait à la fréquence du secteur.

@tout le monde
J'aimerais bien trouver un moyen de la remettre en route sans la raccorder à un transformateur. Quelqu’un saurait quoi mesurer et quelle résistance en série pour la remettre en route?

Ce dont je parlais, c'était du diapason , à pile 1,5 volts. Ta pendule, sur secteur, ça doit être un synchrone. Faut dire que depuis les années 30,on en a vu défiler des réalisations électriques, en horlogerie de moyen volume !

Les plus sympa, pour moi, celles à remontage périodique d'un poids , pour actionner le train de rouage ; increvable, assez précis, et pas gourmand en énergie. Couple constant garanti, mouvement ancre, tic- tac donc, avec en prime la sonorité caractéristique du réarmage toutes les 3 minutes environ.

Précisément les années 30, cela. Certaines armaient un ressort, plutôt qu'un poids. Beaucoup utilisaient une pile de 4,5 volts.