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 Groupe Sowind: nouvelle progression des ventes en 2006

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ZEN
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ZEN


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MessageSujet: Groupe Sowind: nouvelle progression des ventes en 2006   Groupe Sowind: nouvelle progression des ventes en 2006 EmptyLun 12 Mar - 11:43

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Groupe Sowind: nouvelle progression des ventes en 2006

le 12 Mars 2007

Le groupe Sowind a enregistré une nouvelle croissance des ventes comme du résultat d'exploitation en 2006. Ses effectifs ont atteint 360 collaborateurs dans le monde, dont une quarantaine engagés l'année dernière.

"Notre chiffre d'affaires a crû de 10% et l'EBITDA de 13% en 2006", indique Luigi Macaluso, directeur général et propriétaire du groupe Sowind, dans une interview publiée jeudi dans "Le Temps". Il relève que cette croissance s'inscrit "dans la continuité" enregistrée depuis quinze ans. En 2005, les ventes totales se sont chiffrées à 189 millions de francs en 2005.

"Un travail considérable s'est poursuivi pour développer le positionnement de la marque JeanRichard dans la haute horlogerie". Le groupe, qui emploie 260 salariés à la Chaux-de-Fonds a continué son essor à l'international. Il contrôle aussi la marque Girard-Perregaux.
Sowind a poursuivi l'ouverture de filiales, comme en Angleterre, ou de boutiques, telles que celles de Gstaad ou Bombay. "Nous envisageons d'inaugurer un magasin à Pékin" précise M. Macaluso.
Pour mémoire, la marque JeanRichard a signé en novembre, un accord avec FJ Benjamin, son partenaire en Asie, pour accroitre sa présence en Chine. Dans ce cadre, vingt-quatre points de vente ouvriront sous l'égide de la chaîne de magasins Shenzhen Harmony World Watch Center, d'ici à 2009.

Concernant l'entrée en bourse du groupe, le patron de Sowind estime "que c'est un projet parmi beaucoup d'autres". Il rappelle, en revanche, qu' il s'est fixé comme objectif "de faire du groupe une société active au niveau mondial, et reconnue comme telle dans les sept prochaines années".
Sowind entend rester "un groupe indépendant". Outre les deux marques horlogères, il réunit sous sa bannière une manufacture de mouvements et une société qui produit des boîtiers et des bracelets ainsi que plusieurs sociétés de distribution.







«L'horlogerie est-elle prête pour les dix prochaines années?»

Le Temps: Quel bilan pouvez-vous tirer de l'année 2006?

Luigi Macaluso: L'année a été très positive pour Sowind Group, qui réunit les marques horlogères Girard-Perregaux et JeanRichard, une manufacture de mouvements, une société produisant des boîtiers et bracelets, ainsi que plusieurs entreprises de distribution. Notre chiffre d'affaires a progressé ainsi que notre résultat d'exploitation. Le groupe a gardé sa croissance habituelle, qui s'inscrit avant tout dans la continuité depuis quinze ans.

- Et plus précisément?

- Notre chiffre d'affaires consolidé a crû de 10% (ndlr: à quelque 200 millions, selon nos estimations) et l'EBITDA de 13%. Un travail considérable s'est poursuivi pour développer le positionnement de la marque JeanRichard dans la haute horlogerie. Pour l'ensemble du groupe, nous avons sensiblement renforcé le management.

- Qu'en est-il au niveau de votre stratégie liée aux boutiques GP?

- Nous continuons à développer notre présence internationale, avec l'ouverture de filiales - comme en Angleterre - ou de boutiques. Après Gstaad et Bombay, nous envisageons d'inaugurer un magasin à Pékin. Cette extension va se poursuivre, notamment en Asie, et nous saurons saisir les opportunités lorsqu'elles se présenteront. Viendront ensuite les Etats-Unis, si possible New York, puis l'Italie. Il faut toutefois préciser qu'il devient très ardu de trouver les bons emplacements. Le groupe ne va en aucun cas ouvrir une boutique simplement pour la beauté du geste. Il faut que la ville et le lieu fassent sens. Néanmoins nous souhaitons maintenir une distribution haut de gamme à travers les magasins de haute horlogerie spécialisés.

- Et au niveau des effectifs?

- Nous avons engagé une quarantaine de personnes pour pouvoir faire face à notre développement. A l'heure actuelle, nous employons 360 collaborateurs dans le monde. A La Chaux-de-Fonds, ce sont 260 personnes qui travaillent pour nous. Cette année encore nous allons renforcer nos effectifs. Mais au-delà de ces chiffres, nous misons avant tout sur la qualité des personnes. L'homme est et sera toujours la clé du succès durable d'une entreprise.

- L'horlogerie suisse est-elle victime de surchauffe?

- La question centrale est la suivante: le tissu horloger est-il vraiment prêt à affronter les dix prochaines années? Il règne actuellement une certaine confusion, et il faudrait réfléchir au système dans son ensemble.

- C'est-à-dire?

- Nous vivons actuellement une période passionnante, avec une demande très soutenue qui va se poursuivre grâce à la croissance économique mondiale. Mais il convient d'être très prudent. Une approche au jour le jour pourrait conduire certains acteurs à perdre leur identité et leur authenticité. Or, il faut à tout prix préserver la tradition horlogère helvétique, la qualité des prestations et la capacité d'innover à tous les niveaux (technique, design et marketing) à moyen et long terme.

- Vous êtes moins diserts que d'autres horlogers sur vos nouveautés ou sur l'orientation de votre pôle recherche et développement. Pourquoi?

- Nous estimons qu'il faut s'exprimer lorsque les idées se sont réellement concrétisées. Une fois qu'il est possible de passer de l'innovation à la production en série, avec la même qualité à la clé. Notre stratégie n'est pas de clamer que nous avons envie d'entreprendre des projets. Mais de les réaliser, tout simplement. Par respect pour nos clients.

- Certains horlogers exagèrent-ils?

- Je ne veux absolument pas juger de leur politique de communication, mais je dois admettre que certains chiffres que l'on peut lire dans la presse ont de quoi surprendre. Il semble que des confusions s'opèrent entre la joaillerie, l'horlogerie, le réseau de distribution et les boutiques en propre.

- Pourtant, il existe des chiffres publiés chaque mois par l'administration des douanes?

- En effet, mais ils sont trop généraux. Ces chiffres résultent de la consolidation des exportations de toutes les entreprises horlogères suisses. Ils ne permettent pas d'établir l'évolution des affaires d'une entreprise ou d'un groupe. On ne peut pas mettre ensemble Ferrari ou Bentley avec Fiat ou encore Opel.

- Etes-vous toujours tenté par une aventure boursière?

- C'est un projet parmi beaucoup d'autres. La Bourse est un instrument intéressant qui permet de gérer l'entreprise d'une façon moderne et d'acquérir une visibilité internationale sur les marchés. Je me suis fixé comme objectif de faire du groupe une société active au niveau mondial et reconnu comme tel dans les sept prochaines années. Le marché aujourd'hui est devenu global. Il convient donc de réfléchir globalement.

- Sowind Group reste indépendant malgré des rumeurs de reprise?

- L'indépendance que je recherche est avant tout intellectuelle. C'est un état d'esprit. Mais oui, nous resterons indépendants.



Le Temps

Bastien Buss

www.letemps.ch

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