Merveilleuse lisibilité des cadrans, où es-tu donc ? Harmonie recherchée des aiguilles si bien choisies au regard de la forme de la boite, de la couleur du métal, de celle des index ...Mais où sont donc passées ces qualités qui font la différence entre une vulgaire montre et une pièce de bon niveau ?
Moquez-vous des Chinois et regardez ce que nous offrent aujourd'hui certaines pointures du design. Les cadrans sont déchirés parfois pour laisser voir des antichocs, les aiguilles squelettées ne se voient ni de jour ni de nuit et les chronographes n'ont même plus de graduations. Pire les lunettes des montres de plongée sont fixes et les couronnes vissées ne se revissent pas ! Jusqu'où faudra-t-il descendre pour que l'on comprenne qu'il est temps de remonter.
Le choix des couleurs mélange les plus criardes et les montres des années soixante dix font figure de montres sages à coté de certaines horreurs.
Bien sur les boites sont plus légéres, l'étanchéité garantie à 600 mètres mais comme la montre ne permet de plonger personne ne se plaindra.
Ne serait-il pas temps juste avant la foire de Bale de préserver un peu, oui juste un peu, l'art de l'horlogerie ?