ZEN
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 | | Sujet: Nicolas Hayek n’a pas renoncé à la voiture écologique Mar 20 Mar 2007 - 12:02 | |
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- Nicolas Hayek n’a pas renoncé à la voiture écologique
le 20 Mars 2007
Révolutionnaire et écologique. La voiture idéale, Nicolas Hayek l’a toujours rêvée ainsi. En 1990, lorsqu’il crée le premier concept de la Smart. En 1998, lorsqu’il se retire de l’aventure, laissant le constructeur automobile DaimlerChrysler seul maître à bord de la petite voiture. Et aujourd’hui, alors que les difficultés économiques de la Smart mettent en jeu sa survie.
Mais le fondateur du numéro un mondial de l'horlogerie est tenace. Alors que le dernier Salon de l’auto consacrait la voiture verte, Nicolas Hayek croit même plus que jamais en sa Swatchmobile hybride.
Interrogé hier par le Blick, le gourou horloger a ainsi confirmé vouloir toujours faire adhérer l’industrie automobile à son projet de moteur hybride à un véhicule.
Un moteur que d’aucuns qualifient de très novateur. Mi- essence ou diesel, mi-électricité, le système de propulsion made by Hayek permet d’alimenter quatre moteurs fixés sur les roues d’une voiture via un générateur. «Ce système fonctionne à merveille», indique un proche collaborateur de Nicolas Hayek. Qui précise que le président de Swatch Group n’a aucune intention de construire lui-même la voiture de ses rêves.
Patience
Reste dès lors à trouver un acquéreur ou un partenaire commercial. Si aucun accord concret ne semble pour l’heure avoir été conclu, l’homme d’affaires a confirmé être en pourparlers depuis un certain temps avec des acteurs de l’industrie automobile.
Récemment, des rumeurs ont fait état d’un intérêt provenant de constructeurs chinois. «Mais la concrétisation de ce projet n’est pas pour demain», note- t-on encore au Swatch Group.
Qu’importe. Nicolas Hayek n’est pas pressé et ne veut pas vendre la peau de l’ours avant de l’avoir tué. Fort de l’expérience malheureuse de la Smart – prix trop élevé, modèles inadéquats, ventes en chute libre, la Smart aurait coûté près de 10 milliards de francs à DaimlerChrysler en l’espace de dix ans –, l’homme a appris à être prudent.
Pour rouler dans la nouvelle Swatchmobile écologique, il faudra donc patienter.
Des résultats «éblouissants»
Swatch Group a encore dégagé un résultat record en 2006, en faisant grimper son bénéfice net d’un tiers par rapport à 2005. Les actionnaires du numéro un mondial de l'horlogerie bénéficient d’un dividende accru et d’un nouveau rachat d’actions.
Le résultat net a atteint 830 millions de francs (+ 33,7%), a indiqué le groupe biennois d'horlogerie et de microtechnique. Le résultat d’exploitation a bondi de 32,4% à 973 millions et fait passer la marge opérationnelle de 17,1% à 20,2%.
Bijoux au premier plan
Le chiffre d’affaires, déjà publié, est en hausse de 12,3% à 5,05 milliards de francs. Si tous les segments ont réalisé une excellente performance, la division principale des montres et bijoux a particulièrement progressé: + 13,8% à 3,91 milliards.
L’essor vient surtout des bijoux, toutes marques et catégories de prix confondues. L’ensemble de la division a dégagé un résultat opérationnel en hausse de presque 18% à 738 millions de francs.
Demande accrue de mouvements
Divers facteurs de frein sont pourtant survenus: un effet de change négatif au deuxième semestre, des campagnes de marketing coûteuses, de l’or plus onéreux et la taxe chinoise sur les produits de luxe. Le tout a été compensé par des prix et volumes en hausse, dont le plein effet ne se produira que cette année.
Côté production, les ventesont gagné 6,8% à 1,39 milliardde francs. Swatch Group constate une demande accrue de mouvements et composants, en particulier dans le haut de gamme. Tribune de Genève www.tdg.ch
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Contraria contrariis curantur. (Les contraires se guérissent par les contraires).
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