ZEN Rang: Administrateur
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| Sujet: Actu: TAG Heuer se lance dans la production de calibres en série Jeu 27 Mar 2014 - 15:30 | |
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- TAG Heuer se lance dans la production de calibres en série
TAG Heuer poursuit ses investissements pour sécuriser sa production. La marque horlogère suisse, créée en 1860, la première du groupe LVMH (propriétaire des Echos) vient d’ouvrir un quatrième site de fabrication de composants, à Chevenez, dans le Jura suisse. Cette manufacture est dédiée aux composants d’ébauches et à l’assemblage de mouvements haut de gamme, le calibre 1887 et sa dernière innovation, le calibre 1969.
« Nous nous sommes lancés , car la part des produits mécaniques a beaucoup augmenté dans nos ventes. D’autre part, nous devions anticiper la fin des livraisons de Swatch », indique Aurélien Le Bigot, directeur du nouveau site. Depuis l’annonce, en 2009, de l’arrêt programmé des livraisons de composants de Swatch à ses concurrents – échéance repoussée à 2019 –, la filière a commencé à s’organiser, en créant des unités de fabrication. D’autant que dans le même temps, la demande mondiale a explosé. L’an dernier, Tag Heuer a enregistré une forte croissance. Son chiffre d’affaires est estimé à près de 900 millions d’euros avec une rentabilité confortable.
Fabriquer 100.000 calibres en 2016 C’est en 2008 que TAG Heuer a commencé à assembler ses mouvements à La Chaux-de-Fonds, siège de l’entreprise, avec le calibre 1887, acheté sur licence à Seiko Instrument. L’objectif était d’atteindre 50.000 pièces par an. Mais très vite est apparue la nécessité de créer un atelier dédié. Avec l’ouverture du site de Chevenez, qui a nécessité 20 millions d’euros d’investissements, le rythme de production est désormais conforme aux objectifs. La nouvelle unité va en plus fabriquer le calibre 1969, le premier mouvement maison de grande série. TAG Heuer vise 60.000 calibres en 2014 et 100.000 en 2016 ou 2017.
Le choix du canton du Jura n’est pas dû au hasard : LVMH disposait ici d’une filiale de boîtiers, Cortech, et le bassin d’emploi voisin de l’Aire Urbaine Belfort-Montbéliard, de l’autre côté de la frontière, offre un vaste réservoir de main d’œuvre. Depuis juin 2013, la manufacture emploie 60 salariés, et pourrait en accueillir le double.
Dans l’atelier d’usinage ultra moderne, 25 machines fonctionnent jour et nuit. Ici on fabrique des platines (ou châssis). Là des ponts. L’atelier voisin est dédié au garnissage, dont le travail est de positionner les 39 rubis que compte le calibre 1887. « Ce sont des opérations qui pourraient se faire à la main mais nous travaillons sur de gros volumes, explique Aurélien Le Bigot. Ici, il y a une culture industrielle. A la Chaux-de-Fonds, la culture est plus horlogère et artisanale. »
Dans l’immense atelier d’assemblage, en revanche, le travail est totalement manuel. Barillets, roues, ponts… les dix horlogers placent avec minutie les 130 composants du mouvement qui arrivent automatiquement à leur poste de travail. Un savant dosage de tradition et de technologie. http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/grande-consommation/actu/0203400740442-tag-heuer-se-lance-dans-la-production-de-calibres-en-serie-659950.php _________________ Contraria contrariis curantur. (Les contraires se guérissent par les contraires).
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Tremont Membre Actif
Nombre de messages : 126 Date d'inscription : 21/08/2011
| Sujet: Re: Actu: TAG Heuer se lance dans la production de calibres en série Sam 29 Mar 2014 - 15:45 | |
| Les pauvres dix horlogers doivent bien vite se lasser.... c'est impressionnant industriellement parlant, par contre côté "humain" ... je n'imagine même pas la pression pour tenir la cadence |
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Gaïan Puits de connaissances
Nombre de messages : 4578 Age : 48 Date d'inscription : 16/12/2010
| Sujet: Re: Actu: TAG Heuer se lance dans la production de calibres en série Sam 29 Mar 2014 - 23:25 | |
| Merci Zen 10 horlogers à l'assemblage pour 50.000 pieces me semble etre tres faible. On serait à 4 calibres par heure et par homme L'arrivée du 1969 fraichement rebaptisé CH80 permettra de créer quelques emplois au sein d'une structure pérenne. Une bonne nouvelle en soi même si on peut regretter l'industrialisation des process dans beaucoup (trop) de secteurs économiques. Les machines ne consommeront jamais leur production... |
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