MaitreRobinton Permanent passionné
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| Sujet: Un article sur Japy, ou les débuts de l'industrialisation Jeu 11 Aoû 2016 - 9:25 | |
| Bonjour à tous,
L'article retrace le parcours de Frédéric Japy, qui après un séjour en Suisse implantera en France fin 18ème une entreprise industrielle de production de pièces pour l'horlogerie.
A lire sur le site des Echos : http://www.lesechos.fr/idees-debats/editos-analyses/0211143406124-japy-pionnier-de-la-revolution-industrielle-2019534.php
Désolé si déjà signalé Bonne lecture |
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caput Membre référent
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| Sujet: Les usines Japy de Beaucourt : une histoire de famille Mer 1 Aoû 2018 - 16:48 | |
| - www.estrepublicain.fr a écrit:
Les usines Japy de Beaucourt : une histoire de famille
Tout commence en 1771, quand Frédéric Japy, le patriarche, revient à Beaucourt après un apprentissage de l’horlogerie du côté suisse de la frontière. Il y fonde sa fabrique quelques années plus tard, et ses premières ébauches de montres voient le jour. Puis il rachète plusieurs machines à l’un de ses anciens patrons et, dans une volonté de mécaniser au maximum son processus de production, il fait venir dans son atelier dix nouvelles inventions.
Au grand dam des corporations encore puissantes qui s’opposent à toute innovation technologique, y voyant une menace pour la survie des artisans. Le chemin est tracé, et en 1806, la fabrique compte 500 ouvriers. Il se retire la même année pour laisser place à trois de ses enfants, Fritz-Guillaume, Louis et Jean Pierre. La production commence alors à se diversifier : les Japy se lancent dans la serrurerie, dans la production d’ustensiles en fer battu à Fesches-le-Châtel (Doubs), et surtout dans la fabrication de vis, qui remplace peu à peu l’horlogerie en tant qu’activité principale. Cette dernière n’est cependant pas abandonnée, loin de là, mais déplacée à Badevel, dans le Doubs. La chute d’un empire En 1850, la famille possède cinq usines qui emploient au total 400 ouvriers. Elle consolide son empire en nouant des alliances matrimoniales avec d’autres grandes familles industrielles et protestantes de la région. Si Frédéric, le fondateur, mène une vie plutôt simple relativement à sa fortune, ses héritiers prennent une autre voie. Au total, ils font ériger 14 châteaux, qui emploieront jusqu’à 105 domestiques dans les années 1880, véritable âge d’or des Japy, pour qui 5 000 ouvriers travaillent alors dans neuf usines différentes. L’ascension de la famille et sa diversification se poursuivent jusqu’au début du XXe siècle, avec notamment le rachat d’un brevet à l’entreprise américaine Remington-Scholes, qui fabrique des machines à écrire. Ces machines, la famille Japy va progressivement parvenir à les commercialiser en Europe. Mais parallèlement, elle perd de sa superbe dans le secteur de l’innovation industrielle.
La crise qui frappe le pays au début des années 1930 ne fait qu’aggraver les choses. L’entreprise est réorganisée, l’usine de Badevel abandonnée, la fabrication d’horlogerie retourne à Beaucourt. L’empire est démantelé petit à petit, plusieurs branches de la société Japy étant cédées. Des conflits internes à la famille finiront d’achever la bête déjà blessée.
En 1979, la dernière des sociétés de la famille Japy est mise en liquidation, un peu plus de 200 ans après la fondation de l’atelier d’horlogerie de Frédéric. Sept ans plus tard, en 1986, le musée Japy ouvre ses portes dans les anciens ateliers d’horlogerie. L’occasion pour ses visiteurs de découvrir la longue épopée industrielle de Frédéric Japy et de ses descendants.
À la fin des années 1880, la dynastie Japy employait 5.000 ouvriers répartis dans neuf usines
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