Je me permets de retranscrire ici l'aboutissement de ma passion pour les montres.
Je n'aurais jamais imaginé en arriver là en mettant les pieds dans ce guêpier qu'est FAM !
Encore moins d'y rencontrer de véritables amis.
Une véritable source de bien-être autant qu'une machine de torture digne du moyen-âge !
Et si j'apprécie désormais des plongeuses que je snobais naguère, et même il y a très peu de temps, mon inclinaison pour les montres habillées demeure première. J'ai rêvé de l'une d'entre elle comme d'une apothéose...
L'élégance suprême...
Bon ben voilà !
Ce rêve s'est réalisé, je suis devenu un très heureux possesseur de
Moser.
J'ai découvert cette marque sur le forum il y a plusieurs années.
Un vrai coup de foudre, en découvrant les merveilles de Guy67, puis de Benmarie.
Immédiatement, les versions avec cadran fumé ont eu ma préférence.
Elles apportent une lumière extraordinaire.
J'en ai vus chez d'autres marques, comme Vulcain par exemple... très beaux...
Mais le fumé de
Moser est un monde à part.
On peut contempler la voie lactée sur son poignet
Et puis le fumé se fond tellement bien dans l'esprit toute en rondeurs de
Moser, l'osmose est parfaite, c'est l'évidence de la grâce.
Alors j'ai voulu en avoir le cœur net.
Une première virée chez Bucherer avec mon ami Patrice...
Ah oui, premiers frissons à l'essai, calamité !
2 modèles notamment, l'Endeavour petite seconde en or blanc et cadran fumé, et la Venturer or rouge cadran or rouge fumé...
La Venturer me parait plus moderne avec son ouverture de cadran très importante, elle est plus raffinée. L'endeavour est plus compacte, mais de toute beauté, plus discrète avec son or blanc, et plus démonstrative avec son HMC 321, plus déshabillé que le 327 de la Venturer.
2 pièces de toute beauté.
Je précise que les versions 3 aiguilles/petite seconde m'ont nettement attiré dés le départ.
La date notamment déforme la pureté du cadran, à mon sens.
Et la petite seconde donne une touche d'élégance ultime à l'ensemble.
Mais alors, Endeavour ou Venturer.
Patrice préfère l'Endeavour et l'or blanc, je suis plus hésitant, et je préfère l'or rouge, je crois...
Un an plus tard... rebelote...
Cette fois Patrice est passé du côté Venturer qu'il trouve à son tour plus moderne et plus équilibrée.
Mais il s'en tient à l'or blanc, plus discret..
Cela tombe bien, il y a une nouveauté : la Venturer or blanc parée d'un cadran inédit : ardoise fumé, c'est à dire noir fumé.
Autant vous dire que la déglutition fut redoutable !
Pour lui comme pour moi
Quelle classe !
La Venturer blue fumé nous a également envoutés... une confrérie de sorciers officie chez
Moser !
Et la version or rouge fumé a disparu.
Enfin, point de Venturer or rouge/fumé (gris fumé, le classique)... vraiment dommage !
Cette composition existe du côté de l'Endeavour, mais je ne l'ai pas vue... et surtout désormais en version Venturer Purity, avec un bracelet en koudou brun... l'ensemble est de toute beauté, une édition limité à 100 exemplaires...
Une version encore plus épurée, mais toujours lisible... un vrai coup de génie
Enfin je n'ai pas pu l'essayée non plus, malheureusement.
En revanche, j'ai souvent repensée à la version classique or rouge... notamment en dévorant la revue de Benmarie.
J'apprécie par ailleurs la philosophie
Moser, mélange de discrétion, de classe, et d'humour décalé...
Sans parler de la disponibilité de son président, Edouard Meylan, qui a régulièrement répondu à nos interrogations, de la plus agréable des manières.
Moser est une manufacture qui produit peu de montres chaque année, cela n'a influencé en rien mon choix ni ma fascination pour ces montres, mais ce n'est pas pour me déplaire non plus.
Bon oui et alors ?
Alors voilà :
Tiens, un carton !
Il y a quoi dedans ??
Une boite
Déballons ça
Tournons là pour voir... mais oui !
Voyons voir, ouvrons la boite...
Mais qu'est-ce donc ?
Plus près...
C'est donc bien elle, la Venturer petite seconde avec son cadran en or rouge fumé, la même que celle de benmarie qui m'a fait tant bavé !
C'est pour moi un véritable aboutissement horloger, un graal ultime.
J'avais pu essayé plusieurs Lange juste après les
Moser (avec une vendeuse ultra compétente !) en compagnie de Patrice : et bien, ces Lange, tout à fait sublimes, parfaites... ont été loin de me procurer la même émotion... au-delà des complications, de la perfection, il y a l'alchimie visuelle qui s'incruste plus au moins dans nos neurones... et chez moi ça picote plus en contemplant une
Moser que toute autre montre.
Premières photos au poignet, pas terribles, désolé...
Une mousse nantaise, un brin de soleil, et des photos de bien meilleure qualité pour rendre hommage à la belle !
Sous certains aspects, elle prend la teinte d'un ciel au couchant du soleil...
C'est à la fois simple et étonnant de l'avoir au poignet.
Tous les détails sont somptueux, entre le verre en forme de dôme ou ce boitier creusé dans l'or tout en alternant poli et brossé...
Merci à Yann d'avoir photographié cette ravissante tocante
Pour illustrer donc :
Ce cadran aux reflets cuivrés de toute beauté
Le logo gravé sur la couronne pour ne rien oublier, avec cette graphie toujours élégante..
Le verso n'est pas mal non plus, logo en or gravé, RDM de 72 H et j'en passe... on en voit un peu moins que sur le HMC 321 de l'Endeavour, seul mini regret, c'est moins démonstratif en somme...
Ce cadran soleillé, regardons le de plus près ...
La taille est parfaite au poignet
Et pour finir ce sublime poignet, avec le chapiteau pour couronner le tout
Je suis vraiment aux anges, merci de m'avoir lu !