Un amour de tic-tac

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Un amour de tic-tac

06 Août 2007

Imperturbable, Saime Ramadani ne semble même pas remarquer la présence du photographe tournoyant autour d’elle. A l’aide de brucelles, la jeune femme monte les aiguilles ultrafines d’une montre-bracelet pour femme. «J’ai toujours aimé les travaux exigeant une grande minutie, explique, toujours concentrée, la collaboratrice. Déjà à l’école, aux cours de travaux manuels, je m’amusais à assembler de minuscules voiliers.»

Bienvenue chez Mondaine, la société produisant les célèbres montres M-Watch à Biberist (SO). Dans l’atelier de production, tous les employés accomplissent un travail de haute précision. Aymara Marino, par exemple, place de minuscules vis dans le boîtier d’une montre de sport. Pour ce faire, un verre grossissant et un appareil high-tech aspirant les vis afin de les mettre en rotation dans un courant d’air ne sont pas de trop. «Un tournevis traditionnel serait bien trop grand pour cette opération.»

Montre et MP3 à la fois

Depuis 1983, plus de six millions de M-Watch sont sorties des ateliers de Biberist. A l’époque, les médias en avaient fait leurs choux gras. Pensez donc: Migros lançait une montre populaire! Aujour-d’hui, ces montres-bracelets aussi bon marché que fiables sont indissociables du paysage horloger helvétique.

La collection M-Watch se décline en plus de nonante modèles. Elle compte plusieurs montres qui connaissent un grand succès. Il en va ainsi d’Elegance Moon, qui affiche les phases lunaires, ou de Classic Curved Night, dont le cadran se pare de chiffres romains.

Pour les adeptes de nouvelles technologies, il existe même une montre dotée d’un lecteur MP3.

Bien que du dernier cri, les modèles restent abordables: le prix des M-Watch oscille entre 40 et 150 francs.

De sévères tests de qualité

«A nos yeux, il est important que la M-Watch soit produite en Suisse, précise Eileen Haas, acheteuse de montres à Migros. Plutôt que de délocaliser la production, nous préférons soutenir la place horlogère suisse. Ainsi, nous sommes fiers de proposer à nos clients des montres de qualité suisse à des prix avantageux.»

Tous les modèles subissent des contrôles approfondis dans les ateliers de fabrication. Des collaborateurs vérifient par exemple l’étanchéité de chaque montre. Pour ce faire, ils les placent dans des cuves métalliques hermétiques. Ils remplissent alors ces dernières d’air comprimé afin de simuler la pression d’une colonne d’eau d’une hauteur de 30 mètres. Si le modèle l’exige, la machine simulera un cylindre de liquide de 100 mètres, voire de 200 mètres.

Pendant ce temps, d’autres collaborateurs exposent des montres à des rayons UV. Le but? Tester la résistance des bracelets et des pièces en plastique à l’intensité du rayonnement solaire et la stabilité de leurs couleurs.

Service de réparation rapide

Lorsqu’elle a développé les premières M-Watch, la société Mondaine remplissait un mandat clairement défini: Migros souhaitait vendre des montres suisses bon marché qui devaient être tout sauf un produit jetable. C’est pour cette raison que la fabrique de Biberist abrite – dès le lancement de la marque – un service de réparation.

C’est dans cette division que travaille Anton Fürholz. Son rôle consiste notamment à remplacer les verres rayés ou les cadrans brisés. «Même pour les tout premiers modèles, nous avons encore des pièces de rechange en stock», assure l’horloger. A la main, l’homme tient une montre-bracelet en plastique anthracite: «Cette M-Watch date de 1983. Si elle est correctement entretenue, elle continuera à donner l’heure encore durant un siècle.»

A Biberist, Mondaine est particulièrement fière de son service de réparation. Ici, l’efficacité règne en maître.

En effet, pour les clients, il suffit de déposer leur M-Watch défectueuse dans n’importe quel magasin Migros disposant d’un rayon Montres. De là, le modèle est expédié à Mondaine, remis en état, puis retourné par courrier à son propriétaire dans un délai de dix jours à trois semaines au maximum.

Ma montre, mon amie

Ronnie Bernheim, qui dirige l’entreprise avec son frère André, constate toujours avec plaisir combien les clientes et les clients Migros tiennent à leurs bonnes vieilles M-Watch. «Ces montres ont beau être bon marché, elles ont souvent une valeur inestimable pour leurs propriétaires, analyse le patron de Mondaine. Au fil des ans, elles deviennent même une alliée fidèle qui les accompagne dans les bons comme dans les moins bons moments de la vie.»

Migros Magazine

Michael West

www.migrosmagazine.ch

On peut peut-être préciser que Migros, pour les Suisses, c'est l'équivalent d'Intermarché ou de Super-U en plus tentaculaire (le réseau Migros comprend des banques, des stations-service, etc.).

ZEN a écrit:

Citation :

Un amour de tic-tac

... A l’aide de brucelles, la jeune femme monte les aiguilles ultrafines d’une montre-bracelet pour femme. «J’ai toujours aimé les travaux exigeant une grande minutie, explique, toujours concentrée, la collaboratrice. ...

C'est bien ce que je pense, les femmes, petits êtres fragiles, sont intrinsèquement faites pour les travaux délicats, l'enfilages des perles, l'écossage des petits pois et des crevettes, la couture et le tricot.
En fait c'est dans ce genre d'activité qu'elles se réalisent pleinement, enfin, sauf quand elles sont malades, évidemment!

Ce sont de très bonnes collaboratrices (quoi d'autre?), très concentrées et minutieuses, un amour de tic-tac..., comme le dit l'article d'ailleurs..

En plus, c'est une "montre de femme" dans l'exemple, c'est bien, c'est délicat, bien adapté.

H3, ancien de la Mondaine





Aïe, aaaaaïe, Ouille! Pas taper, pas taper ma colombe! non! aïïïeeeeeuuuuuuu! je plaisanteuuuu! comment ça c'est pas drôle! AïïÏeeeeeeuuuuuu.....................