Demandez-lui la lune !

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L’année 2007, chez Oméga, est auréolée d’un cinquantième anniversaire qui rappelle les années un peu folles où l’on marchait sur la lune, tout en se préparant à un autre événement d’importance.

Eric Rivera] - Depuis le 8 août, sur la place Tiananmen, un compte à rebours de la prestigieuse marque indique le temps restant avant l’envol des jeux olympiques de Beijing, en 2008. Des symboles à l’image des produits de la marque, devenue une icône helvétique incontournable.

La Speedmaster, 50 ans de haut vol

Née en 1957, la Speedmaster d’Omega restera à jamais une montre d’exception, puisqu’elle est à l’heure actuelle la seule à avoir été portée sur la lune. Les amoureux de la conquête spatiale se souviendront de l’épisode d’Apollo 13, où après une panne survenue à bord, le commandant James Lovell calcula le moment crucial de l’allumage des réacteurs pour le retour sur terre grâce à sa Speedmaster.

Plus près de nous, les divers modèles Speedmaster présentés en 2007 restent véritablement dans la philosophie du modèle maintenant quinquagénaire. Avec le chronographe manuel à l’échelle tachygraphique placée en couronne autour du cadran, le concept voué à la mesure de la vitesse est, cette année, toujours d’actualité, en différentes déclinaisons.

Un mythe à la pointe de l’innovation

La première est la Speedmaster Professional Moonwatch, équipée d’un boîtier de 42 mm de diamètre en acier inoxydable et d’un cadran qui présente à 12 heures l’inscription “50th Anniversary”, figurant au-dessus d’un hippocampe doré. Elle est animée par le calibre OMEGA 1861, qui n’est autre que le fameux mouvement à remontage manuel ayant accompagné l’homme sur la lune, pour le plaisir de puristes. Cette série, limitée à 5’957 pièces, offre aux collectionneurs une rare chance de posséder une pièce de l’histoire de la conquête spatiale, dotée de la qualité fidèle à la marque, avec sa réserve de marche de 45 heures et son étanchéité garantie à 50 mètres. Un médaillon en hippocampe est étampé sur le fond en acier inoxydable, sur lequel figurent également le numéro de série de la montre 0000/5957 et l’inscription en anglais : "Qualifié par la NASA pour toutes les missions spatiales habitées. La première et unique montre portée sur la Lune". Son bracelet en acier inoxydable, inspiré du premier bracelet à solides maillons datant des années 1960, est doté d’une boucle déployante garantissant la sûreté de l’attache.

Une autre série limitée de 1957 pièces en acier et de 57 autres dans les 3 couleurs d’or, se voit dotée du récent mouvement coaxial maison 3201 à remontage manuel. Elle se nomme Omega Speedmaster Professional Moonwatch Co-Axial et saura combler les passionnés.

La Speedmaster Broad Arrow, au boîtier de 42 mm offrant un contraste entre ses surfaces polies et brossées, est disponible en or rouge ou jaune 18 carats, où en une séduisante version mêlant l’or rouge 18 carats à l’acier inoxydable et une autre, plus traditionnelle, en acier inoxydable. La couronne et les poussoirs du chronographe sont équipés de doubles joints spéciaux, garantissant une étanchéité à 100 mètres. Le fond du boîtier en verre saphir dévoile le superbe mouvement automatique 3313 à échappement coaxial, limitant les frottements et garant d’une plus grande longévité. Le verre saphir protégeant le cadran est bombé, inrayable et traité antireflet. Son bracelet à vis et goupilles, permettant à son propriétaire d’en modifier très facilement la longueur, lui confère un confort appréciable. Avec ses 52 heures de réserve de marche et sa date à six heures. en plus de ses fonctions chronographiques, elle saura séduire le passionné recherchant également le dernier né des mouvements automatiques de la marque.

Ces modèles Speedmaster, aux typicités uniques et à la finition irréprochable, sont disponibles, selon les modèles, entre 3000 et 32'000 de nos francs (prix indicatifs).

Une mission plus qu’accomplie

Ces nouvelles Speedmaster d’Omega continuent de nous propulser sous les meilleurs cieux de l’horlogerie de luxe. Non content de soigner une image culte, l’apport d’Omega à la gamme, par son superbe mouvement coaxial à la pointe de la technologie, laisse présager la célébration de nombreux autres anniversaires. D’autant qu’avec des prouesses techniques comme l’aéronef solaire Solar Impulse, prévu pour 2011, ou l’achèvement de la station spatiale internationale en 2012, Omega reste toujours dans la course.

Pascal Fillat

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